samedi 12 septembre 2020

Braque site

 



On n’en parle plus tellement, en ce moment, tant il est vrai que les choses finissent toujours par prendre la taille qui leur revient dans l’actualité. Mais en ce moment, les négociations menant vers le Brexit sont – toujours – dans l’impasse; et pour une raison assez cocasse, faut-il le souligner.


On se rappellera que l’Irlande, jusqu’au début de la décadence de l’empire britannique – soit au lendemain de la Première Guerre mondiale –, était une colonie de cet empire maquillée en dépendance du Royaume-Uni. Comme les Irlandais constituent un peuple remuant, ils ont fini par arracher leur indépendance, mais les Britanniques, afin de continuer à empoisonner la situation, ont insisté pour qu’une partie de l’île reste sous leur domination. Cette enclave fut appelée Irlande du Nord et resta partie intégrante du Royaume-Uni.


Au cours des années 1970, les catholiques d’Irlande du Nord, traités en citoyens de seconde zone comme s’ils étaient de vulgaires francophones cAnadiens, se sont révoltés et c’est alors que commença ce qu’on a appelé pudiquement «la période des troubles», c’est-à-dire une guerre civile larvée qui s’est terminée à l’aube de l’an 2000.


Ce qui a permis la paix, entre autres, ce fut l’ouverture de la frontière entre la république d’Irlande et l’Irlande du Nord. Or, justement, avec le Brexit, cette frontière risque de se reformer, ce qui laisse présager une reprise des hostilités dans la province britannique, une situation que personne ne veut.


Alors, mon pote, ce cher, bon, gros, vieux Boris Johnson, premier ministre britannique de son état, cherche désespérément où foutre cette frontière. Il n’en veut pas entre les deux Irlande; il n’en veut pas non plus entre l’Irlande du Nord et le Royaume-Uni. Or l’Union européenne considère à juste titre qu’il ne peut y avoir de Brexit sans elle.


Apprécions à sa juste mesure l’atavisme britannique qui a toujours su faire lorsqu’est venu le temps de mal tracer des frontières. D’autres exemples? Le CAnada et les Stazunis; l’Inde et le Pakistan; Hong Kong et la Chine.


Et j’en passe… des frontières.



vendredi 11 septembre 2020

L'islam est en christ!

 


À cause de Charlie Hebdo, l'islam est en christ, et à juste titre, d'ailleurs. 


Le jour où il sera en tabarnak... on aura juste à fermer la petite porte.


Distanciation de la distinction sociale



Le gouvernement de Monsieur Ratapo a décidé d’interdire désormais les karaokés dans les bars. En effet, ils ont contribué nettement, semble-t-il, à une recrudescence des cas de contamination à la Covid-19. Cette activité est, comme d’aucuns savent, l’occasion en or pour tout un chacun d’aller s’humilier devant un public majoritairement constitué d’inconnus plutôt pompettes.

 

Par ailleurs, le même gouvernement a également décidé d’autoriser les activités parascolaires. Cela comprend bien entendu les sports, mais également les arts, dont le chant. Ainsi, il sera désormais permis pour les élèves d’aller s’humilier devant un public majoritairement constitué de familiers strictement à jeun.


Cette distinction, en apparence superficielle, semble être décisive afin d’établir quelle activité sociale est acceptable et laquelle ne l’est pas.


Personnellement, je ne vois pas de différence notable, mais – bien entendu – je ne possède pas l’extraordinaire acuité mentale ni la capacité d’anticipation hors du commun de notre bon gouvernement.



jeudi 10 septembre 2020

Monsieur Ratapo




C’est quasiment inconcevable, mais le premier ministre du Québec, le gars Legault, a reçu des menaces de mort sur Facebook.


Il appert qu’un quidam du Lac-Saint-Jean aurait écrit qu’il «payerait de sa vie» l’imposition du port du masque. Il n’en fallut pas davantage pour que de vaillants représentants de la Sûreté du Québec, n’écoutant que leur courage et leur sens du devoir, n’aillent s’enquérir chez le principal intéressé.


Oui, car les usagers d’Internet s’imaginent que la Toile garantit l’anonymat quelles que soient les circonstances, de sorte que leurs affirmations sont à l’abri de toute rétorsion. C’est probablement la raison pour laquelle on lit autant de conneries dans Facebook et les autres réseaux sociaux.


Bref, il semble que la majorité des usagers des dits réseaux ne sont pas nécessairement des «cent-watts». N’allez surtout pas blâmer pour cela Internet! Les résultats sont les mêmes, avec tous les modes d’expression. Devons-nous souligner, encore une fois, ce qui advient les jours d’élections?


Que faudrait-il faire, de la part de notre bien-aimé premier ministre? Personnellement, je lui suggère de changer d’identité. Ainsi, que l’on cesse de l’appeler «le gars Legault», ce qui fait de lui une cible de choix, à cause de sa notoriété. Qu’il opte pour un nom moins connu, par exemple celui de Ratapo.


Ainsi, on ne pourra prétendre qu’il y a odeur de menaces, même si on parle de manière péjorative du gars Ratapo*.





* Sûreté du Québec, ceci est seulement un innocent jeu de mots – au pire un calembour – destiné à faire sourire les lecteurs du présent blogue et n’est en aucune manière une menace à l’endroit d’un personnage public extrêmement apprécié par l’ensemble de notre rédaction, laquelle lui est fidèlement attachée.


mercredi 9 septembre 2020

Un autre invincible front commun interprovincial



Covid en affaires


D’ailleurs, si on tient compte de tout ce qu’ils ont raconté, c’est bien la seule chose sur laquelle ils auront la moindre certitude… et unanimité!


lundi 7 septembre 2020

Approche socratique

 


Québec infrastructures



Avec tous les bouleversements qu’a entraînés la crise sanitaire, l’économie avait grand besoin d’être relancée. Aussi, la solution toute trouvée a été de promouvoir un vaste programme de construction d’infrastructures. Prolongement d’une ligne de métro à  Morial, création d’un réseau de tramway à Québec, construction de routes ailleurs dans la province, d’écoles, etc.


Bref, beaucoup de pain sur la planche. On parle de 202 projets distincts afin de remettre la «machine à piasses» sur ses rails, et ce, avec l’appui de toutes les formations politiques, comme de bien entendu. Même Kweebake solidaire met l’épaule à la roue, au point où cette formation presse le gouvernement de faire voter une loi spéciale afin de pouvoir exproprier plus rapidement ceux qui ont eu la mauvaise idée d’aller habiter sur le tracé prévu du prolongement de la ligne bleue du métro.


Ce qu’il y a d’ironique, dans tout ça, c’est que l’on a constaté que, dans le passé, on n’avait pas les moyens d’entretenir les infrastructures qu’on avait déjà. 


Qu’est-ce qui va se produire, pensez-vous, si on en ajoute encore?