jeudi 1 décembre 2016
Pyong-yin et Pyongyang
De précédentes résolutions de l'ONU avaient interdit les essais d'armes nucléaires à la vaillante République démocratique populaire de Corée (RDPC). Cependant, le régime de Pyongyang a défié lesdites résolutions en menant, le 9 septembre dernier, un autre essai nucléaire souterrain, le plus puissant à date. Et ce, sans compter les tirs de missiles balistiques
Le secrétaire général, M. Ban Ki-moon, originaire de Corée du Sud où il envisage – dit-on – une carrière politique après son service auprès de l'ONU, a voulu envoyer un message sans équivoque à la Corée du Nord en rapport à ce dossier. Alors, on a fait passer ce petit pays comme une menace majeure pour la paix et la sécurité mondiale, contrairement aux Stazunis, malgré les 4 guerres qu'ils mènent de front, et on a durci les sanctions économiques à ses dépens.
Tout ce qu'on a trouvé, ce fut de plafonner les exportations de charbon que la RDPC destine à la Chine. Connaissant son esprit farouchement indépendant, il est douteux que cela change quoi que ce soit à la donne. Tout au plus, l'initiative permettra-t-elle de réduire très légèrement le dégagement de gaz à effet de serre.
Soyons sûrs que, dans un proche avenir, la RDPC poursuivra son programme militaire sans se laisser bousculer outre mesure par les sanctions onusiennes, ce qui aura l'heur d'indigner la communauté internationale davantage, avec les conséquences qu'on imagine.
Curieusement, lorsque c'est Israël qui jette au panier les résolutions de l'ONU contre ses exactions, cela n'empêche personne de dormir. Il est vrai qu'Israël compte plus d'indéfectibles alliés au sein du Conseil de sécurité de l'ONU que la RDPC n'en a dans le monde entier.
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