samedi 21 janvier 2017

Serrement

Ce qui, librement traduit, signifie «fuck the world»!

Le bronze au français

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vendredi 20 janvier 2017

mercredi 18 janvier 2017

La vapeur et la rouille



Des sondages récents ont révélé que Donald Trompe est le président élu le plus impopulaire que les Stazunis ont connu au cours des 10 derniers mandats. Plus impopulaire même que George W. Bush, lequel avait aussi été élu avec moins de la moitié du vote.

En fait, M. Trompe récolte moins d'appuis au sein de la population qu'il n'a récolté de votes au moment du scrutin. Il est vrai que bien des gens qui n'aimaient pas davantage Hillary Clinton se sont abstenus de se déplacer le jour du scrutin, mais tout de même…

Il est donc tout à fait plausible que bien des électeurs n'aient consenti à voter pour lui que dans l'espoir qu'il tiendrait sa promesse de créer des emplois. N'oublions pas que ses principales victoires, le soir des élections, se situaient dans ce qui est poétiquement appelé, aux Stazunis, la «bande rouillée» (rust belt), c'est-à-dire ces États ayant le plus souffert des délocalisations industrielles amenées par la mondialisation, laquelle a laissé dans son sillage des usines désaffectées en pleine décrépitude, d'où cette histoire de rouille.

En d'autres termes, le mandat de M. Trompe va tenir, ou chuter, uniquement sur la tête d'épingle que constitue la création d'emplois. Or qui sont ceux appelés à former son cabinet? Des chefs d'entreprise ou d'institutions financières qui se sont gobergés de manière indécente grâce à la mondialisation, justement.

Vous croyez, vous, qu'ils vont inverser la vapeur?

Moi, je pense au contraire que, avec toute cette brume, la rouille n'est pas près de disparaître.

PLiQ et PLiC et télégramme



Au Parti libéral du Québec (PLiQ), le ministre de la Santé du gouvernement de Philippe Couillard (le nom est marrant), M. Gaétan Barrette, nous a donné la pleine mesure de son talent dans le domaine des arts de la scène.

Comme tout bon fédéraliste acharné, agrippé désespérément à son CAnada d'une merde à l'autre, qui se respecte, il s'est mis à critiquer le gouvernement de Tawa à propos de je ne sais plus quelle question qui empoisonne les relations à l'intérieur de la construction commerciale qu'est son pays adoré à dorures.

En fait, devant essentiellement une mise en demeure de la ministre de la Santé du pays en question, lequel en a grandement besoin, le bon docteur Barrette a jugé qu'il s'agissait d'un ultimatum assorti de menaces; comme si un ultimatum n'en comptait pas automatiquement.

Sinon, ça ne serait pas un ultimatum, mon Gaétan!

Avec un talent qu'on ne lui soupçonnait pas, M. le ministre s'est dit outré de l'attitude de Tawa dans ce dossier, comme s'il était surpris de la chose, alors que, depuis au moins 6 décennies, c'est toujours la même romance qui est jouée, qu'il s'agisse de santé, d'économie, de droit ou de constitution. Le bon docteur Barrette semble tellement «pompé» qu'on peut craindre, d'une seconde à l'autre, qu'il déchire sa chemise sur la place publique.

Fais pas ça, mon Gaétan; ça va faire de la charpie partout!

Bref, il nous a sorti la totale, comme un soir de première. Sauf que c'est une première qu'on a déjà vue des centaines de fois. Afin de puissamment épauler son ministre de la Santé, M. Philippe Couillard (le nom est toujours marrant) qui se trouve présentement à Davos pour le forum mondial sur l'économie – la grande spécialité des libéraux, paraît-il, avec laquelle ils sont si nuls – a lancé une invitation à la population. Il lui suggère d'écrire à ses députés fédéraux, entre autres du Parti libéral du CAnada (PLiC), pour signifier son mécontentement.

Un télégramme, peut-être, mon Gaétan?

Il n'y a pas à dire, les intérêts des Québécois sont vachement bien défendus par les libéraux, PLiQs et PLiCs…

mardi 17 janvier 2017

lundi 16 janvier 2017

Oxfamarxiste



Oxfam, une ONG du Royaume-Uni, a publié un rapport récemment en prévision du Forum économique mondial (WEF) devant se tenir à Davos à partir de demain. Le rapport en question signale que huit personnes – des individus et non des entreprises – détiennent en propre autant, sinon plus, de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale (un peu plus de 3,5 milliards d'humains). C'est nettement moins que le fameux «1%» qui a été évoqué dernièrement.

Évidemment, dans la foulée de son rapport, l'organisme dénonce non seulement la concentration de la richesse entre si peu de mains, mais également les tendances actuelles vers l'appauvrissement partout dans le monde, entre autres la pression exercée sur les salaires. Il est également noté dans le rapport que l'écart de richesse entre les nantis et les défavorisés s'accroît vertigineusement également en Occident. Une tendance lourde accentuée dangereusement par l'austérité qui est pratiquée par les gouvernements afin de réduire le fardeau fiscal des privilégiés et d'abaisser l'endettement des États. En d'autres termes, de réaliser la quadrature du cercle sur le dos des plus pauvres.

Bref, Oxfam Royaume-Uni apporte la preuve que Karl Marx, dans Le Capital, avait raison quand il annonçait l'accumulation de l'argent et sa concentration. Évidemment, l'ONG dénonce la situation dans l'espoir sans doute que les plus riches deviennent raisonnables du jour au lendemain et qu'ils remédient à cette situation indéfendable. Il faut dire qu'Oxfam a été fondée entre autres par des Quakers, une secte religieuse, et que, en conséquence, l'organisme doit encore croire aux miracles.