samedi 27 avril 2019

Les tréteaux de Tétreault

Jonathan Mountpetty sur le site de Vigile Québec*


Peu de gens le savent, au Québec, mais récemment Facebook a fermé les pages de certains groupements d’extrême droite au CAnada. Il en a été ainsi du Canadian Nationalist Front, d’Aryan Strikeforce, de Wolves of Odin et de Soldiers of Odin, entre autres.

Les gens à l’esprit ouvert, au CAnada, une fois revenus du choc que leur a causé une telle initiative, se demandent maintenant pourquoi Facebook n’a, à ce jour, censuré aucune page de groupement de droite du Québec.

Deux explications semblent être privilégiées, tout au moins par le journaliste de CBC Jonathan Montpetit (prononcer «Mount-petty»). D’une part ce serait peut-être parce que Facebook ne possède pas une maîtrise suffisante du français pour pouvoir reconnaître les pages promouvant un discours de droite. De l’autre, ce serait parce que le Québec bénéficie d’un traitement de faveur, ce qui est, laisse-t-on entendre de manière implicite, la pire des injustices.

Évidemment, personne ne soulève que, peut-être – et ceci dit sous toute réserve –, l’extrême droite cAnadienne appelle plus volontiers à l’usage de la violence, ce qui en fait de facto une cible privilégiée de la censure.

Mais la véritable explication est que le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a utilisé ce nom en public afin de masquer sa véritable identité. Son nom est Marc Tétreault et il est originaire de l’Abord-à-Plouffe. Il a ensuite été étudier aux Stazunis et le reste de l’histoire est connu. En conséquence, Facebook, la scène où il évolue le mieux, a effectivement un préjugé favorable pour tout ce qui émane du Québec.

Comment se fait-il que tout cela ne soit mentionné nulle part dans sa biographie? Et comment se fait-il que je sois le seul à connaître ses origines, ainsi que son véritable patronyme de Tétreault?

T’es trop curieux, tu le sauras pas!



* Veuillez noter que le site de Vigile Québec commence à souffrir d'une dérive de droite dans certaines de ses prises de position, de sorte que le présent blogue ne le consulte qu'à titre indicatif, tout comme il le fait pour La Presse, ce qui ne saurait en aucun cas être interprété comme un appui de quelque manière que ce soit de sa part.


vendredi 26 avril 2019

jeudi 25 avril 2019

Pot contrôle


Problème soldé



En 1969, ce qui a été appelé «le bill omnibus», mis de l’avant et adopté par le gouvernement du père du fils de Pierre Elliott Trudeau, visait à décriminaliser l’homosexualité. Dans les faits, une initiative des plus louables.

Cinquante ans plus tard, la Monnaie «royale» cAnadienne met en circulation une nouvelle pièce de un dollar pour commémorer l’événement. Sans surprise, des regroupements conservateurs ont manifesté sur la place publique pour protester contre ladite pièce. Avec surprise, cette fois, des militants LGBTQ2+ ont également fait connaître leur insatisfaction devant cette émission, arguant que l’égalité des droits n’est pas encore chose faite pour autant que leur communauté soit concernée.

Bref, beaucoup de monde s’oppose à la pièce – cela dit sans mauvais jeu de mots.

Je voudrais ici rassurer l’ensemble des CAnadiens, qu’ils soient de droite ou de gauche, et quelle que soit leur orientation sexuelle si tant est qu’ils en aient une bien définie: le capitalisme triomphant va tout faire en son pouvoir pour que les dollars en question qu’ils auront en poche n’y restent pas longtemps.

Comme on dit au CAnada bilingue: «Problem solved!»

1932-2019

«Tous les matins du monde sont sans retour.»

mercredi 24 avril 2019

Le gars lent sait rien

Petites mains, grande gueule


En 1967, une guerre éclair oppose Israël à la Syrie, entre autres pays. Que voulez-vous, il fallait bien qu’Israël se défende… en attaquant tous ses voisins. Le résultat fut une victoire éclatante de l’État hébreu, lequel occupa militairement ainsi la Cisjordanie, Gaza et les hauteurs du Golan, ces dernières faisant partie, jusque-là, du territoire national syrien.

Aujourd’hui, 52 ans plus tard, les Stazunis sous Donald J. Trompe – toujours aussi lent à comprendre, celui-là – ont décidé de reconnaître officiellement, au mépris du droit international le plus élémentaire, la souveraineté israélienne sur le Golan. Autrement dit, l’empire confirme désormais que son avant-poste a le droit de considérer ce territoire comme étant officiellement annexé. Rien d’étonnant à cela. Les Stazunis n’ont que faire du droit international depuis au moins 1945, tout comme ils se moquent des souverainetés nationales depuis 1904. Quant à Israël, cela date même d’avant sa fondation.

L’État hébreu n’avait pas attendu cette reconnaissance. Déjà, il avait fondé des colonies sur le Golan. Afin de marquer la reconnaissance israélienne envers Donald J., l’une de ces colonies portera désormais le nom de Trump. Et cela est le fait le plus étonnant de toute l’affaire.

En effet, je croyais que les Israéliens juifs n’aimaient pas le porc.

Comme quoi, on peut toujours se tromper.

Montréal vue du sol (ce qui en reste, en tout cas)


mardi 23 avril 2019

Ineptes? Si!



Une rumeur persistante est assez répandue sur le Web. En effet, certaines personnes affirment que le micro de leur téléphone intelligent espionne leurs conversations via leur page Facebook, de sorte que «quelqu’un quelque part» peut écouter ce qu’ils racontent.

Le président fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a qualifié cette histoire de «théorie du complot». Brahma sait que je n’ai pas l’habitude d’accorder beaucoup de crédit aux affirmations des grands capitalistes – pardon: des grands néo-libéraux – de ce monde, mais ici les dénégations de ce monsieur me semblent plus convaincantes. Dès le départ, est-il concevable que les conversations des 2,2 milliards d’abonnés de Facebook puissent être espionnées?

Évidemment, il ne peut s’agir d’une écoute par des personnes en chair et en os. Le patron Zuckerberg se rebifferait sûrement à l’idée d’engager 2,2 milliards d’individus afin de se livrer à ce monitorage planétaire. Par contre, il pourrait s’agir de logiciels de reconnaissance vocale, mais les serveurs du monde entier peinent déjà à répondre à la demande. On doute qu’ils puissent, en plus, espionner toutes les conversations des abonnés.

Ensuite, quelle serait l’utilité de ce genre de pratique? Elle serait nulle. En effet, ces gens qui se plaignent que leurs conversations sont peut-être espionnées s’empressent de livrer tous les détails de leur vie, en photo, vidéo et par écrit à la pieuvre Facebook. Tout ça est déjà numérisé systématiquement, stocké et analysé.

Si vous croyez que Zuckerberg a, en plus, du temps à perdre à écouter leurs inepties…

lundi 22 avril 2019

Montréal vue du sol