samedi 11 février 2017

Nouvelles de Nouvelle Russie



Maintenant que l'Ukraine a plus ou moins réussi à freiner son effondrement économique en empruntant massivement sur les marchés occidentaux, ce qui plombera définitivement l'avenir de sa population, elle est prête. En effet, grâce à ce financement empoisonné, un renfort massif de troupes – 90 000 hommes – a été dépêché sur le front de Novorossiya. En russe, le terme signifie «Nouvelle Russie» et est une survivance de l'époque des tsars. En 1764, cette région du sud de l'Ukraine bordant la mer Noire et la mer d'Azov, limitrophe de la Crimée, recevait son statut de province impériale, étant élevée du rang de simple «frontière militaire».

De nos jours, elle est appelée à devenir un nouveau champ de bataille alors que le régime pro-fasciste de Kiev y a multiplié les «incidents» avec les séparatistes du Donbass. L'escalade, selon les experts, va irrémédiablement déboucher sur un renouvellement des affrontements militaires. À moins que des esprits clairvoyants à Moscou et, surtout, à Washington interviennent afin d'empêcher ce qui est encore évitable.

Or, il est toujours possible que la clairvoyance vienne de Moscou, quoique les multiples infractions aux accords de Minsk par l'Ukraine achèvent d'excéder Vladimir Poutine, lequel a demandé avec insistance, mais sans succès, aux Occidentaux de brider leur «allié» ukrainien.

Mais l'éclair de génie venant de Washington risque de se faire attendre encore quatre ans.

Au moins…


vendredi 10 février 2017

Tant va la cruche à l'eau (de l'Outaouais)



Une rumeur – que tous espèrent non fondée au CAnada – voudrait que Sarah Palin – pour ne pas dire «palinodie» –, de sinistre mémoire, puisse être désignée nouvelle ambassadrice yankee à Tawa.

S'il fallait que la chose se vérifie, cela donnerait une riche idée de l'estime que Washington porte à son voisin du nord.

jeudi 9 février 2017

Paire de protectionnismes



La nouvelle ministre des Affaires étrangères cAnadienne qui a remplacé M. Stéphane Dion, Mme Chrystia Freeland, était en visite à Washington.

Lors de sa visite, il a été question d'éventuels ajustements de taxes frontalières envisagés par les Yankees. En termes polis, cela veut dire que les Stazunis pensent peut-être recourir à des mesures protectionnistes, en dépit du traité de libre-échange existant. Or, Mme Freeland ne s'est pas gênée pour prévenir ses vis-à-vis qu'elle s'y opposerait et irait même jusqu'à favoriser l'imposition de tarifs par le CAnada également, dans un tel cas.

Bien entendu, personne n'est dupe. On sait tous qu'Ottawa n'oserait jamais rendre la monnaie de leur pièce aux Yankees. Mais c'était tout de même rafraîchissant de voir un ministre des Affaires étrangères cAnadien avec des couilles.


mercredi 8 février 2017

mardi 7 février 2017

Face aux vents



Apparemment, nombre de personnes ne comprennent pas du tout en quoi consiste Facebook. En soi, la chose serait assez normale si elle ne concernait que les gens qui n'utilisent pas cet avatar des réseaux sociaux. Mais là où la chose devient plutôt cocasse – pour ne pas dire carrément pathétique –, c'est lorsque les usagers de Facebook se trouvent pris de court par ledit réseau.

Un autre exemple de ce bizarre état de fait est celui d'un jeune Syrien qui a intenté une poursuite contre Facebook Ireland Limited, filiale de Facebook en Europe, afin d'empêcher la diffusion d'une photo qu'il a lui-même mise en ligne. En soi, l'image était assez innocente; il s'agissait d'un egoportrait que le jeune homme, alors réfugié en Allemagne, avait pris en compagnie de la chancelière allemande Angela Merkel.

Depuis, la photographie a fait le tour de la planète, le plus souvent dans des montages impliquant le réfugié – à tort, faut-il le souligner – dans des attentats à caractère terroriste ou dans des complots du genre.

Mis à part le fait que, effectivement, le problème enfreint le «droit à l'image» des personnes, il faut aussi s'attendre à ce que les individus si soucieux de maintenir leur image intègre devraient en tout état de cause avoir la prudence de ne pas jeter la photo de leur face aux quatre vents.

lundi 6 février 2017

Coderre et compte!



Le bon maire de Morial, M. Denis «de poule» Coderre, dont on n'entendait plus beaucoup parler depuis quelque temps, a débaroulé sous les feux de la rampe, dernièrement.

En effet, avec sa verve et son aplomb coutumiers, il a réclamé haut et fort qu'une circonscription provinciale fût rebaptisée en l'honneur d'un hockeyeur connu. Comme on sait à quel point les pratiquants de ce sport sont adulés parmi ses commettants, il ne fait pas de doute que son initiative ne vise qu'à soutenir sa popularité.

Or monsieur le maire a proposé que la circonscription devant porter le nom du sportif en question soit celle de Crémazie. Applaudissons l'initiative de M. Coderre! En effet, il faut se demander qui était Octave Crémazie. On constate qu'il était un poète nationaliste – d'aucuns le considérant comme le «père de la poésie canadienne-française» – et, comme chacun sait, la mémoire des littéraires est exagérément perpétuée dans nos sociétés, tandis que celle de nos brillants athlètes est trop souvent mesquinement occultée...

Force est également de constater que ce cher Denis «de poule» n'a pas proposé qu'une autre circonscription soit ainsi débaptisée. Sans doute avait-il ses raisons pour cela. Il s'est bien gardé, par exemple, de proposer que ce soit celle de D'Arcy-McGee portant le nom de cet ultra conservateur cAnadien.

Pourtant, il me semblerait plus approprié – et conforme à l'esprit multiculturel du CAnada – de remplacer un fédéraliste par un autre.