samedi 4 novembre 2017

Ti-Gilles et les boules à mites



N’allez pas penser que Denis n’était pas content. Il était tout remonté de pouvoir faire grimper sur la tribune le hazbinne Gilles Duceppe qui venait valider le vote voulant virtuellement veiller à la réélection de M. Coderre à la mairie de Montréal.

Est-ce que Ti-Gilles s’est fait promettre un poste d’assistant sous-secrétaire adjoint auxiliaire au maire de Montréal? A-t-il agi selon sa profonde conviction politique? Toujours est-il que ce «souverainiste convaincu» appuie absolument mon pote Denis «de poule» Coderre, ancien petit ministre libéral d’un autre âge, mais pas assez bon pour être député d’Outremont.

Il est vrai que, depuis Adrien Meunier, il n’est pas usuel de voir autre chose qu’un bon libéral – fédéral ou provincial, peu importe – poser son auguste séant dans le siège du premier magistrat de la ville de Morial. Sans doute, homme attaché aux inébranlables traditions, l’ex-chef du Bloc québécois a-t-il voulu poursuivre dans cette belle lancée qui nous a tous tellement bien servis dans le passé.

Et puis, Ti-Gilles avait l’air en forme. Il est vrai que rien ne vaut un bon bol d’air pour redonner des couleurs quand on sort des boules à mites après un long moment. Sans compter qu’on a tous été vachement contents d’apprendre qu’il était encore en forme.

Physique, en tout cas…

vendredi 3 novembre 2017

Le fils d'Halloween



Le fils de Pierre Elliott Trudeau, sérieux comme toujours, n'a pas hésité à fêter l'Halloween en famille. La foule a particulièrement admiré tous ces inconnus magnifiquement attifés en gardes du corps. Ce sont ces derniers qui ont ramassé le plus de bonbons, paraît-il; une fois et demi la quantité habituelle.

Quant à la sainte famille cAnadienne, elle s'est bien amusée, surtout le premier ministre qui aime tellement se déguiser en autre chose.

mercredi 1 novembre 2017

Sort Angèle!


mardi 31 octobre 2017

Débat faux



Il y a, croyez-le ou non, une cour suprême au CAnada. Comme si cela ne suffisait pas, il y a en outre un juge en chef de ladite cour, qui s’appelle Beverly McLachlin (prononcer «maklaklin»).

Dans le sillage du débat concernant cette pléthore d’accusations d’agressions sexuelles, la juge en chef a fait une déclaration qui n’est pas passée inaperçue dans l’actualité. Mame Maklaklin a raconté, devant une auguste assemblée composée de 200 juges et avocats, alors qu’on lui remettait une babiole métallique quelconque, qu’il importait que les gens «doivent avoir des attentes plus réalistes par rapport à un système judiciaire qui doit protéger des fausses condamnations».

Applaudissons cette courageuse prise de position de la part de la juge des juges, la méta-juge en quelque sorte. Personne ne pourra lui reprocher de ne pas avoir donné le ton à tous ses subordonnés qui s’ennuient en robe rouge dans leur fauteuil surélevé. Il s’agira maintenant pour eux de se soucier des fausses accusations; quant aux vraies victimes…

dimanche 29 octobre 2017

À l’Ouèsse, rien de nouveau


Les qualificatifs péjoratifs pleuvent contre le Québec, en ce moment, dans l’Ouèsse du CAnada.

En effet, les tarlais, là-bas, n’en manquent pas une pour accabler ceux-là mêmes qu’ils avaient supplié de ne pas les quitter lors du référendum de 1995. Hypocrites et profiteurs, c’est ainsi que les Québécois sont perçus, parce qu’ils n’ont pas voulu que le pétrole sale de l’Alberta vienne couler dans leur cour. Curieusement, pas un tarlais de l’Ouèsse ne pense une seconde blâmer la Colombrie-Bitannique (sic) pour avoir fait pareil. Ils vont même – ça prend du culot tout le tour de la tête – prétendre que l’abandon du pipeline Energy East a empêché d’unir plus solidement les côtes est et ouest de leur pays fragmenté, alors que, justement et en premier lieu, la province la plus à l’ouest n’a jamais voulu de leur huile crasseuse.

Mais même si cela n’avait pas été le cas, rien n’oblige le Québec à saccager son environnement autant que les tarlais de l’Ouèsse afin que ces derniers continuent à engranger des profits. Mais voilà que l’économie sale reposant sur le pétrole qui l’est encore davantage ne rapporte plus autant qu’avant. Les Albertains commencent à se dépatouiller avec les mêmes problèmes qui les faisaient marrer au fil des ans quand chômage et récession affligeaient les autres. Est-ce la faute du Québec? Pas du tout! C’est le marché du pétrole qui est en cause. Mais les tarlais de l’Ouèsse s’imaginent qu’il suffirait d’amener le pétrole de leur cambrousse au Québec pour redresser le prix mondial des hydrocarbures! Aujourd’hui, ils crachent à la gueule du Québec, allant même jusqu’à souhaiter qu’il se sépare. Fallait pas lui mettre des bâtons dans les roues quand c’était le temps, bande de tarlais ignorants!

Sans vouloir la ramener, j’aimerais signaler – encore une fois – ce que l’Ouèsse du CAnada aimait bien dire à l’époque de la crise du pétrole, quand le prix de l’essence et de l’huile à chauffage a explosé: «Let those eastern bastards freeze in the dark!» Eux ont oublié; moi, pas.

Les tarlais de l’Ouèsse n’aiment plus le Québec? C’est faux. Ils l’ont toujours détesté.

Et si le Québec se tenait debout, il leur rendrait bien.