samedi 16 juin 2012

iFaux-pas


C’est en effet une pratique risquée. Dans certains cas, elle est même allée jusqu’à porter au pinacle de la chanson internationale une nénette nasillarde et atone.

Donc, prudence!…

Féminisme 2.0

vendredi 15 juin 2012

Un peu d’histoire sainte, que diable!

Après avoir mangé du fruit défendu, leurs yeux s’ouvrirent et ils virent qu’ils étaient nus. Ils prirent alors des feuilles de figuier et se tressèrent des ceintures.

Lorsqu’ils entendirent la voix de l’Éternel, ils se cachèrent parmi les arbres du jardin d’Éden. Mais l’Éternel appela l’homme et dit: «Où es-tu?», et l’homme répondit: «J’ai entendu Ta voix, mais j’étais nu et je me suis caché.»

L’Éternel lui demanda: «Qui t’a montré que tu étais nu? As-tu mangé de l’arbre que je t’avais défendu?» L’homme répondit: «Ce n’est pas moi. La femme m’a donné du fruit et j’en ai mangé.»

[…]

L’Éternel dit à la femme: «Tu enfanteras dans la douleur, car j’augmenterai la souffrance de tes grossesses.» Et Il regarda l’homme et lui dit: «Et toi je te condamne à en entendre parler toute ta vie!»

Alors, Jésus dit: «Mon Père, ce n’est pas ce que nous avons discuté en réunion, ce matin.»

«Ah non? dit l’Éternel Tout-Puissant. Qu’avions-nous prévu?»

Et Jésus répondit: «Que si l’homme mangeait de l’arbre défendu, il devrait gagner son pain à la sueur de son front.»

L’Éternel réfléchit un instant et Il dit à Jésus: «J’ai pensé que ça ne le ferait pas assez souffrir.»

Montréal vue du sol

jeudi 14 juin 2012

DERNIÈRE HEURE


On apprend que le groupe musical Mise en demeure s’est retiré des festivités de la Saint-Jean qui se tiendront sur les plaines d’Abraham, à Québec.

Apparemment, devant les critiques de John James Charest, qui a mal pris le fait qu’on le montre sur une affiche en train de dormir au gaz, et sous les pressions du maire de Québec, le mesuré Régis Labeaume, les membres du groupe ont préféré se désister.

Qu’auraient-ils dû faire afin de gagner le droit de paraître sur scène? Je ne sais.

Chanter en anglais, peut-être. Ça marche, d'habitude…

L’«affaire» Khadir enfin résolue!


On se souviendra de cette histoire qui avait fait grand bruit, dernièrement, à propos de l’affiche montrant un Amir Khadir présumé, armé d’un tromblon et coiffé d’un haut-de-forme qui lui allait particulièrement bien; le haut-de-forme s’entend.

Une tempête s’était élevée dans ce verre d’eau parce que les libéraux avaient été outrés de constater qu’aux pieds dudit monsieur Khadir on apercevait le cadavre de quelqu’un ressemblant à John James Charest.

Évidemment, toutes sortes de stupidités avaient été proférées là-dessus, on s’en souviendra, en particulier de la part du ministre de Santé, le sympathique et avenant Yves Bolduc.

Or voici que des révélations indiquent que toute cette histoire ne tient pas du tout. En effet, sur l’affiche qui pastiche La liberté guidant le peuple, le personnage étendu par terre en bas à gauche n’est pas du tout mort. Contrairement à ce qui avait été dit, il ne fait que roupiller. Or, pour la petite histoire, soulignons que John James Charest ne dort jamais qu’avec son haut de pyjama et un bas.

À preuve que c’est bien de cela qu’il s’agit, quoi de plus normal qu’il sombre dans le sommeil alors que la province au grand complet s’éveille?

C’est tout à fait lui, ça.

Christine St-Quiète

La ministre de la Culture, la si crédible et perspicace Christine St-Pierre, plie et présente ses excuses.

Précédemment, elle avait affirmé haut et fort que le carré rouge – et certainement la personne qui le porte – était associé à la violence et à l’intimidation. À sa décharge, elle n’avait pas alors précisé s’il s’agissait d’une violence subie ou fomentée. Apparemment, il s’agissait de la seconde puisqu’elle mettait dans le même sac votre humble serviteur et l’infâme Fred Pellerin, ce conteur invétéré, qui n’a eu de cesse de mettre son univers onirique à feu et à sang.

Hier, la ministre a en quelque sorte nuancé ses propos, et est allée même jusqu’à s’excuser auprès des gens que ses affirmations auraient pu blesser.

Finalement, il nous faut reconnaître que nous lui devons une fière chandelle. En effet, lorsqu’une personne est déconnectée de la réalité au point où son premier élan est de raconter n’importe quoi, il faut lui être reconnaissant d’avoir choisi la carrière politique.

Vous imaginez ce qu’elle a pu proférer comme menteries quand elle était journaliste et qu’à cette époque elle jouissait encore d’une grande crédibilité!

mercredi 13 juin 2012

Solidaires insulaires

Manifestation de casseroles à l’Isle aux coudres - 27 Mai 2012,
par Geneviève Jodoin

Rentrez l’histoire dans les écoles!


Comme on sait, certains manifestants ont pris l’habitude de dénoncer la brutalité policière à Montréal, ainsi que l’autoritarisme de ceux qui dirigent nos grands héros en costume bleu, en saluant ces derniers du bras tendu, imitant ainsi le salut nazi.

La chose n’est pas passée inaperçue des organisations juives qui se sont trouvées mal à leur aise de voir ce genre de symbole paraître dans les journaux. Pour cette raison, elles demandent aux étudiants de cesser de faire le salut nazi devant les policiers.

Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes a d’ailleurs déclaré que ce genre de comportement témoignait d’un manque de connaissance en histoire. Mais ça, c’est la faute aux libéraux qui ne laissent pas assez de place à l’enseignement de l’histoire, la nôtre comprise, dans les écoles. J’espère que les organismes en question feront pression dans le bon sens sur le gouvernement de John James Charest à ce propos.

Par ailleurs, j’ai une solution idéale afin de contenter toutes les parties dans ce dossier épineux. Les manifestants pourraient, par exemple, exécuter le salut de l’armée israélienne.


Désobéir

mardi 12 juin 2012

Le poisson insubmersible


Grosse, grosse controverse dans le Journal de Montréal d’aujourd’hui, la feuille de chou de langue à peu près française la plus vendue en Amérique.

À la une, on y voyait un pastiche du tableau d’Eugène Delacroix, La liberté guidant le peuple, et l’auteur dudit pastiche avait décidé de mettre un visage ressemblant à celui d’Amir Khadir à la place du personnage tenant le tromblon*. Un tromblon!...

Holà! Qu’est-ce que c’est menaçant! C’est que ça peut tirer jusqu’à un coup…

L’affiche – est-il besoin de le mentionner? – n’est pas l’œuvre de monsieur Khadir. Elle a été dessinée pour les besoins du groupe musical Mise en demeure qui l’utilise pour faire sa publicité. Sauf qu’elle a été trouvée au domicile de la famille Khadir quand nos héros en costume bleu sont passés ramasser la dangereuse Yalda Machouf-Khadir, la fille du député, accusée d’avoir malmené le mobilier de bureau de l’auguste et profondément compétente ex-ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (sic), Line Beauchamp (re-sic).

Aujourd’hui, les libéraux aux abois se sont tous récriés et c’était à qui irait à l’outrance la plus idiote, allant, comme Yves Bolduc, ministre de la Santé, jusqu’à prêter à la fameuse affiche d’étranges et inquiétants pouvoirs subliminaux capables de faire du commun des mortels un être violent. Peut-être même, allez donc savoir, prêt à monter aux barricades afin de renverser un pouvoir autoritaire et foncièrement antidémocratique qui ne parvient à se maintenir en place que par la puissance musculaire de ses flics matraqueurs.

En tout cas, monsieur Bolduc a trouvé que c’était au mieux une tentative d’humour noir qu’il estimait de fort mauvais goût. Et de ce temps-ci, pour les ministres libéraux, le noir…

Je comprends un peu les sous-fifres de John James Charest. Comme ils n’ont le beau rôle dans rien, en ce moment, il ne leur reste qu’à trouver les moindres prétextes afin de noyer le poisson.

Eh ben, même pour ça, ils ne sont pas très doués!


* Quant au garçon avec les deux flingues, je n’en mettrais pas ma main au feu, mais on dirait un des cousins de l’ami du fils de Michelle Courchesne.

Répression tranquille


On a beaucoup abordé la question de la sécurité, en ce qui a trait aux événements qui ont entouré le fameux Grand prix de Montréal. Une banale «course de chars», en bout de ligne.

La sécurité est le leitmotiv de ce début de millénaire. En son nom, on peut incarcérer, gazer, brutaliser, torturer et même tuer en toute quiétude. Personne n’osera piper mot pour dénoncer quelque abus que ce soit, puisque c’est pour la sécurité. Mais est-ce bien vrai? Et pour la sécurité de qui, au juste?

Car dans le cas du Grand prix, la sécurité du public a été dressée comme prétexte pour que la police se livre à sa ration habituelle de profilage, d’arrestations arbitraires et d’exactions de toutes sortes – et je ne parle même pas de la répression habituelle à coups de matraque.

Or, le public a-t-il été menacé par les manifestants? Jamais. Les possédants ont été hués par la foule en colère contre ceux qui la dépouillent posément depuis des lustres. Mais même eux n’ont jamais été menacés physiquement à aucun moment. Il est donc absurdement faux de mettre sur le compte de la sécurité les débordements policiers du week-end.

Ce qui a été menacé, c’est la tranquillité des possédants. La certitude que ce qu’ils font durera toujours avec l’assentiment implicite du peuple, lequel devient populace lorsqu’il gronde comme l’orage.

Ce qui a été menacé, c’est la tranquillité de pouvoir s’en mettre plein les poches avec le pain et les jeux qui, finalement, ne sont vraiment distribués qu’au petit nombre.

Ce qui a été menacé, c’est la tranquillité de la bonne conscience égoïste et indifférente au malheur d’autrui causé par les abus d’un système prévaricateur et sans cœur.

Et lorsque cette tranquillité vacille sur ses bases de fric et d’arrogance, il y en a qui ont peur pour leur aisance mesquine.

lundi 11 juin 2012

Flics alors!


Décidément, on a de la chance, à Montréal! Le seul flic qui n’y associe pas le carré rouge à «la violence ou à des comportements inacceptables» – bref ceux qui le portent à des «terroriss» –, c’est le flic en chef*.

À bien y penser, ce serait mieux si c’était le contraire…


*D’ailleurs, personne ne le croit. Parce que ça prend un front de bœuf pour oser dire une énormité pareille. D’ailleurs profitez de l’occasion pour aller lire ceci. Allez vous demander après ça pourquoi certaines personnes utilisent des surnoms désobligeants à l’égard de nos héros en costume bleu.

Post domo

Le chroniqueur bien connu Pierre Foglia s’est attiré les foudres de ceux dont il se réclame – indépendantistes de gauche – avec sa dernière chronique, intitulée Pro domo pour ma maison.

Là-dedans, il se lance à fond de train dans une apologie du clan Desmarais – ses patrons – et surtout de son employeur, le canard La Presse. On y apprend que les Desmarais – on ne sait plus très bien si c’est le père, le fils ou le saint-esprit – sont des philanthropes ponctuels, c’est-à-dire une fois de temps en temps, et qu’ils s’intéressent à la lecture, quoiqu’il semble que ce soit seulement, dans les faits, des chroniques de Pierre Foglia.

Et puis surtout, on y apprend que nous avons tort, tous autant que nous sommes, à trouver à redire à la présence du chef du gouvernement à une soirée parrainée par le chef des capitalistes en son domaine de Sagard.

Après tout, selon M. Foglia, La Presse, ce n’est pas «une merde quelconque de Conrad Black», dixit le chroniqueur, c’est le pain bénit par la famille Desmarais au grand complet, et servi sur une belle patène dorée par monseigneur André Pratte soi-même.

Avec le petit Foglia, un petit peu derrière, qui agite sa petite sonnette, à petits coups rapides…


P.-S.: Faut-il que l’«affaire Sagard» ait asticoté le Grand Manitou du lieu pour qu’il recrute Pierre Foglia afin de se faire dédouaner de la sorte. Ça aurait peut-être fonctionné si les sabots n’avaient été si gros…



dimanche 10 juin 2012

À l’an prochain!

Merci à Bernie Ecclestone et François Dumontier, ainsi qu’à Gérald Tremblay et John James Charest pour le beau Grand prix de formule 1 qu’on a eu envers et contre tous. Quand je pense que, il n’y a pas si longtemps, Bernie ne voulait plus qu’il se tienne à Montréal. Comme les temps changent…

Quoi qu’il en soit, rendez-vous l’an prochain, quand nous serons probablement tout aussi enthousiastes devant la tenue de l’événement.

Ça nous a fait tellement plaisir de l’arranger, leur Grand prix…


J’ignore quel est l’auteur de la caricature ci-dessus. On peut la trouver à cette adresse. Je l’ai un peu modifiée puisqu’elle était tellement de mise, en ce beau dimanche.