Billie Holiday | The Blues Are Brewin’ (1947) avec Louis Armstrong
samedi 21 février 2009
Vivre en Amnésie
Revu: Memento (2000), de Christopher Nolan
Avec le recul, le film m’est apparu comme une métaphore de la vie postmoderne. Le temps file et on oublie tout au fur et à mesure. On nous dit une chose une semaine et son contraire la semaine suivante. Mais c’est sans importance, tout le monde avait déjà oublié.
Dans le film, qui commence à la fin et qui finit au début, le héros est lui aussi gravement atteint de perte de mémoire immédiate. Si une conversation s’étire, il oublie qui vous êtes et pourquoi il vous parle. Malgré sa condition, il enquête et s’entête pour retrouver le meurtrier de sa femme. Voyez l’ampleur du problème? Pour compenser à cette déficience, il se tatoue le corps avec tout ce dont il lui faut se souvenir.
Je me suis demandé ce qui se passerait si on faisait comme lui? Mais à bien y penser, c’est pas une bonne idée...
Car s’il fallait qu’on se tatoue le corps à chaque fois qu’on nous ment, il nous manquerait de place avant longtemps. Si on se tatouait le nom de tous les Vincent Lacroix et Bernard Madoff de ce monde, on n’y arriverait pas. Même si on ne se tatouait que les acronymes des compagnies qui exploitent et qui empoisonnent, il faudrait probablement les écrire en tout petit pour y arriver.
Non, c’est une mauvaise idée. Oubliez ça.
Ilsa, la louve du hockey
Le Svastika d’Edmonton, 1916.
Rassurez-vous, l’équipe utilisait ce symbole d’origine religieuse bien avant qu’il ne soit adopté par le parti Nazi en Allemagne.
L’île de déchets dans le Pacifique
Une zone de déchets transportés par les courants marins a été repérée entre Hawaii et la Californie. Après le passage en novembre 2006 de l’Esperanza, un navire de Greenpeace, on évalue sa surface à un peu plus de 600 000 km2, soit environ la taille de la France.
Cette plaque de détritus n’a pas vraiment de nom en français. Les Américains hésitent encore entre deux appellations : «The Great Pacific Garbage Patch» ou, plus simplement, «The Pacific Trash Vortex».
On soupçonne l’existence de semblables plaques sur d’autres océans.
Une mystérieuse île de déchets dans le Pacifique
Ophélie Neiman
Rue89 (02/02/2008)
Bonhomme hors-la-loi
Le 22 décembre 1865, au cours d’une séance du conseil municipal, la capitale nationale a adopté le règlement interdisant le port d’un masque lors des manifestations.
Le Soleil, 21 février 2009
Nouvelle loterie en vue
Conversation dans l'air du temps (21 février 2009)Au dépanneur du coin.
Je tends le journal que je m'apprête à payer.
Le vendeur regarde, curieux, la manchette du journal (L'Assemblée nationale du Québec est locataire d'Ottawa puisque les terres sur lesquelles est bâti le parlement des Québécois appartiennent toujours à la Couronne britannique): Incroyable: c'est rendu qu'il faut racheter des terres qui nous appartiennent.
Moi (YXI): C'est en plus sur le site de la bataille des plaines d'Abraham.
Le vendeur: C'tu écoeurant d'avoir voulu fêter ça. Pas un pays du monde ne célèbre ses défaites!
YXI: Ben là, si on veut ravoir nos terres, il va peut-être falloir la refaire cette bataille.
Le vendeur: Ah ben, j'avais pas vu ça comme ça!
Je tends ma pièce de deux dollars à l'effigie des trois pingouins et de la vache. Il pitonne. La sonnette de la caisse enregistreuse retentit.
Le vendeur: Tu veux pas un billet de loto avec ça.
YXI: Ah non, ça c'est perdu d'avance. Je me demande même si ces jeux n'existent que pour nous habituer à être perdant.
Le vendeur: Tu y penses: une loterie bataille des plaines d'Abraham? On pourrait avoir la chance de gagner un mousquet, un canon ou un...
YXI: ...
Le vendeur: ... un pays, tabarnac!
C'est ainsi qu'aujourd'hui le prix de l'essence est à 84,4 cents le litre.
Voyage au coeur de la guimauve VOL OO1
EMBARQUEMENT
Aux futurs passagers, à tous ceux et celles qui souhaitent m’accompagner dans cette nouvelle aventure, merci d’être présents.
Buffet complet m’invite à accompagner son équipe dans la mise en place de sa toute dernière livraison.
Sans hésitation, j’ai accepté de poursuivre et de partager le résultat de mes questionnements et observations de mes amis les humains, avec eux.
Ce travail poursuit celui qui a été publié sur VirusDesign.com, dans Le Sens de la vie et Joie de vivre.
Cette fois-ci, Albert C. propose de vous transporter à bord d’un objet à raisonner tout neuf. Vous l’accompagnerez dans ce voyage en terre humaine où la banalité et la mièvrerie cautionnent nos institutions les plus honorables. Avec votre attention, il essaiera de comprendre la puissance de la facilité et la faiblesse de l’ignorance. Vous irez derrière les arcanes de la vie publiée où l’on ne doute de rien.
Vous avez compris que le voyage sera ardu. Vous embarquerez avec vos préjugés, vos stéréotypes et toutes vos peurs. Vos valises seront trop lourdes à porter, voyez-y maintenant. Allégez-vous, et à partir de maintenant, conservez en mémoire que l’itinéraire ne sera pas sans soubresauts, mais que le service sera des plus confortables.
Nous observerons les trompe la faim. Nous combattrons l’empoissonnement. Nous voyagerons au cœur du synthétique et des substituts. Parce que nous voyagerons au cœur de la guimauve.
Il y aura des pertes et des gains. Cependant, ce n’est pas aujourd’hui que nous renoncerons à nos sacro-saintes habitudes alimentaires. Soyez sans crainte, le voyage est commencé depuis votre arrivée au buffet. Vous êtes parmi les invités et nous sommes en plein vol.
La guimauve est une confiserie qui, dans sa forme moderne, est faite de sucre ou de sirop de maïs, de blanc d’œufs battus, de gélatine qui a été préalablement détrempé dans l’eau, de gomme arabique et d’aromatisants, battu jusqu’à atteindre une consistance spongieuse.
Bienvenue à bord!
Albert Camus
Sociologue
vendredi 20 février 2009
Arme de destruction massive
J’ai beaucoup aimé « Au paradis du libéralisme » (Buffet complet, 20/02/09, 11:13) de l’ami Albert.
Cela m’a fait réaliser qu’il ne fallait pas accorder un crédit démesuré à la propagande yankee – celle d’aujourd’hui, comme celle d’hier. Qui ne se souvient pas des fameuses armes de destruction massive dont débordait le territoire irakien? Et pourtant…
Question mensonges, il n’en a jamais manqué concernant l’Union soviétique, en particulier Joseph Staline. Ironiquement, la plupart d’entre eux n’ont pu être réfutés* qu’après la chute du socialisme.
Il appert que les « camps spéciaux » imputés à l’URSS étaient de la même eau que les armes de destruction massive irakiennes.
Viktor N. Zemskov, un Russe qu’on ne peut certainement pas accuser d’être un historien pro-soviétique, faisait partie de ceux à qui Boris Eltsine a ouvert les archives du défunt Politburo afin de faire toute la lumière sur les « crimes du stalinisme », les pires du régime communiste. Viktor a dû admettre lui-même, quoique du bout des lèvres et à son corps défendant, que les fameux crimes n’avaient jamais existé**.
Ça ne veut pas dire que, là-bas, il n’y avait personne en prison à cette époque. Mais on comptait moins de détenus en URSS au plus fort des purges qu’il n’y en a aujourd'hui même aux Stazunis.
Ça, pourtant, la propagande yankee n’en parle jamais.
* Mario Sousa, Lies Concerning the History of the Soviet Union, http://www.northstarcompass.org/nsc9912/lies.htm
** J. Arch Getty, Gabor T. Rittersporn et Viktor N. Zemskov, « Victims of the Soviet Penal System in the Pre-war Years : A First Approach on the Basis of Archival Evidence », American Historical Review, October 1993 p. 1017-1049.
Au paradis du libéralisme
«Dans La fatigue d’être soi, le sociologue Alain Ehrenberg explique que la dépression est la démocratisation de la mélancolie et qu’elle était à l’origine réservée à certains privilégiés. Toujours selon l’auteur, la culture de la performance nous laisse seul face à la dépendance créée par les conditions sociales nécessaires à sa diffusion et conduit à la dépression. Mais au-delà de cette analyse, nous pouvons soutenir que ce symptôme en autant qu’il est une manifestation, sans doute la dernière possible de l’humain, est une expérience humaine de grande qualité. Il s’agit d’une manifestation vitale que l’on peut opposer à la bonne humeur obligatoire si chère à Disneyland. Au paradis du libéralisme, on nourrit toutes dents dehors, on est heureux de son sort et gentiment l’égoïsme, entre soi. Le dépressif – fait tache – il gâche la fête. Son entêtement à ne pas jouer le jeu est comme un coup de griffe porté à la grande toile peinte qui descendue des cintres à grand renfort d’effet de foule garnit le fond de la scène et marque le mur terne des coulisses. C’est cette manière de – ne pas être – de ne pas être en accord avec – les masses – qui le rend insupportable. Son existence dénonce.»Tous propriétaires, Jean-Luc Debry, Homnisphères
Imaginez dans le Moscou de la belle époque de l’URSS, lors du grand défilé du 1er mai ou à Munich lors des cérémonies nazies, un type, un seul, qui n’aurait pas été heureux d’être là et qui – faisant la gueule – l’aurait montré trop ostensiblement. Il aurait eu toutes les chances d’être déporté dans un camp – spécial – et traité en conséquence.
Chèque en (demi) blanc
Le premier président noir des Stazunis bénéficie actuellement d’une cote de popularité sans précédent. Et le comble, c’est qu’il est encore plus aimé à l’étranger que dans son propre pays. Pourquoi? Tout simplement parce qu’il incarne le changement. Qui pensait voir, de son vivant, une personne autre que blanche à la Maison de cette même couleur?
Oui, tout un changement!
À moins que…
C’est passé pratiquement inaperçu, mais M. Barack Obama a nommé responsable des affaires militaires le même type qui s’en occupait sous George W. Bush, nul autre que Robert Gates, de sinistre mémoire.
Pour venir à bout de la crise économique, il s’est entouré des gens de Wall Street qui ont si généreusement garni sa caisse électorale; les mêmes qui l’ont précipitée (la crise, pas la caisse).
En matière de politique internationale, il a choisi nulle autre que Mme Hillary Clinton, cocufiée par l’ex-président du même nom. Bref, en matière étrangère, M. Obama maintient le cap qui prévalait depuis Mme Madeleine Albright, repris au passage par l’administration Bush fils, avec la guerre en guise de plus-value.
À propos de politique internationale, M. Obama n’a pas l’intention de tendre la branche d’olivier. Il veut poursuivre l’occupation de l’Irak; intensifier celle d’Afghanistan; continuer à armer Israël; soutenir le pouvoir d’Uribe en Colombie; maintenir le blocus contre Cuba; resserrer l’encerclement de la Russie. Bref, multiplier les exactions de l’empire.
Son empire.
Finalement, il n’y a qu’en politique intérieure où il n’a pas encore dévoilé son jeu.
Si j’étais Yankee vivant aux Stazunis, j’attendrais avant de porter mon t-shirt « Yes we can! »…
Rock chinois
Aujourd’hui, à près de 50 ans, Cui Jian, connu comme le «père du rock chinois», n’est plus le rebelle d’antan qui s’était produit devant les étudiants sur la place Tiananmen. Il est désormais une figure de la scène culturelle chinoise après avoir été interdit de concert dans les années 1990.
«Cui Jian était une icône parce qu’il disait ce que tout le monde pensait à l’époque», souligne Shen Lihui, responsable du plus grand label indépendant chinois, Modern Sky.
«Mais aujourd’hui, si les musiciens se mettent à chanter ce genre de chansons, personne ne s’y intéressera. Les gens des années 80 avaient grandi dans les années 70, et ils avaient subi beaucoup de restrictions, la politique était importante pour eux. Mais maintenant, les jeunes n’ont pas ce genre de restrictions», affirme-t-il.
Un rock chinois en pleine renaissance mais moins rebelle
AFP, Le Devoir, 20 février 2009
jeudi 19 février 2009
Comment fabriquer un néolibéral
Dans une entrevue au journal Libération, Pierre Dardot et Christian Laval, auteurs de «La nouvelle raison du monde: essai sur la société néolibérale» proposent une lecture du néolibéralisme inspirée par Foucault. «Il faut désormais, à gauche, cesser de penser que nous savons à quoi nous avons affaire quand nous parlons de "libéralisme" ou de "néolibéralisme", écrivent-ils. Le prêt-à-penser "antilibéral", par ses raccourcis et ses approximations, nous a fait perdre trop de temps.»
Comment fabriquer un individu néolibéral
ÉRIC AESCHIMANN
Libération, 19 février 2009
I (pièce de Lego) New York
Ex new-yorkais installé à Berlin avec femme et enfants, l’illustrateur Christoph Niemann s’ennuie de sa Grosse Pomme. Même les pièces de Lego qui jonchent le plancher de la chambre de ses enfants lui rappellent New York.
Niemann.blogs.nytimes.com
Un pharaon géant en Lego sème la consternation sur la Tamise
Arrivant de République Tchèque et pesant une tonne, cette énorme statue faite de 200 000 briques de Lego serait l’un des monuments à visiter du nouveau parc Legoland Windsor, dans le Berkshire, entièrement consacré au «Royaume des Pharaons», qui doit ouvrir ses portes le 21 mars prochain.
Zigonet.com
Reçu de Patrick. Merci!
Mystère résolu?
Sommes-nous ici en présence de l’ancêtre de Lou Skannen? Cela est fort possible, comme vous pourrez le constater dans cet extrait, plus précisément à 4 m 57 s du début du clip.
À preuve, il avait déjà des problèmes avec les autorités.
Forclore l'abstrus!
Une fleur de paix sur un champ de bataille
Crop circle de Warterloo, le 16 juin 2007
Une figure géométrique de plus de 80 m de diamètre, ressemblant à un immense trèfle à 6 feuilles a été découverte à Vieux-Genappe, dans un champ de céréales, en face du Musée du dernier quartier général de Napoléon, non loin du site de la Bataille de Waterloo.
Le phénomène s’est produit le week-end de la traditionnelle reconstitution.
Hum?
Est-ce que la capitale nationale a encore raté l’occasion de s’ouvrir au monde extérieur? Les crop circles sont-ils vraiment des canulars? Pourquoi l’insolite nous fait-il sourire en dedans comme au dehors?
Fait d’hiver
Il y a un courriel qui circule avec l’anecdote qui suit. Vrai ou faux? Peu importe... Dans une école primaire, on a demandé aux enfants de dessiner leurs parents au travail. Voici le dessin qu’a remis la petite Marie:
De retour à la maison avec son dessin, Marie le montra à sa mère. Le lendemain, elle se présenta à l’école avec une note à l’intention de son enseignante:
Mme Davis,
J’aimerais être claire quant au dessin de ma fille. Malgré les apparences, je ne suis pas sur scène en train d’exécuter une danse érotique avec l’aide d’un poteau. En fait, je travaille chez Home Depot et je racontais à ma fille que nous avions fait fortune avec la dernière tempête de neige. Ce qu’on voit sur le dessin, c’est moi en train de vendre une pelle.Reçu de Michel. Merci!
Jouons avec Albert
Un petit problème de logique, à l’énoncé simple mais à la solution coriace: le problème d’Einstein, que vous et seulement deux pour cent de la population êtes capables de résoudre.Les faits:
On a cinq maisons alignées de couleurs différentes. Dans chaque maison vit une personne de nationalité différente. Chaque personne boit une boisson différente. Chaque personne fume une marque de cigarette différente. Chaque personne élève un animal différent.
La question:
Qui élève les poissons?
Les indices:
1) L’Anglais vit dans la maison rouge
2) Le Suédois élève des chiens
3) Le Danois boit du thé
4) La maison verte est juste à gauche de la maison blanche
5) Le propriétaire de la maison verte boit du café
6) Le fumeur de Pall Mall élève des oiseaux
7) Le propriétaire de la maison jaune fume des Dunhills
8) L’homme qui vit dans la maison du centre boit du lait
9) Le Norvégien vit dans la première maison
10) L’homme qui fume des Blends vit à côté de celui qui élève des chats
11) L’homme qui élève des chevaux vit à côté du fumeur de Dunhills
12) L’homme qui fume des Blue Masters boit de la bière
13) L’Allemand fume des Prince
14) Le Norvégien vit à côté de la maison bleue
15) L’homme qui fume des Blends a un voisin qui boit de l’eau
1) L’Anglais vit dans la maison rouge
2) Le Suédois élève des chiens
3) Le Danois boit du thé
4) La maison verte est juste à gauche de la maison blanche
5) Le propriétaire de la maison verte boit du café
6) Le fumeur de Pall Mall élève des oiseaux
7) Le propriétaire de la maison jaune fume des Dunhills
8) L’homme qui vit dans la maison du centre boit du lait
9) Le Norvégien vit dans la première maison
10) L’homme qui fume des Blends vit à côté de celui qui élève des chats
11) L’homme qui élève des chevaux vit à côté du fumeur de Dunhills
12) L’homme qui fume des Blue Masters boit de la bière
13) L’Allemand fume des Prince
14) Le Norvégien vit à côté de la maison bleue
15) L’homme qui fume des Blends a un voisin qui boit de l’eau
mercredi 18 février 2009
Les médiacons
Hier, l’information visait à informer – aujourd’hui, l’information est un objet de consommation.
Hier, le citoyen cherchait à comprendre, à se faire une idée – aujourd’hui, le citoyen devient zappeur et passe d’une chaine à l’autre sans jamais vraiment s’arrêter.
L’info en continu est comme la boulimie : une manie compulsive.
Bienvenue dans la «mal info».
Qu’est-ce que la «mal info»?
Argoul, Agoravox, 18 février 2009
La face éfoirée
Opaques, incompréhensibles, les fétiches japonais nous étonneront toujours. Un bouquin publié au pays du soleil levant recueille des images très pudiques de gentils monsieurs qui se font écraser le visage entre les cuisses de gentilles jeunes filles.
Cliquez la couverture ici, puis feuilletez le livre à l’aide du bouton vert "next" à droite de l’écran.
Vous ne vouliez pas le savoir
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, il était vu comme un monstre. En privé, il semble qu’Adolf Hitler n’était pas plus charmant.
Selon un de ses adjoints, le dictateur allemand avait des manières choquantes à la table, rongeait constamment ses ongles et souffrait de «désordre digestif» qui pouvait mener à de sévères flatulences.
Hitler avait de choquantes manières à la table
Cyberpresse, 18 février 2009
Lettre aux actionnaires et grands dirigeants
Quand un «sauvage» sent qu’il est un fardeau pour sa tribu; quand chaque matin, sa part de nourriture est autant de moins pour la bouche des enfants qui ne sont pas aussi stoïques que leurs pères et crient lorsqu’ils ont faim; quand chaque jour il faut qu’il soit porté le long du rivage pierreux ou à travers la forêt vierge sur les épaules de gens plus jeunes, il commence à répéter ce que les vieux paysans russes disent encore aujourd’hui: Tchoojôï vek zaiedàöu, porà na poköï (Je vis la vie des autres: il est temps de me retirer.)
L’entraide, Un facteur de l’évolution, Pierre Kropotkine, Écosociété
Et plus il y aura de pauvres...
Pour l’exercice 2009 dans son ensemble, Wal-Mart a enregistré un bénéfice net de 13,4 milliards, ou 3,39 $US par action, contre 12,73 milliards, ou 3,13 $US par action, l’année précédente. Les ventes nettes ont été de 401,24 milliards, contre 374,31 milliards.
Wal-Mart se porte très bien
AP, Le Devoir, 18 février 2009
Pas les gros chars
Dans son rapport d’étape soumis hier au Trésor américain, GM a donné une idée plus précise de l’ampleur de la dévastation dans le secteur de l’automobile en estimant qu’elle pourrait avoir besoin de 30 milliards en fonds publics, d’ici 2011, afin d’éviter la faillite. Chrysler parle de deux milliards de plus, en sus des sept milliards qui lui sont déjà réservés. Le tout étant accompagné d’une compression totale de 50 000 emplois additionnels.GM réclame 30 milliards
Gérard Bérubé, Le Devoir, 18 février 2009
Arme à caractère génocidaire
Cette pièce origine d'une bombe GBU-39 et peut contenir de l'uranium appauvri.
Ce métal radioactif et poison chimique, lorsqu’il est inhalé ou ingéré sous forme de micro ou nanoparticules, s’attaque à l’ADN des cellules et au génome humain.
Selon Le Grand Soir il aurait été utilisé lors de l'opération Plomb durci.
Pourtant ce matin, j'étais certain de ne pas m'en faire avec la vie.
Vivre augmente les risques de cancer
C'est pas moi qui le dit.
Un seul verre d'alcool augmente le risque de cancer (LeFigaro.fr).
Pour moi, c'est de la même veine que l'obligation de porter un casque en bicycle. Ça va-tu s'arrêter un jour la psychose? Y a-t-il réellement un risque sanitaire sérieux, ramené à l'ensemble de la population? Qu'on ne vienne pas me dire qu'il est "responsable" de prévenir la population sur ce genre de risques, c'est du flan, de la com.
À mon avis, l'Occident dé-christiannisé devrait reprendre un petit travail de réflexion philosophique sur ce qui nous attends tous: la Grande Faucheuse. «On vivra mieux en attendant la mort»...
En attendant justement, je préfère lire ici même les saillies mentales-z-et-bloggeuses d'un Albert Camus, sociologue, sur le sens de la vie(.com).
mardi 17 février 2009
Humour en uniforme... la suite
La probabilité est une science approximative. Par définition. Voici un article qui poursuit la réflexion suite à la collision récente entre deux sous-marins nucléaires.
La faute à pas de chance
Olivier Cabanel, AgoraVox, 17 février 2009
Cornemuse en bikini
Le titre dit tout. Rien à ajouter, sinon que c'est quand même mieux qu'un gars en kilt, non?
The Story of Stuff
De son extraction jusqu’à sa mise aux déchets, tout le stuff qui nous entoure a des conséquences directes sur la vie des communautés d’ici et d’ailleurs. Pourtant, la majeure partie de ce processus nous est invisible. Mené à un rythme d’enfer, The Story of Stuff réussit l’exploit de faire le tour de la question en 20 minutes. Et c’est brillant! Et c’est riche, et drôle aussi. L’auteur et animatrice Annie Leonard est fantastique. Elle prend tout juste le temps de respirer...
Le film en anglais est disponible en haute résolution et sans interruption sur le site Web The Story of Stuff.
Ci-dessous, la première de six parties sur YouTube, avec sous-titres en français. (Parties 2, 3, 4, 5, 6)
L’île aux fleurs
La réaffectation à la consommation humaine des céréales utilisées pour nourrir les animaux et le recyclage des déchets alimentaires en nourriture animale, pourraient alimenter les 3 milliards d’habitants supplémentaires prévus d’ici 2050, assure l'ONU.
Recycler nos déchets pour nourrir le monde
AFP, Cyberpresse, 17 février 2009
Les bals de la pauvreté
Et que dire du «Bal de la Jonquille» 2008 où les invités, triés sur le volet, découvraient à l’entrée de l’hôtel une fille nue peinte d’or couchée sur un lit de diamants. Époustouflant! Très bon pour les pauvres.(...) Puis, quand (Monseigneur Helder Camara, archevêque du Brésil) a commencé à expliquer aux démunis pourquoi ils étaient pauvres et ce qu’il fallait faire pour changer les choses, il a été excommunié du cercle privilégié des bourgeois profiteurs. Au lieu d’être considéré comme un saint, on l’a traité de «communiste». Je le répète une autre fois: l’aide à celles et ceux qui ont une contingence dans la vie (pauvreté, maladie, etc.) est due en droit et non en charité privée.
Grand écart mental
Merci Mgr Williamson (négationiste récemment réintégré par le pape), on se marre bien dans les chaumières.
«Les cons osent tout. C’est même à ça qu'on les reconnaît». (Audiard).
Le coup de la pompe
Pourquoi le prix de l’essence – à la pompe, faut-il préciser – augmente-t-il apparemment de manière arbitraire? Beaucoup de gens posent la question et peu d’experts savent y répondre adéquatement. C’est pourtant pas sorcier!
Les variations sur le prix de l’essence sont tributaires du prix du baril de pétrole, tout simplement. Or qu’arrive-t-il à ce dernier? L’une de trois choses : ou bien il augmente, ou bien il baisse, ou bien il demeure stable.
Si la valeur du baril augmente, les compagnies pétrolières, inquiètes de voir leur marge de profit être réduite, n’ont d’autre choix que de hausser le prix de l’essence.
À l’inverse, il peut arriver que le prix du baril de pétrole fléchisse. Dans un tel cas, le prix de l’essence augmente en proportion, car les pétrolières, craignant une baisse de l’activité économique sous forme de récession, n’ont d’autre choix que d'accroître préventivement leur marge bénéficiaire.
Enfin, plus rarement, il peut arriver que le prix du pétrole demeure stable. Alors, les multinationales de l’or noir se trouvent contraintes d’augmenter le prix de l’essence, dans la crainte de voir le marché stagner dangereusement.
Rien de plus facile à expliquer que l’économie. C’est juste une histoire de gros sous!
Enrôlez-vous, qu’ils disaient...
Le nombre de soldats qui quittent les Forces canadiennes a bondi de 33% depuis 2003-04. L’armée a toutefois réussi à compenser cela par un recrutement énergique et efficace.
La rétention a aussi été particulièrement difficile dans les dernières années en raison de la vigueur de l’économie canadienne. Quand les gens se dénichent facilement une carrière dans le privé, pourquoi s’enrôler? «C’est clair qu’il y a un impact, dit Alain Pellerin, un colonel à la retraite. Quand le chômage est plus haut, les Forces recrutent plus facilement et gardent leur personnel. D’ailleurs, avec l’économie en chute libre, l’année 2009 devrait être plus facile pour l’armée.»
L’armée canadienne peine à retenir ses militaires
Alec Castonguay, Le Devoir, 17 février 2009
lundi 16 février 2009
Tandem Godbout-Kafka
Réal Godbout, un géant de notre bande dessinée, scénariste (avec Pierre Fournier) et dessinateur des séries Michel Risque et Red Ketchup, s’est attelé à la réalisation d’un rêve qu’il berçait depuis longtemps: L’adaptation en BD de L’Amérique de Franz Kafka. Rien de moins.
La commande se mesure en années, y’en aura pour plus de 150 pages au total et Godbout est à la mi-chemin de son heureux calvaire. Non, la brique ne sera pas en librairie à l’automne, mais en attendant, l’artiste nous offre un aperçu de l’oeuvre en devenir à travers un blogue qui révèle ses méthodes, ses choix, ses questionnements — bref, le processus de création étalé au grand jour et, quelle joie, saupoudré d’images fraîchement ciselées.
Un New York imaginaire, une époque retrouvée et recréée dans les moindres détails de costumes et d’accessoires, et des personnages campés avec génie. Allez voir!
Époustouflant!
Gare au Rhinoféroce!
Qui aurait cru qu’on pouvait apprendre des rhinocéros? Dans sa chronique Monday Morning Manager dans le Globe and Mail, Harvey Schacter décrit l’étroite ressemblance des rhinocéros et des leaders orientés vers le futur, une théorie de l’entrepreneur Christian Warren.
Comme ce type de leader, les rhinocéros vont à la charge lorsque c’est nécessaire et ils savent quand se tenir l’écart. Ils sont également au courant de ce que les autres animaux font sans pour autant imiter leur comportement. (...) Les leaders-rhino savent cultiver une vision positive que même en temps de récession, une entreprise peut prospérer.
Allez au zoo!
Les affaires, 9 février 2009
• • •
Après s’être inspirés si longtemps du requin, un animal redoutablement efficace – mais si peu évolué qu’il lui faut nager sans arrêt s’il ne veut pas se noyer, faute d’avoir développé des branchies, l’épais –, voici que nos leaders se tournent vers un nouvel animal totem. C’est un pas dans la bonne direction. Au moins, c’est un mammifère. Si ça continue, on peut espérer qu’un jour ils s’inspireront de l’humain. Encore que...
Julie Boul…?...
Voulez-vous bien m’arrêter ça!
Combien de fois entend-on, dans les médias, prononcer le nom de la ministre du Transport du Québec «Julie Boulé». Son nom s’écrit B-o-u-l-e-t!... Pas «boulé»; «Boulet» (prononcer «bou-laid»)!
J’aimerais savoir qui est l’inculte de service qui a décidé unilatéralement que les lettres échappent désormais à toute règle phonétique quelle qu’elle soit. Car enfin, une habitude si répandue – comportant heureusement plusieurs exceptions – dans les bulletins de nouvelles doit bien être commandée par quelqu’un.
D’accord, je comprends que personne ne veut voir un ministère avec un boulet; surtout – quel symbole! – celui du transport. Mais bon, ce ne serait pas la première fois que le nom de la personne se démarque nettement par rapport à l’activité qu’elle pratique. Voyez les salons funéraires Sansregret, par exemple.
Il faut savoir assumer, merde!
De toute façon, «Boulé», ce n’est pas mieux. Selon le Dictionnaire des canadianismes de Larousse, «boulé» veut dire homme fort (dérivé de bully, en anglais).
Ça n’a pas plus rapport avec la ministre du Transport! Surtout pas au deuxième étage…
Non, croyez-moi, il faut bannir ce genre d’accommodement linguistique. Sinon, à qui voulez-vous qu’on se fise?
Sens unique?
Vous connaissez peut-être la vidéo qui montre le trafic aérien du monde entier sur 24 h?
La vidéo est là: Quicktime ou MWV.
Et en temps réel, ça donne quoi? Les mêmes gugusses s'amusent ici. (Ne vous fatiguez pas, c'est centré sur la région de la Suisse alémanique et l'Allemagne du sud. Pas moyen de l'étendre ailleurs).
Alors, à quand la vidéo instantanée avec un passager directement depuis sa salle de bain?
Humour en uniforme
Deux sous-marins nucléaires, un français et un britannique, sont entrés en collision alors qu’ils patrouillaient à grande profondeur, un incident inédit qui n’a pas fait de blessés, ni mis en danger la sécurité nucléaire, ont annoncé lundi les marines des deux pays.
Les autorités militaires ont ainsi confirmé des informations de la presse britannique, qui annonçait lundi une collision le 4 février entre les submersibles, longs de 140 (pour le français) et 150 mètres, armés chacun de 16 missiles nucléaires balistisques à têtes multiples et qui embarquent à eux deux quelque 250 marins.
Collision inédite entre sous-marins français et britannique
AP, Cyberpresse, 16 février 2009
Barbie fête ses 50 ans
Source de la photo: Funny-Potato.comLa Semaine de la mode automne-hiver 2009-10 a célébré samedi à New York les 50 ans de Barbie avec un défilé de modèles spécialement créés pour la célèbre poupée. Les 50 ans de Barbie au Fashion Week de New York
AFP, Le Devoir, 16 février 2009
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Le site «Barbie ma muse» souligne l’occasion avec une série d’images représentant la célèbre quinquagénaire filiforme à la manière de grands maîtres tels Andy Warhol, Magritte, Man Ray, Helmut Newton et quelques autres. Ci-dessous, Barbie par Picasso.
dimanche 15 février 2009
Couvre chef
Le Turbanizer est un site web (en anglais, mais facile à naviguer) où l’on télécharge une photo (la vôtre, pourquoi pas), on y ajoute un turban choisi parmi une vingtaine de modèles, on ajuste la taille et la couleur et, voilà, vous pouvez sauver le résultat.
Ridicule et réjouissant.
Ridicule et réjouissant.
Du fun à mort
Amused to Death | Roger Waters (1992)
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Chanson dédiée à Prefect, mon seul ami extra-terrestre. Rassure-toi, la plupart des Terriens savent que ça n’a pas de sens notre affaire, mais on s’en fout, on s’amuse! Join the fun!
Bon, ça ne fait pas longtemps que tu es arrivé. Tu n’as pas encore compris le genre humain. Les humanoïdes ne sont pas partout pareils. Sauf pour la forme, question comportement, nous sommes plus près du ouaouaron talaxien qu’autre chose (tu sais, celui qui explose quand il baise). Voici une anecdote qui pourra t’aider à mieux saisir l’essence de l’Homo sapiens.
Il y a quelques années, j’ai croisé un magnifique spécimen humain dans la trail du Lac-à-la-craie, dans les Laurentides. Il s’en allait vers le lac avec une carabine. On lui demande qu’est-ce qu’il s’en va tuer. Il nous répond, «J’ai vu un aigle pêcheur au lac. Je vais essayer de le descendre». Mon ami Danny, qui est ornithologue amateur, lui réplique: «Tu sais que le Balbuzard pêcheur est une espèce menacée?». «Oui, répond le chasseur, justement! C’est peut-être la dernière chance que j’ai d’en tuer un!»
On fait quoi avec le CH?
Oubliez la recession, le chômage, les rendements de la Caisse de dépôt et de placement ou encore le départ appréhendé de la ministre des finances, la SEULE veritable question d‘actualité québécoise concerne les récentes performances de nos Glorieux.
Pendant que le site Internet de RDS soulève la question «On fait quoi avec le CH?», nos amis buffetiers sportifs, eux, ont déjà des réponses à cette épineuse question. En voici quelques-unes:
Roger, jardinier: «Ils sont tellement pourris, que l’on devrait en faire du compost.»
George, propriétaire d’un club de la LNH: «Déménager le club aux USA? Why not!»
Albert, vétérinaire: «Comme lors de la crise de la vache folle, il faut complètement éliminer le troupeau pour venir à bout du mal.»
Normand, animateur du Match des étoiles: «Si je les invite tous l’an prochain à mon émission, Radio-Canada va-t-il prolonger mon contrat?»
Buffetiers sportifs, à vous la parole …
Dur dur d’être banquier
Comparaissant mercredi devant un comité du Congrès américain, le pdg du géant bancaire Citigroup, sauvé de la faillite par les fonds publics, s’est livré à un acte de contrition. Vikram Pandit s’est excusé de ne pas avoir annulé plus tôt l’achat d’un jet privé de 50 millions. Il a aussi annoncé qu’il se contenterait d’un salaire d’un dollar tant que Citigroup n’aurait pas retrouvé la rentabilité.
Au Canada, les pdg de certaines banques ont choisi de se passer de leurs primes cette année. D’autres ont refusé de faire de même malgré la pression publique, notamment Louis Vachon, de la Banque Nationale, et Réjean Robitaille, de la Banque Laurentienne.
La confiance dans les institutions financières s’est effondrée. S’ils souhaitent la regagner, les banquiers devront dorénavant faire preuve, dans leur mode de vie comme dans leurs décisions, de plus de modestie et de compassion. (ndr: pitié! Et aussi la bastonnade, tant qu’à y être?)
Les banquiers
André Pratte, La Presse, 14 février 2009
Ouf!
Les gaz à effet de serre s’accumulent plus rapidement que prévu dans l’atmosphère terrestre, augmentant le danger d’un changement irréversible du climat d’ici la fin du siècle, à moins que soient adoptées des mesures agressives, a prévenu hier un des principaux experts sur le sujet. (ndr: heureusement, la fin du siècle est encore loin. On se met une bûche dans le foyer pour fêter ça.)
La situation plus critique que prévu
Cyberpresse, 15 février 2009
Boomerang-istan
J’ai été frappé par un étrange phénomène.Vous avez peut-être entendu parler, dernièrement, que le CA-nada est en Afghanistan?
Oui, car ce malheureux pays demeure sous la coupe de fanatiques religieux – des talibans m’a-t-on dit – dont la poigne de fer s’est appesantie sur cette infortunée terre.
Or, pourquoi les talibans sont-ils si indésirables? Eh bien – vous aurez de la peine à le croire –, ces gens-là sont opposés aux valeurs CA-nadiennes! En effet, ils refusent les bienfaits de la liberté et de la démocratie. Ils rejettent toute idée de mener des élections, une chose qu’ils ont en horreur et qui leur répugne au plus haut point.
Remarquez, s’ils étaient les seuls à penser ainsi, il n’y aurait guère de problème, mais voici que cette mentalité se répand. En effet, j’ai remarqué ces derniers mois, que, là-bas au CA-nada, les gens ne voulaient pas de campagne électorale, et encore moins d’avoir à se présenter aux urnes afin de glisser leur petit bout de papier Kruger dans la boîte en carton Cascades.
Bref, ce ne sont pas les belles valeurs de liberté et de démocratie qui sont exportées en Afghanistan, c’est l’hostilité afghane envers le processus électoral qui est importée au CA-nada.
Si Stephen Harper continue à exporter la démocratie comme ça, il ne lui en restera bientôt plus du tout…
La crise peut attendre
La réunion des grands argentiers du G7, en pleine crise économique mondiale, a débouché sur une déclaration de grands principes et renvoyé les véritables défis au G20 du 2 avril à Londres, qui devrait dégager les grandes lignes d’une réforme du système financier. (ndr: bon sang mais c’est bien sûr! Réformer le système financier, fallait y penser.)
Crise: le G7 renvoie les défis au G20
Cyberpresse, 15 février 2009
Sarkozy absent du pouvoir
Vertige, crampes et vomissements ne sont que quelques-uns des symptômes qu’a éprouvés le président Nicolas Sarkozy ces derniers jours. Son malaise a d’ailleurs forcé l’Élysée à annuler deux rencontres avec le conseil des ministres et a repoussé la visite officielle que devait faire M. Sarkozy à l’étranger, la semaine prochaine.
Appelé en hâte au chevet du malade, le corps médical s’est voulu rassurant quant au bulletin de santé, hier en fin de journée. En effet, les docteurs ont assuré la population de l’Hexagone que M. Sarkozy serait rapidement remis sur pied.
Peu loquace quant aux causes exactes de l’indisposition, il appert, selon l’entourage présidentiel, que cette dernière aurait un lien avec l’incident diplomatique relativement à la question quénadienne, qui a suscité des passions outre-atlantique. En effet, selon des sources généralement bien informée, qui ont toutefois décliné d’être identifiées, il semble que, à la suite de la lettre envoyée par M. Sarkozy à Mme Pauline Marois et M. Gilles Duceppe, leaders de partis souverainistes quénadiens, M. Sarkozy aurait été contraint de ravaler ses paroles, ce qui aurait entraîné une intoxication bénigne.
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