samedi 12 octobre 2024

La Tsahal paix

 



Cette semaine, on a appris que l'armée israélienne a fait feu en direction de Casques bleus au Sud-Liban. Pour toute excuse, les militaires de Tsahal ont expliqué qu'ils avaient «tiré vers une menace».

Avant de leur jeter la pierre, il faut comprendre certaines choses. D'abord, les Casques bleus sont là pour maintenir la paix. Or, s'il y a bien une chose dont l'État d'Israël a une peur tout aussi bleue, c'est justement la paix.


vendredi 11 octobre 2024

La passe d'athées



Le président ukrainien, le camarade Volodymyr Zelensky, poursuit sa tournée européenne en quête de soutien dans sa guerre d'usure afin de devenir partenaire de l'OTAN.

Dans les faits, les appuis des puissances lui sont acquis, mais comme la guerre ne va pas du tout dans le sens qu'il souhaite, il voudrait que l'aide étrangère soit augmentée. La chose paraît difficile puisque les Occidentaux – et surtout les Européens – se sont défaussés d'une large part de leurs réserves de matériel et de munitions sans que cela fasse pencher la balance en faveur de Kiev.

En d'autres termes, camarade Zelensky en est réduit à gratter les fonds de tiroirs, ce qui explique sans doute sa visite au Vatican, lequel est certes de son côté – après tout la papauté n'a-t-elle pas appuyé des nazis dans le passé? –, mais assez dépourvu sur le plan militaire.

D'un autre côté, un bon mot de la part d'un pape qui a appuyé la dictature argentine à l'époque n'est jamais superflu. Ça inspire et puis ça légitime en même temps.

Ce qu'il y a d'amusant là-dedans, c'est que Volodymyr n'est pas du tout catholique et, personnellement, je pense même qu'il est plutôt athée.

Raison de plus pour chercher le soutien d'un chef religieux…

 




 

jeudi 10 octobre 2024

mardi 8 octobre 2024

Il aurait donc dû bin dû

 




Hypercrisie

 

 

Un an après le début du énième opus de l'éternel conflit au Proche-Orient, il a bien fallu que les dirigeants occidentaux s'expriment sur la question. Sans doute à contrecœur; mais pro-Israël, quand même.

En fait, la plupart des dits commentaires ne formaient qu'un long chapelet de phrases creuses et de vœux pieux. Nulle part ailleurs cela n’était plus apparent qu'aux Stazunis. Là-bas, le président en poste et la vice-présidente sont montés au lutrin pour exprimer leur espoir que la paix revienne dans la région, mais aussi pour promettre leur soutien indéfectible au fauteur de guerre dans la région.

Il s'agit d'un illogisme, car on nous présente alors deux idées contradictoires. Le soutien inconditionnel à Israël est la principale raison pour laquelle la paix est impossible au Proche-Orient depuis plus de 75 ans. Un illogisme patent ou alors de la profonde hypocrisie.

En fait, à un tel niveau, on pourrait parler d'«hypercrisie»*.


 

* Oui, je sais: ce mot n'existe pas. Mais compte tenu de son application à une crise permanente de l'époque contemporaine et de l'ampleur que ladite crise prend chaque jour davantage, ce néologisme me semble fort à propos.

dimanche 6 octobre 2024

On n'a pas tous les jours 19 ans

 



Hier, cela faisait 40 ans que le héros national, M. Marc Garneau, décollait à bord de la navette Challenger pour une mission de huit jours dans l'espace. Par le fait même, il devenait le premier CAnadien à quitter l'atmosphère terrestre.

Douze ans plus tard, soit en 2006, il entrait sur la scène politique en se présentant dans Vaudreuil-Soulanges. Comme il s'agissait d'une circonscription majoritairement francophone, il fut battu par la représentante du Bloc québécois. En 2008, il se présentait à nouveau comme candidat-vedette pour le Parti libéral du CAnada (PLiC). Cette fois, on prit toutes les précautions et c'est dans Westmount–Ville-Marie qu'il devint député au fédéral.

Ministre des Transports dès 2015, puis ministre des Affaires étrangères, en 2021, sa carrière politique a été marquée principalement par le fait que, à l'occasion, on entendait parler de lui. Redevenu simple député à partir d'octobre 2021, il quitta cette fonction un an et demi plus tard.

Le voici aujourd'hui couvert des honneurs qui lui sont dus pour son rôle dans l'exploration spatiale. Et il faut bien dire la vérité: ces 8 jours dans l'espace auront été plus signifiants à nos yeux que ses 19 ans en politique.