samedi 9 avril 2016

Panama: les canaux sont ouverts




*L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est une organisation internationale d’études économiques. Elle joue essentiellement un rôle d’assemblée consultative.

vendredi 8 avril 2016

Atout Trump


jeudi 7 avril 2016

C'était hier…





 Qui d'entre vous se souvient qu'en juin 2012 commençait à s'élever une montagne qui allait accoucher d'une souris, dans la discorde couvant entre ses présidents, la si bien nommée Commission Charbonneau? Bien peu de gens, s'il faut en croire le résultat des dernières élections provinciales.

Qui se souvient, en outre, de la première personne à avoir témoigné devant ladite Commission? Pas grand monde non plus.

Avec votre permission, je me permettrai de vous rappeler que le premier témoin était nul autre que le bien connu Jacques Duchesneau, ex-chef de police de Morial, ex-politicien municipal, ex-candidat ayant berdulé pour ma CAQ.
Le Concombre masqué et
les berduleux

M. Duchesneau, en dépit de sa série d'allégeances, avait hérité d'une réputation d'intégrité. C'est peut-être ce qui lui a valu de disparaître de la scène politique provinciale assez rapidement.

En juin 2012, il avait révélé devant la Commission le nom de certaines firmes ayant eu un comportement douteux sur le plan du financement de partis politiques. Il était même allé jusqu'à affirmer que cet argent sale avait permis auparavant de remporter des élections.

Comme si l'argent pouvait modifier l'issue d'un scrutin...

Quant au reste de son témoignage, il avait souligné avec une certaine insistance le comportement douteux du ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation de l'époque, un certain Samer Hamad-Allah; Sam Hamad, pour les intimes.

On voit aujourd'hui que ce pauvre M. Duchesneau racontait n'importe quoi!



«Lemmy... Pour les dames.»

mercredi 6 avril 2016

mardi 5 avril 2016

Mais a' coule pas


Décidément, ça ne pouvait pas mieux tomber.

J'espère que les partisans d'Energy East vont battre leur coulpe plutôt que de l'ouvrir, la prochaine fois.

Paradis des restes



Une centaine de quotidiens, disséminés un peu partout en Occident, ont décidé de mener une enquête de longue haleine concernant les paradis fiscaux. En particulier, ils ont dévoilé les pratiques – et surtout les clients – du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, dont le rôle consiste à faciliter le placement d'avoirs étrangers dans des paradis fiscaux. Soit dit en passant, le Panama en est un.

Il a été révélé, au terme de l'enquête, que quantité de personnalités connues, tant du monde politique, sportif ou artistique, sur presque tous les continents*, ont eu recours aux paradis fiscaux afin d'y amasser leur fortune impressionnante. La chose a suscité un choc à l'échelle planétaire.

Voici en gros comment les choses se passent. Imaginons une société et appelons-la d'un nom évidemment totalement fictif, par exemple LouWE Corp. (Lou Skannen World Entreprises Corporation; NYSE: LOWEC). LouWE peut employer une grande quantité d'individus ou une seule personne, cela n'importe pas; mais supposons pour l'exemple que LouWE est une incorporation d'un seul individu.

Imaginons en outre que LouWE fait affaires avec un cabinet d'avocat, également totalement fictif, ayant pignon sur rue à Hamilton, capitale des Bermudes, un paradis fiscal bien connu, que nous nommerons Porter, Balling, Carrier & Associates (PBCA). Ce dernier crée une société, dont l'adresse est celle du cabinet, qui ne possède aucune installation autre qu'un tiroir de classeur chez PBCA.

Le propriétaire et unique employé de LouWE, lorsqu'il facture ses clients, leur demande de payer la société basée à Hamilton. Les montants sont déposés dans une banque cAnadienne et sont immédiatement transférés par cette dernière aux Bermudes, dans une de ses succursales là-bas. Une fois aux Bermudes, l'argent est désormais à l'abri du fisc cAnadien et n'est pas imposé par le fisc bermudien.

Bon, je schématise un peu, mais c'est à peu près comme ça que ça se passe. Mentionnons au passage le fait que ce système n'est pas offert aux petits épargnants qui auraient tant besoin qu'une partie de cet argent serve à la réfection de leurs infrastructures croulantes et au financement de leurs services de santé étiques.

Le scandale provoqué par ces révélations tient un peu de l'hypocrisie puisque, en 2008 déjà – faites le calcul, c'était il y a 8 ans –, nombre de commentateurs avaient imputé la crise qui avait secoué le capitalisme mondial au manque de réglementation et d'encadrement des marchés financiers avec, au premier chef, l'incroyable laxisme avec lequel les États laissent proliférer les paradis fiscaux. Même mon pote Niko s'était fait aller le clapet sur le sujet, réclamant un resserrement des contrôles.

Je vous parie que, dans 8 autres années, on discutaillera encore sur la question et que rien n'aura changé entre-temps.

Je prends les paris à du 10 contre 1.

Ah, tandis que j'y pense, soyez assez gentils pour faire vos chèques à l'ordre de LouWE Corp., Care of PBCA, Drawer 16.

Cela évite tellement de manutentions inutiles.


*Notons tout de même qu'il ne se trouve pas une seule personnalité yankee parmi les bénéficiaires dénoncés. Qu'en penser d'autre que de se dire que les millionnaires et milliardaires Stazuniens sont tous, sans exception, d'une moralité irréprochable?

lundi 4 avril 2016

Vive certaines indépendances!



Cette fin de semaine, la communauté hellène de Montréal soulignait la fête de l'indépendance, l'une des deux fêtes nationales en Grèce. Comme une part importante de ladite communauté habite la circonscription de Papineau, magistralement représentée par le fils Trudeau, il s'est invité au défilé organisé dans le cadre de l'événement.

Alors, il s'en est donné à cœur joie en serrant des mains, en embrassant les charmantes jeunes dames présentes et en allant même jusqu'à brandir le drapeau de la Grèce, sans doute la première – et seule – fois où il aura brandi un drapeau bleu et blanc.

Faut-il voir dans la présence de M. Trudeau à cette fête un appui à l'idée d'indépendance? Sûrement. Mais seulement aux indépendances bénéfiques, bien entendu. Certaines d'entre elles étant résolument délétères sont à éviter à tout prix. Si celle de la Grèce a pu apporter quantité d'avantages au monde occidental, celle du Québec – par exemple – entraînerait immanquablement des destructions et des souffrances infinies pour le genre humain, ce qui explique que tant de gens s'y opposent farouchement.

Heureusement, des guides conséquents et inspirés, comme Ti-PET, sont là pour démêler le bon grain de l'ivraie.

dimanche 3 avril 2016

Poissons!



Chanceux que vous êtes! Maintenant que les éléphants blancs des hôpitaux universitaires arrivent au terme de leur construction, des esprits bien intentionnés s'apprêtent à vous jeter de nouveaux projets insensés dans les pattes.

Le dernier en date est celui d'un nouvel aquarium pour la ville de Morial. Souvenez-vous – si vous êtes assez vieux – que la ville avait déjà été l'heureuse administratrice d'un aquarium à partir de 1967. Ladite attraction se trouvait à La Ronde et avait été ouverte dans le cadre de l'Exposition universelle. Le manque d'affluence et une longue grève des préposés, au cours de laquelle certains animaux laissés sans soins étaient morts de faim, avaient signé la fin des activités.

Si ce projet abscons voit le jour, parions qu'il y aura un déferlement de popularité les premiers temps et, au bout de quelques brèves années, vous qui vous êtes habitués à vivre sans finirez par vous en lasser.

C'est comme d'autres projets de la même eau – sans jeu de mots.

Ainsi, pour faire bonne mesure, on ramène avec un entêtement un peu maladif l'idée de recréer une équipe de baseball professionnelle dans la «métropôle». Une autre dépense somptuaire à une époque où, pourtant, les mêmes qui nous parlent de ces projets aussi ridicules qu'inutiles nous incitent à nous soumettre à l'austérité ambiante.

Cherchez l'erreur...

Ça vaut mieux que de se trouver en déficit.