samedi 23 novembre 2019

Sévir sur un plat d'argent


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On mentionne trop peu souvent à quel point appartenir à la droite est une question de principe. Pas de ces principes éculés de justice, d’égalité, de liberté, de fraternité, de démocratie ou autres fariboles du genre. Non, il s’agit de quelque chose qui a au moins le mérite d’être tangible dans l’immédiat.

On apprend que certains des principaux acteurs du putsch en Bolivie ont été assez grassement payés par les Stazunis, en récompense de leurs déloyaux services. Ainsi le général Kaliman a reçu 1 million de dollars et a décidé de prendre une retraite bien imméritée dans le pays de ses patrons. La même somme a été remise aux autres hauts commandants militaires, lesquels sont restés en poste, pour leur part, car il y a une répression impitoyable à mener. 

Par contre, les dirigeants de la police qui ont participé au putsch n’ont reçu pour leur part que 500 000 dollars chacun, preuve évidente que c’est l’action des militaires qui fut décisive dans cette prise de pouvoir illégale, comme c’est le plus souvent le cas en Amérique latine.

En effet, le processus démocratique, aux yeux de la droite, a trop souvent tendance à y déraper en faveur de régimes suspects de progressisme, aussi est-il essentiel d’apporter les correctifs nécessaires au bon fonctionnement de l’appareil politique. Et quoi de mieux que la force brute pour y parvenir?

C’est un devoir essentiel pour quiconque possède un sens moral et un compte de banque en Suisse.





Montréal vue du sol


vendredi 22 novembre 2019

Cher Jean




L’ancien premier ministre du CAnada, Jean Chrétien, errait dans les couloirs de l’édifice de l’Ouest, sur la colline parlementaire à Tawa, hier. Était-il, encore une fois, à la recherche de cette sortie en constant défilement? L’histoire ne le dit pas.

Toujours est-il que les journalistes, sans doute à court de nouvelles en cette journée, se sont résolus sans grand enthousiasme à lui braquer des micros sous le nez et à recueillir ses paroles qui en feront sourciller plusieurs.

En effet, M. Chrétien a affirmé, à travers ses habituels grommellements, qu’il n’y avait rien de répréhensible à ce que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau collabore avec le Bloc québécois afin de faire voter d’éventuelles législations. Bref, il s’est révélé ouvert à l’idée de travailler conjointement avec des «séparatisss»!

Que conclure de cette prise de position qui tranche vivement avec le type de discours que tenait M. Chrétien tout au long de sa carrière? En est-il venu à faire preuve d’un peu d’ouverture d’esprit devant les positions de ses adversaires? Entrevoit-il désormais les avantages du pragmatisme en politique? Est-ce simplement de la résignation de sa part?

Évidemment, compte tenu du brillant esprit qui fut toujours le sien, de la grande intelligence dont il a constamment fait preuve et de son extraordinaire clairvoyance, on ne peut maintenant songer un instant qu’il soit gâteux.

Non, je crois tout simplement que, après avoir choisi un lieutenant au Québec, le fils de Pierre Elliott Trudeau a maintenant son sergent au CAnada.


jeudi 21 novembre 2019

mercredi 20 novembre 2019

Forts en gueule




Homéo-sympathie




Règne au dépôt (de bilan)





Ça va mal! Ça va mal! Ça va mal! 

Oui, ça va mal chez Lowe’s, la multinationale yankee qui s’est portée acquéreur («acquéresse», en langage juridique) de RONA et de Réno-Dépôt, entre autres anciens fleurons québécois. Ça va tellement mal, qu’elle a annoncé que, en 2020, elle allait fermer ses succursales de Bécancour, Bellefeuille–Saint-Jérôme, Carignan, Granby, Nicolet, Saint-Tite, Saint-Félix- de-Valois, Saint-Lambert, Saint-Sauveur, Sorel et Trois-Rivières.

On ne sait pas encore exactement combien de personnes perdront ainsi leur emploi, mais Lowe’s a expliqué qu’elle prévoit des «charges opérationnelles» allant de 175 à 225 millions de dollars US afin de compléter les fermetures prévues.

Quel a été le déclencheur de cette décision? Apparemment, les résultats du troisième trimestre ont révélé que les bénéfices se sont élevés à 1,05 milliard de dollars US; et les ventes ont atteint 17,4 milliards de dollars US (une hausse de 2,2% sur un an). Quand je vous disais que ça allait mal!

Alors, vous comprenez bien qu’il est impossible de continuer dans de pareilles conditions et qu’il fallait donner un sérieux coup de barre, quitte à jeter des êtres humains sur la paille, une décision qui a – bien entendu – meurtri le grand cœur des gestionnaires de l’entreprise.


mardi 19 novembre 2019

Recru, mais pas cru


Aller au cabinet



Le fils de Pierre Elliott Trudeau n’aura pas de lieutenant au Québec. Certains affectent de s’en étonner, mais, dans les faits, il n’y a rien là que de très normal. Après tout, depuis quand les lieutenants sont-ils nommés par les troufions?

En attendant, Guilbeault va au Cabinet où il fera sans doute un Stephen de lui.


lundi 18 novembre 2019

La recherche de l’excellence




Son excellence, l’ambassadeur yankee auprès de l’Union européenne, M. Gordon Sondland, se retrouve, bien malgré lui, dans la situation inconfortable du personnage central dans l’enquête en destitution du président, présentement en cours.

Mais qui est M. Sondland? Un conseiller politique de haut niveau? Un diplomate de carrière? Un expert en politique internationale? Pas du tout! Sa véritable job est multimillionnaire. Il s’est enrichi dans le domaine de l’hôtellerie en Oregon. Avant sa nomination au poste prestigieux de représentant des Stazunis, avait-il déjà mis le nez en dehors de son pays? Je suppose que oui, mais je n’en ai aucune preuve.

Comment quelqu’un de totalement incompétent en la matière devient-il du jour au lendemain un des personnages les plus importants sur la scène diplomatique mondiale? Mais c’est tout simple: il lui suffit d’acheter son poste. Pas cher, en plus: à peine un petit million de dollars, plus tous les autres millions qu’il a incité d’autres à donner à Donald J. Trompe.

Mercredi, ce sous-produit de clientélisme kleptocratique doit témoigner devant le Congrès. Se portera-t-il à la défense de son patron? Mangera-t-il le morceau sur la question du trafic d’influence? Qu’il se souvienne seulement que les deux derniers ayant menti au Congrès pour protéger Donald J. Trompe – Michael Cohen et Roger Stone – sont présentement en taule.

Mettons que la position de son excellence n’est pas excellente.


dimanche 17 novembre 2019

Prince serrement




État-vice



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C’est tout de même étonnant de constater que la résolution A/C.3/74/L.62, proposée par la Russie, a été rejetée par les Stazunis. En effet, il s’agissait d’un texte condamnant le nazisme et toute forme de discrimination. Or, venant d’un pays qui vomit depuis 100 ans la «dictature communiste», on se serait attendu à ce que Washington vote en faveur d’une résolution rejetant une autre dictature.

Il semble que les dictatures ne sont pas toutes égales devant le regard justicier des Stazunis. En effet, il y eut 2 pays qui votèrent contre la résolution: eux et l’Ukraine. On sait que le gouvernement de Kiev est noyauté par des néonazis, ce qui explique que, malgré les ravages subis par ce pays de 1941 à 1944, son gouvernement actuel ait pu voter ainsi. On se demande quel est le motif sous-jacent de l’attitude yankee.

Mais il y a plus. Vous vous souvenez de tous ces pays européens qui ont – à les entendre – tellement souffert sous le joug nazi? Eh bien, ils se sont tous abstenus, jusques et y compris la Pologne!

Par contre, la plupart des pays frappés par les sanctions économiques yankees ont voté pour, ainsi qu’Israël. Dans ce dernier cas, il eut été sidérant que l’État hébreu vote contre, mais on ne peut savoir si le fait de contrarier Washington sur cette question a pu causer un certain malaise au sein de la représentation israélienne.

Quant à la photo là-haut, elle est libre de tout trucage.

Est-ce une preuve d'atavisme?


Résultats du vote ici