On a beau nager dans les hordes d’humoristes, la quantité ne vaut pas la qualité. Parmi les grands classiques de l’humour international, il y a toujours une institution qui nous fait pouffer de rire, pratiquement à tous les coups.
Je parle bien entendu de l’Organisation des nations unies (ONU). En effet, on ne compte plus les incohérences et invraisemblances loufoques dont elle nous a abreuvés, particulièrement depuis la fin de la guerre froide. Mais, cette fois-ci, elle atteint de nouveaux sommets.
On sait que la Birmanie – officiellement appelé Myanmar – n’est pas en odeur de sainteté dans le concert des nations. On reproche à son gouvernement le coup d’État militaire de 2021, l’arrestation d’Aung San Suu Kyi, l’enfant chérie de l’Occident, avec la répression qui s’en est suivie. Sans compter les exactions commises aux dépens des musulmans du temps où Aung San Suu Kyi était toujours au pouvoir. Bref, le pays est déconsidéré politiquement.
Évidemment, la population du Myanmar, qui a déjà connu un régime militaire dans le passé, n’a pas accepté le dernier coup d’État, et le pays est agité par une sourde contestation. En réponse, le gouvernement a déployé des forces dans plusieurs provinces et c’est ce qui a entraîné l’inquiétude de l’ONU.
Personnellement, je trouve ironique que l’ONU se soucie du déploiement de troupes à l’intérieur des frontières d’un pays, alors qu’elle fait preuve d’un total laisser-aller lorsqu’un certain État – que je ne nommerai pas, quoiqu’il soit nord-américain – envoie ses soldats occuper des contrées sur pratiquement tous les continents, avec l’accord forcé de celles-ci, bien entendu.
Ha! Ha! Ha! Sacrée ONU, va!
Y en a pas deux comme elle!