samedi 26 octobre 2013

Filtre à Coderre pollué





Denis Coderre, le resplendissant candidat à la mairie de Montréal a annoncé vouloir instituer, au sein de son équipe, un filtre pour l’intégrité. En effet, soucieux d’écarter toute personne soupçonnée de collusion, de corruption ou de quelconques malversations, M. Coderre a décidé d'établir un système visant à écarter toute candidature délétère.

Ledit «filtre Coderre» prend la forme d’un questionnaire à structure arborescente qui a été distribué à tous ceux et celles briguant les suffrages de la population.

Voici, en primeur, la teneur dudit questionnaire.

Question 1: Avez-vous été, à quelque moment que ce soit, membre du Parti libéral?
Question 2: Si oui, était-ce au niveau fédéral (PLiC) ou au niveau provincial (PLiQ)?
Question 3: Si vous étiez membre au niveau provincial, avez-vous travaillé au sein du PLiQ ou avez-vous été député pour cette formation politique?
Question 4: Si oui, avez-vous été membre du gouvernement de M. John James Charest?
Question 5: Si vous étiez membre au niveau fédéral, avez-vous travaillé au sein du PLiC ou avez-vous été député pour cette formation politique?
Question 6: Si oui, avez-vous été membre du gouvernement de M. Jean Chrétien ou de celui de M. Paul Martin?
Question 7: Si oui, étiez-vous alors en rapport avec M. Claude Boulay, impliqué dans le scandale des commandites, un proche de M. Denis Coderre, à l’époque président du conseil privé de la reine?

Toute personne répondant oui à la majorité de ces questions est automatiquement exclue en tant que candidate au poste de conseiller municipal et reléguée dans l’organisation chargée de la collecte de fonds de l’Équipe Coderre pour Montréal.

vendredi 25 octobre 2013

jeudi 24 octobre 2013

Kilo cru?


Le fromage d’ici s’est retrouvé au cœur de l’actualité, ces jours derniers. En effet, l’industrie laitière a exprimé quelques réserves concernant l’accord de libre-échange conclu entre le CAnada et l’Europe.

Par ailleurs, elle fut pratiquement la seule. Non seulement les laudateurs du fédéralisme ont-ils vanté l'entente, mais même le gouvernement québécois s’est montré enthousiaste. On comprend pourquoi l’opération a connu une telle ferveur.

En effet, on se rappellera à quel point un accord semblable intervenu entre le CAnada et les Stazunis nous a été favorable. Ainsi, la libre circulation des biens et des personnes a permis quantité de délocalisations vers l’Amérique centrale, tuant du même coup notre industrie légère, la fuite des capitaux dans des paradis fiscaux ainsi que la spéculation financière généralisée ayant entraîné la crise planétaire de 2008, la surévaluation du dollar cAnadien qui a tellement nui à nos exportations et le dumping de produits importés dans nos marchés qui a tellement nui à nos producteurs locaux.

Oui, le libre-échange est une belle et grande chose. Quel malheur qu’il soit constamment battu en brèche par des esprits étroits, lesquels vont même jusqu'à dénigrer le capitalisme, lequel – on le sait – est un système économique naturel qu’on pourrait presque dire voulu par dieu afin de profiter au mieux à tout le genre humain.


Allégorie du capitaliste et du fromage
(N.B.: Ceci n’est pas une souris.)

mercredi 23 octobre 2013

DERNIÈRE HEURE


Mike Duffy, le rubicond sénateur conservateur qui a été impliqué dans une affaire de dépenses illégales et de versement d’argent pas plus licite, a lâché une bombe, hier. En effet, ayant été mis en cause dans le scandale évoqué ci-dessus, et risquant d’être suspendu du Sénat – ce qui l’avait laissé relativement indifférent – sans salaire – ce qui l’indifférait nettement moins – s’est défendu devant ses pairs. Il a affirmé que c’est le premier ministre lui-même qui lui aurait d’abord signifié que ses dépenses étaient admissibles. Devant les protestations, il l'aurait ensuite personnellement obligé à rembourser et à accepter l’argent qu’on lui offrait à cette fin, de manière à étouffer toute l’affaire.

En d’autres termes, M. Duffy a ni plus ni moins affirmé que Stephen Harper était un croche, un menteur et un hypocrite.

On n’a qu’à imaginer la surprise que ces révélations ont causé sur la colline parlementaire…



mardi 22 octobre 2013

Perte nulle





Apparemment, de plus en plus de gens parviennent à vivre sans passeport cAnadien.

Peut-être est-ce aussi vrai pour «nos Rocheuses»…

lundi 21 octobre 2013

Les grandes citations du cinéma




« La nouveauté!... Mais c’est vieux comme le monde, la nouveauté! » 

dimanche 20 octobre 2013

99 pour sans


Le gouvernement cAnadien vient de décider de tomber à bras raccourcis sur la loi 99. La quoi?, répondrez-vous peut-être. En effet, tout le monde s’en fout un peu, présentement. Ladite législation avait été votée à Québec dans la foulée de la fameuse loi sur la clarté référendaire de Jean Chrétien qui, auparavant, avait été élu – et même réélu – premier ministre du CAnada, simplement parce qu’il avait juré de mettre le Québec au pas, et en dépit de ses autres déficiences.

Toujours est-il que la loi 99 avait été votée à l’époque pour affirmer que le peuple du Québec avait le droit de disposer de lui-même et qu’un vote référendaire était considéré majoritaire en faveur de l’indépendance selon la base du 50% plus un.

Le gouvernement de Stephen Harper a décidé d’intervenir auprès de la cour supérieure afin d’invalider cette loi et de retirer le droit au Québec de disposer de lui-même sous le principe que, étant une province cAnadienne, il n’a pas le pouvoir ni la juridiction d’agir en ce sens.

Ce bon M. Harper pèche cependant par courte vue. En effet, en fermant ainsi tous les recours légaux et juridiques pouvant mener à l’indépendance, il va obliger les Québécois – advenant qu’ils le veuillent un jour – à trouver d’autres moyens pour sortir du CAnada.

Par exemple – et ce n’est là qu’un exemple – des moyens semblables à ceux qui les y ont fait entrer, c’est-à-dire sans demander l’avis de quiconque et de force.