vendredi 5 décembre 2014

Amni-stie!


Jusqu'à hier, on s'est traîné les pieds afin de ne pas punir les coupables de malversation.

Aujourd'hui, on s'empresse de les amnistier.

jeudi 4 décembre 2014

0019-2



Une autre personne de race noire tuée par un policier blanc; mais à New York, cette fois, pas à Ferguson. Le lieu n'y fait pour rien; c'est toujours le même scénario. C'est comme si, une fois qu'on a le droit de porter l'étoile de shérif, on reçoit du même coup un permis de tuer.

La prochaine fois que l'un de nos vaillants représentants de l'ordre vous interceptera, un conseil: n'allez pas lui tenir tête.

Ce serait une grave erreur de croire que le permis de tuer s'arrête à la frontière.

Faire de l'argent comme de l'eau



Bien entendu, Gérald Tremblay, l'ex-maire de Montréal n'était au courant de rien, car la chose n'était pas venue à ses oreilles du fait que cela n'avait pas été porté à son attention par ailleurs totalement accaparée par ses responsabilités de maire. Quelles qu'elles fussent...

Mais, il semblerait qu'il y ait des présomptions de malversations pesant sur son bras droit de l'époque, le scintillant et éminemment sympathique Frank Zampino. En effet, certains documents porteraient des esprits chagrins à croire que M. Zampino serait intervenu de manière manifeste dans le trucage de ce qui devait être le «contrat du siècle» à Morial, soit ce qui est finalement devenu le tristement fameux scandale des compteurs d'eau.

Les manquements à l'éthique dans ce dossier impliquaient quantité de firmes d'ingénieurs, lesquelles auront sans doute eu une mauvaise influence sur le principal intéressé, dont la probité a constamment brillé du temps où il était président du comité exécutif.

Cependant, si les soupçons devaient s'avérer justes, on ne peut que se demander comment il conviendrait de sanctionner M. Zampino. Je suis sûr que le charismatique maire actuel, M. Denis Coderre, trouverait alors ce qu'il conviendrait de faire.



mercredi 3 décembre 2014

Vent du mont Schärr*

Je sais que Numéro 6 aime bien les voitures de collection. Je lui recommande un voyage à Dubaï. Pourquoi? Voyez ici (en anglais seulement, of course).

Petite recommandation au passage: il lui faut arriver là-bas avec un large porte-conteneur.


*https://www.youtube.com/watch?v=6_D_GOD9LRE

Avant que ça commence


Oui, parce que si vous vous imaginez que la guerre est terminée entre l'Ukraine et le Donbass, vous vous trompez lourdement. Il y aura peut-être une trêve cet hiver, le temps que le pognon ouest-européen permette au gouvernement de Kiev de remplumer ses forces armées durement étrillées, l'été passé. Un peu de temps aussi afin de recruter et d'entraîner d'autres néo-nazis afin d'exercer la même répression sanglante à laquelle il s'est livré jusqu'ici.

Mais vive le nazisme ukrainien! Après tout, le CAnada n'a-t-il pas voté contre une résolution de l'ONU condamnant la glorification du nazisme? Alors vive le nazisme chez vous aussi, chers petits CAnadiens!

Donc, avant que ça commence, parlons un peu du fameux vol MH17. Pas de nouvelles dernièrement? Pas en provenance des Occidentaux, en effet. Les Russes, quant à eux, n'ont pas lâché le morceau que les autres, Stazunis en tête, voudraient bien laisser sous le boisseau. Parce que les Russes savent bien que, eux, ne sont pour rien dans la destruction du Boeing de la Malaysia Airlines. Et qu'ils savent aussi que les méchants-séparatiss du Donbass n'y sont pour rien, eux non plus. Alors, ils tirent sur la ficelle en se disant que, tôt ou tard, elle finira bien par faire sortir le chat du sac.

À ce moment, le régime d'extrême droite de Kiev risquera un terrible discrédit sur la scène internationale et avec lui toute la politique de Washington. On aura ainsi une autre preuve que les Stazunis n'hésitent pas, depuis au moins le début du XXIe siècle, à détruire des avions civils pour imposer leur programme répressif.

Kiev, Ottawa, Washington, même combat: vive le nazisme!



mardi 2 décembre 2014

Paf!


C'est pas pour me péter les bretelles [paf!], et ce n'est certainement pas pour vous dire que je l'avais dit – mais c'est un fait que je l'avais dit – [paf!], mais le bon et éclairé docteur Barrette fait volte-face [paf!].

Bien entendu, «volte-face», en politique, ça ne se nomme pas comme ça. Ça se nomme «amendement» ou encore, lorsqu'on est vraiment pris les culottes à terre au pied du mur, «conciliation».

M'étonnerait pas que, avant que sa réforme soit adoptée, le bon et avisé docteur Barrette soit contraint de prendre un ton plus conciliant.

dimanche 30 novembre 2014

Miam! Miam!



La prochaine étape: secrétaire générale des Nations unies. Comme ça, on pourra dire qu'elle aura bel et bien bouffé à tous les râteliers.

Rendez-vous en 2019!