samedi 15 août 2020

Bateyes au Conseil

Le Conseil de sécurité des Nations unies, vous connaissez? Lorsque fut créée l’ONU, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les principaux pays victorieux (Chine, Stazunis, France, Russie, Royaux-Munis) ont décidé de constituer un organe interne qui prendrait toutes les véritables décisions. Non seulement les pays membres de cet organe auraient-ils la possibilité de décider des politiques astreignant l’ensemble des pays, mais en plus auraient-ils un droit de veto individuel.

Bien entendu, certains membres de l’Organisation trouvaient un peu fort de café un tel détournement du pouvoir. Aussi, afin de faire taire les critiques, les cinq grands ont décidé de laisser de la place au Conseil de sécurité à d’autres pays; sur une base temporaire, évidemment. On en compte 10, actuellement, dont certains ont des réputations plus ou moins enviables.

Serez-vous étonné d’apprendre, par exemple, qu’un des membres non permanents actuels du Conseil n’est nulle autre que la République dominicaine? «Et alors?», demanderez-vous peut-être. Eh bien, la République dominicaine est – à ma connaissance – le seul pays des Amériques à pratiquer ouvertement une forme de néo-esclavage dans les bateyes où sont entassés des travailleurs haïtiens immigrés, avec leur famille. Tous des gens qui vivent dans une misère sans nom.

Pour bien faire, le Conseil de sécurité devrait opposer un veto unanime à cette misère. Cela lui permettrait de se refaire une réputation de respectabilité.






vendredi 14 août 2020

Chope l'échoppe




jeudi 13 août 2020

Pauvre petite ministre intimidée




La ministre Catherine McKenna a dénoncé dernièrement l’intimidation dont souffrent les femmes en politique. C’est vraiment un scandale que d’apprendre une chose pareille!

Personnellement, mon cœur saigne de savoir qu’elle aurait pu souffrir de ce genre de dénigrement. Dans sa situation de pauvre petite ministre sans défense, on ne peut que voler à son secours.

Cependant, on sait que lorsque, justement, nous nous mobilisons pour défendre une juste cause, généralement sa police est là pour nous casser-gazer la gueule.


Un futur dirigeant du G7?




mercredi 12 août 2020

Noire grise




Regard Legault




mardi 11 août 2020

Les risques du métier




Ce qu’on ignore parfois, c’est que la Maison-Blanche, à Washington, capitale des Stazunis, n’est rien de moins qu’une forteresse. D’abord, un cordon d’agents secrets protège un périmètre élargi autour du terrain. Ensuite, le complexe est ceint d’une haute clôture difficile à franchir. En plus, ce terrain, à l’intérieur, est placé sous une constante surveillance, à la fois humaine et électronique. En plus, l’édifice dispose de tous les systèmes de sécurité imaginables afin d’interdire l’accès à d’éventuels intrus, quoiqu’il reste hautement douteux que l’un d’entre eux puisse se rendre si loin. Enfin, le président est littéralement entouré d’une garde personnelle armée jusqu’aux dents.

Or hier, tandis que M. Donald Trompe était en train de débiter sa conférence de presse quotidienne, un échange de coups de feu, à 200 mètres de là, a fait en sorte que les gardes du corps ont interrompu momentanément ladite conférence afin de mettre le président «en sûreté». L’a-t-on fait descendre dans ce fameux bunker dont la fréquentation l’a fait passer pour un lâche? Au demeurant, en quel endroit de la Maison-Blanche le président n’est-il pas totalement «en sûreté», y compris dans la salle de presse?

En effet, il est protégé contre des tireurs, des manifestants et des armes thermonucléaires. Mais, avec un tel incompétent à la tête de l’État, l’est-il contre un virus?


lundi 10 août 2020

Où est Jean-Charlie?




Il existe encore des pays suffisamment démocratiques pour accuser leur monarque – ou des membres de sa famille – de corruption – quand il ne s’agit pas de scandales à caractère sexuel – et pour entamer à son endroit des procédures judiciaires.

C’est le cas de l’Espagne où l’ex-roi – Jean Charles a abdiqué en 2014 en faveur de son fils Philippe VI – a dû se sauver comme un voleur – ce qu’il était –, et en jet privé, afin d’échapper à la justice. Pour l’instant, il se fait discret, de sorte qu’on ignore ses allées et venues. Il serait quelque part aux Émirats arabes unis où, entre prévaricateurs et concussionnaires, il a entretenu d’excellentes relations.

Alors, où est Jean Charles? Pas là où il devrait, en tout cas…