samedi 3 janvier 2015

Discours patraque

Patrack Obama qui porte son air farouche pour l'occasion.


Patrack Obama a mis sa belle cravate à rayures – laquelle n'est pas sans rappeler par son design le chiffon dont il aime se draper en toute occasion – et a pris un air sévère afin de dénoncer la vaillante République démocratique populaire de Corée au sujet de l'affaire Sony. Ladite affaire, d'ailleurs, nous a été servie par les médias comme s'il s'agissait d'une déclaration de guerre, scénario catastrophe s'il en est. En fait, elle n'aura servi qu'à faire patienter le public tandis que le prochain round de la confrontation Stazunis-Russie se prépare en Ukraine. L'affaire Sony, si on ose la comparer à une soirée de boxe, c'est la poupoune avec la pancarte à numéro.

Sauf qu'on ne sait toujours pas qui a effectivement piraté le site de Sony. Tout ce qu'on sait, grâce à Edward Snowden et à Wikileaks, c'est que les Stazunis – et accessoirement le Royaux-Munis –, par le biais de la CIA et du NSA, ont constitué la plus gigantesque machine de cyberespionnage et de cybersabotage de la planète.

Dans ces circonstances, vouloir nous faire croire que la vaillante République démocratique populaire de Corée puisse, dans ce domaine, leur tenir la dragée haute, c'est vraiment nous prendre pour des imbéciles.

Une fois de plus ou de moins, il est vrai...


vendredi 2 janvier 2015

Gêne au cidre




Ça s'arrose! Avec du cidre acide, pourquoi pas?

Israël a reconnu que son attaque de la bande de Gaza en 2014 était une guerre. La première qu'il a menée contre le peuple Palestinien! Ainsi, toutes les autres agressions contre cette infortunée enclave n'étaient donc pas des guerres; probablement seulement des interventions de pacification.

D'ailleurs, je ne suis pas sûr que le juste et respectueux gouvernement de Jérusalem ait raison de considérer cette action comme une guerre. Après tout, dans une guerre, ce sont surtout des militaires que l'on tue, pas vrai?

Alors quand ce sont majoritairement des civils...

jeudi 1 janvier 2015

Bonne année...




... quand même.

mercredi 31 décembre 2014

Maudite boisson!


mardi 30 décembre 2014

Poutine en or

Barack Hussein Obama qui n'a pas l'air aussi crétin que son prédécesseur.


Depuis Richard Nixon, ancien président des Stazunis ayant pris une retraite anticipée, la norme économique dans ce pays est de considérer l'or comme de l'anti-dollar. En d'autres termes, ces deux biens se trouvent aux extrémités d'un jeu de balance. Quand la valeur de l'or monte, celle du dollar baisse, et inversement.

Afin de soutenir leur monnaie, les Yankees n'ont d'autre choix que de dévaluer systématiquement l'or, et aussi le pétrole. Ce dernier pour deux raisons. D'abord parce qu'ils sont de féroces consommateurs de ce produit, et donc un pétrole meilleur marché leur coûte moins cher. Ensuite, en abaissant le prix du pétrole – et des autres produits pétroliers – , ils privent ainsi la Russie d'une importante source de revenus. Ça lui fait les pieds, à celle-là, pour refuser chaque fois de rentrer dans le rang; c'était tellement mieux du temps du gros pochard Boris.

Mais les Russes, pas aussi crétins qu'on voudrait bien nous le faire croire, se sont mis au diapason du petit jeu yankee. Effectivement, le rouble a subi une sévère dévaluation cette année. Mais même si le prix du pétrole est maintenu artificiellement bas, ils ne se font pas payer en roubles. Pas fous. Ils exigent paiement de l'une de deux façons: en or ou en dollars stazuniens.

Comme la valeur du dollar est artificiellement maintenue, ils peuvent ainsi acheter de l'or sur les marchés afin de soutenir leur économie, et à un prix relativement bas. Pendant ce temps, en Occident, les économies s'échinent à se tirer dans le pied en essayant – de la mauvaise façon – de saboter l'économie russe.

Il y a un article intéressant là-dessus, juste ici.

lundi 29 décembre 2014

Austère et se taire

En octobre 2005, on assistait au déblocage des fameux «lucides» avec nul autre que not'bon maître Lucien Bouchard en tête. Il y a une décennie, c'était le mot-valise qui ne voulait dans les faits rien dire, mais qui servait à faire taire tout le monde.

Le temps a passé depuis ces anciennes sottises, et voici que les nouvelles bêtises sont à notre porte, pas plus signifiantes, mais au moins on dirait – c'est une impression toute relative, il est vrai – que, maintenant, les gens sont moins portés à gober sans rien dire. La nouvelle mode est donc de fourguer le terme «austérité» partout et en toute occasion. Premier ministre, président du conseil du trésor, ministre des finances – quand ce ne sont pas les autres ministres qui n'ont pas à se mêler d'économie – tout le monde ânonne en cœur.

Austérité par-ci, austérité par-là, et swinguez votre compagnie!

Ce qu'on oublie toujours de mentionner, c'est que voilà un quart de siècle environ qu'on nous serre la ceinture avec le couteau sous la gorge, et qu'on n'est pas plus avancés, sur le plan de l'équilibre budgétaire, pour autant. Bref, l'austérité, ça ne marche pas!

En fait, ça marcherait peut-être, si l'argent qui ne nous revient plus n'était pas dilapidé par le gouvernement sous forme d'abris fiscaux, de ristournes, de remises et d'autres faveurs à l'endroit d'une bourgeoisie avide qui, contrairement à une légende tenace, ne veut pas du tout que l'État comprime ses dépenses, bien au contraire. Elle veut seulement que tout le fric lui revienne. De là les idées de  sous-traitance, de PPP et de privatisations qui, mises ensemble, nous coûtent plus cher que jamais.

À ce compte-là, on n'a peut-être pas, finalement, les moyens d'être austères.


dimanche 28 décembre 2014

Concussionnaires prévaricateurs apostats



En effet, ils font preuve d'une résilience extrême.

Par exemple, je suis persuadé qu'une totale absence de scrupules, d'honnêteté ou de conscience sociale ne les rebuterait pas davantage quant à leur choix de carrière.

Braves petits...