vendredi 7 octobre 2016

Là l'bêta


jeudi 6 octobre 2016

Les droits de la persane




Le nom de Homa Hoodfar n'est peut-être pas très connu, mais cette personne originaire d'Iran a néanmoins été au cœur de l'actualité, ces dernières semaines. Professeure d'anthropologie à la retraite de l'université Concordia, elle était allée dans ce pays afin d'y visiter des proches et aussi pour «effectuer certaines recherches», a-t-on dit.

Les autorités iraniennes ont incarcéré Mme Hoodfar sous prétexte qu'elle «baignait dans des activités féministes» et qu'elle collaborait avec des gouvernements étrangers aux dépens, bien entendu, de la république islamiste. Sous ces prétextes bien minces, elle a passé 4 mois en prison, et ce, dans des conditions peu enviables. On l'a même soumise à de la torture psychologique en la menaçant de retourner son corps au CAnada!

On devrait à tout le moins condamner l'Iran pour tentative de profanation de cadavre.

mercredi 5 octobre 2016

Brutes iniques

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Le Royaume-Uni a décidé de soustraire du droit humanitaire ses troupes engagées dans des conflits à l'étranger. C'est ce qu'a annoncé la première ministre Theresa May, dernièrement. Parions que cette exemption ne sera pas en vigueur dans certains pays plus ou moins occidentalisés, mais qu'elle sera résolument invoquée partout ailleurs.

Oui, car voyez-vous, les militaires britanniques étaient incommodée par les «plaintes vexatoires» déposées auprès de la justice britannique par des personnes ayant peut-être été brutalisées par les braves petits soldats de sa majesté. Alors comme on ne veut pas accroître les risques de syndrome post traumatique chez eux, il ne sera plus question de les traîner devant les tribunaux pour cause d'atrocités.

Remarquez, s'ils sont désormais affranchis de la Convention des droits de l'homme, les militaires britanniques doivent toujours respecter les Conventions de Genève. Sage précaution en effet; s'ils sont capturés, ils veulent aussi se soustraire aux retours d'ascenseur…

lundi 3 octobre 2016

Le parc, la crête et l'avalé



C'est ce dimanche que l'ancien parc de Vimy a été rebaptisé parc Jacques-Parizeau. La décision de renommer le lieu n'a pas suscité l'unanimité, comme on peut s'en douter. En effet, certaines personnes ont désapprouvé cette décision dont le but était de rendre hommage à un ancien premier ministre québécois.

Le nom du parc, à venir jusqu'à hier, était en fait, de manière sous-entendue, un hommage au colonialisme britannique. En effet, au cours de la Première Guerre mondiale, les troupes du CAnada – alors un simple dominion de l'Empire – avaient remporté une victoire sans lendemain en prenant la crête de Vimy, ce qui n'avait influencé le cours de la guerre en aucune manière. Or, peut-on supposer, le fait que cette bataille avait été remportée avec un peu moins de pertes qu'à l'accoutumée, on avait monté en épingle ce bas fait d'armes, ce qui lui avait donné une aura hors de proportion. Ainsi, rues, parcs et autres lieux-dits dans la colonie britannique d'Amérique du Nord avaient hérité du toponyme.

On comprend dès lors quelqu'un comme Bob Rae, l'ancien chef par intérim du Parti libéral du CAnada (PLiC), qui avait trouvé «insultant» qu'on pût substituer à ce qui n'était qu'une autre marque d'un assujettissement veule et consenti le nom d'une personne ayant voulu contribuer à la liberté de son peuple.

Ça, évidemment, les héritiers directs de l'Empire britannique ont de la difficulté à l'avaler.


Robert (Bob) Keith Rae