Comme on sait, le conspirationnisme est très populaire aux Stazunis. Par exemple, l'assassinat de John F. Kennedy, l'incident du golfe du Tonkin, le 11 septembre 2001, le bizarre Pizzagate ou le soutien aux groupes islamistes ont fait couler un flot d'octets sur le Web de la part de gens dénonçant des conspirations, lesquelles n'étaient pas toutes – et de loin – aberrantes.
Cependant, jusqu'à maintenant, les théories conspirationnistes émanaient d'individus, bien souvent anonymes, et non d'entités reconnues. Or voici que la dernière en date provient du Washington Post. Y a-t-elle été imaginée ou l'auguste publication a-t-elle simplement accepté d'en être à la fois la courroie de transmission et la caution morale? On ne peut y répondre pour l'instant.
Mais le fait est que le quotidien yankee a publié un article dans lequel on affirme que la Russie a aidé à l'élection de Donald Trump en «fuitant» des courriels de Hillary Clinton – ceux-là mêmes qui se sont avérés irréprochables – au bénéfice du site WikiLeaks.
Est-il besoin de préciser que ces accusations reposent sur des affirmations provenant de la CIA et que – ô surprise! – celle-ci admet n'avoir aucune preuve de ce qu'elle avance. Elle persiste pourtant en affirmant que «des personnes liées à Moscou» (sic) ont fourni à WikiLeaks ces fameux courriels.
Si la chose était vraie, avouez qu'il y aurait de quoi faire réfléchir. Cela signifierait que la Russie serait donc en mesure de faire élire qui elle veut, n'importe où dans le monde. Car si la présidence des Stazunis paraît à son tableau de chasse, qui pourrait lui résister désormais?
En tout cas, moi, je ne tergiverse pas. En prévision des prochaines élections au CAnada et au Québec, je vais écrire à Vladimir Poutine.
Peu importe qui il choisira, ça ne pourra être pire.
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