samedi 23 juin 2012

CAnada y la Transparencia!

Depuis nombre d’années, le CAnada pratique une politique d’ouverture et de divulgation qui fait l’envie du monde civilisé.

Ou pas…

vendredi 22 juin 2012

Bombe aisée de France

La Commission Charbonneau, présidée par la juge France éponyme, vient d’ajourner ses travaux jusqu’au 17 septembre prochain.

La Commission, qui a siégé sans discontinuer depuis le 8 juin dernier, soit 10 jours ouvrables, avait sans doute besoin d’une pause afin de refaire le plein d’énergie. En effet, ayant entendu une personne, sur la quantité d’autres qui normalement devraient apporter leur témoignage sur la corruption dans l’industrie de la construction, ladite Commission, certainement épuisée, a reporté à l’automne la reprise de ses travaux.

Il faut comprendre que, entre le moment de sa création et le début de ses audiences publiques, près de sept mois se sont écoulés. Il faut imaginer que, d’une certaine façon, il est tout à fait compréhensible que ces travaux, que l’on peut difficilement qualifier autrement que de préliminaires, soient interrompus après une semaine et demie d’activités.

À ce rythme, la juge Charbonneau devrait compléter son mandat juste après l’élection de Gabriel Nadeau-Dubois au sénat.

jeudi 21 juin 2012

Trudeaumanie 164

Un nouveau sondage Harris-Decima a donné de quoi réfléchir au jeune dynamique, sexy et brillant héritier de la politique à papa, le député de Papineau, Justin Trudeau.

En effet, 33% des répondants affirment être tentés de voter pour le Parti libéral du CAnada si M. Trudeau en était le chef. Les gens sondés ont donné leur appui aux autres candidats, moins connus de la manière suivante: Marc Garneau 18%; Denis Coderre 17%; John Manley 16%; Gerard Kennedy 16%; David McGuinty 15%; Mark Carney 14%; Dominic LeBlanc 13%; Martha Hall Findlay 12%; Naheed Nenshi 10%.

À n’en pas douter, avec Justin Trudeau, le PLC pourra donner son 164%!

Racisme ou méprisme?



Je ne sais si c’est du racisme de refuser de parler anglais à Montréal.

Je sais par contre que, refuser d’y parler français, c’est du mépris.

mercredi 20 juin 2012

Nouvelle campagne de peur antitabac

Le prix de la paix


Maintenant que la session est suspendue jusqu’en août et que, vraisemblablement, il n’y aura pas d’élections avant l’automne et que les concerts de casseroles se sont tus et que les vacances qui se pointent auraient pu apporter un peu de tranquillité à notre bon, compétent et intègre premier ministre John James Charest, v’la-t-y pas que la commission Charbonneau a commencé ses audiences publiques!

Vous savez, la commission que le gouvernement refusait mordicus de créer? Ben ça a l’air qu’elle va le mordicus dans le bas du dos…

Départ canon, comme on dit, car c’est nul autre que Jacques Duchesneau qui a lancé le bal en dénonçant les pratiques douteuses, en nommant les firmes qui ne le sont pas moins et, surtout, en expliquant que l’argent sale a permis dans le passé de remporter des élections. Ah oui, il a aussi remis en question le comportement douteux de notre bon ami Samer Hamad-Allah, ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, mieux connu sous le charmant sobriquet de Sam Hamad, qui lui va comme un gant.

Bref, ce pauvre John James continue à se faire écorcher sur la place publique, son administration faisant les frais de toutes les critiques, dans tous les domaines, n’ayant apparemment pas réussi, pendant ces 10 dernières années, à garder ne serait-ce qu’un petit bout de sa réputation relativement propre.

C’est à se demander ce qu’il devra faire pour acheter la paix.

Et surtout où il prendra l’argent...

mardi 19 juin 2012

Navi en eaux troubles


Madame Navi Pillay, haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies, a eu quelques mots pour blâmer le gouvernement de John James Charest, et surtout sa loi 78, qui «restreignent la liberté d’association».

Évidemment, madame Pillay s’est attiré les foudres du gouvernement Harper – eh oui, John James n’est-il pas un ancien conservateur? Et peut-être pas si ancien que ça… – en la personne de Christian Paradis. Ce nom ne vous dit rien? Le quidam est un total inconnu dans le paysage politique? Vous êtes enclin à penser que je viens de l’inventer et que personne en poste à Ottawa ne porte ce nom?

Détrompez-vous!

Christian Paradis n’est nul autre – ou peut-être autre nul – que le bras droit de Stephen Harper au Québec. Combien de bienfaits ne lui doit-on pas, à lui et à son illustre chef, d’ailleurs…

Le populaire monsieur Paradis a trouvé «étrange» et «préoccupante» la sortie de madame Pillay, soulignant qu’elle aurait mieux fait de parler de ce qui se passe en Iran ou en Syrie. Évidemment, étant de droite, il ne pouvait savoir que madame Pillay et son haut-commissariat en parlent constamment. Après tout, Christian Paradis n’est qu’un conservateur, lesquels ne sont pas toujours choisis pour leur vaste connaissance de la réalité.

En outre, monsieur Paradis, du tréfonds de sa maîtrise de la chose politique, devrait savoir que les libertés s’effritent vite et qu’il est beaucoup plus facile de les préserver que de les restaurer.

Mais il est vrai que, au rang des priorités conservatrices, les libertés, les droits de l’homme, la dignité et même la démocratie…

lundi 18 juin 2012

Pub licite

On se couchera pas tard!

Invité mystère

Qui est ce mystérieux personnage dont la photo ouvre la présente chronique?

Premier indice : il se prénomme Philippe.

Il faut noter que l’étymologie de ce prénom signifie « qui aime les chevaux ». Remarquez, dans le contexte, ça n’a rien à voir, mais tout de même ça se place très bien dans la conversation.

Deuxième indice : son nom de famille est Kemel.

Et contrairement à la tenace légende populaire, il ne s’agit pas d’une coquille par rapport au mont Kemmel de Flandres-Occidentales, Philippe Kemel n’étant même pas belge.

Troisième indice : Marine Le Pen.

En effet, Philippe Kemel est celui qui, lors des toutes récentes législatives françaises, a fait perdre son siège à Marine Le Pen du Front national dans le Nord–Pas-de-Calais.

Apparemment, il n’y a pas qu’au Québec que le vent tourne contre la droite.

Pas trop tôt…