vendredi 2 novembre 2018

Go Legault!


jeudi 1 novembre 2018

Bon retour, Monsieur Skannen!


La misère des riches

Gunther IV


On se doute bien que la misère des riches n’est pas matérielle. Mais il peut exister chez eux une misère morale. C’est-à-dire, en d’autres termes, une absence de morale ou, à tout le moins, de mesure dans leur appréciation de la réalité du monde qui les entoure.

Ainsi, il existe des animaux qui sont infiniment plus riches que ne le seront la large majorité des êtres humains. Le plus fortuné d’entre eux s’appelle Gunther IV et serait à la tête d’une fortune de 372 millions de dollars US.

En effet, lorsqu’elle décéda en 1991, la comtesse autrichienne Carlotta Liebenstein laissa sa fortune de 80 millions de dollars US à son chien Gunther III, le géniteur du susmentionné. Le tuteur testamentaire se démena tant et si bien afin de faire fructifier ce montant que le «fils» de Gunther III reçut un héritage largement supérieur.

Gunther IV est donc maintenant l’heureux propriétaire de demeures cossues en Floride et aux Bahamas, entre autres. Il semble même qu’il a développé un goût pour les truffes blanches et qu’il aime bien manger quotidiennement du caviar.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 821 millions d’êtres humains souffraient d’une carence alimentaire, en 2017, soit une augmentation de 2,1 % par rapport à 2016. Cette tendance, semble-t-il, risque de s’accentuer dans les prochaines années, en particulier à cause de la détérioration des sols, de la croissance démographique et des changements climatiques.

Pauvre Gunther IV, peut-être devra-t-il bientôt se contenter de vulgaire filet mignon…



mercredi 31 octobre 2018

L'art de se faire reculer



Avez-vous remarqué à quel point c’est le grand recul un peu partout, à l’exception peut-être du Québec? Oui, je dis que le Québec est une exception, car il y a des années qu’il a entamé ce mouvement vers la droite. D’abord, plus d’une décennie de règne du Parti libéral du Québec (PLiQ) et maintenant l’ineffable régime de ma CAQ. Bonnet blanc et blanc bonnet, s’il en est.

Là où les choses prennent un tournant nettement plus dangereux, c’est dans certains pays européens et latino-américains, surtout, mais aussi ailleurs dans le monde où le vent tourne résolument vers la droite et l’extrême droite. Le meilleur exemple a été, tout récemment, l’arrivée au pouvoir d’un fasciste avoué en la personne de Jair Bolsonaro, au Brésil. C’est sans compter le retour en force des régimes autoritaires là d’où on croyait les avoir chassés depuis la Deuxième Guerre mondiale; Pologne et Hongrie n’en sont que deux exemples. La tendance est présente même en Allemagne où le gouvernement de droite d’Angela Merkel est considéré par beaucoup d’électeurs comme étant «trop à gauche» (sic).

C’est sans compter non plus les mouvements de contestation qui sont alimentés, et financés, par la bourgeoisie néo-libérale là où des gouvernements plus ou moins progressistes s’accrochent encore au pouvoir du bout des doigts.

Ne nous abusons pas, il ne s’agit pas de coups de force politiques qui amènent ainsi les fascistes populistes au pouvoir. Non, il s’agit du résultat d’élections tout ce qu’il y a de régulières au cours desquelles les pauvres petits pauvres, en esprit tout au moins – qui vont d’ailleurs le rester toute leur vie –, ont décidé de voter dans le même sens que ceux qui les maintiennent dans leur état de sujétion. Bref, c’est la preuve que la démocratie fonctionne… à sens unique.

Comme on dit dans le transport du commun: «Avancez par en arrière.»