samedi 12 juillet 2025

Industrie minière

 



La Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel, signée à Ottawa en 1997, est en vigueur depuis 1999. Elle stipule que la fabrication, le stockage, le transfert et, bien entendu, l'utilisation de mines antipersonnel sont désormais interdits.

Parmi les pays qui n'ont pas ratifié la Convention, on note les Stazunis et Israël, bien sûr, ainsi que la Russie et la Chine; mais aussi les deux Corée, l'Égypte, l'Iran, la Libye, la Syrie et le Vietnam, qui ont eu à souffrir au fil des ans de la présence de ces mines sur leur territoire.

Encore plus grave, voici qu'on apprend que certains pays songent maintenant à se retirer de la Convention. En effet, les nations limitrophes de la Russie (Pologne, pays baltes, Finlande et Ukraine) songent à se doter de telles armes afin de se défendre contre «l'invasion russe», même si celle-ci devait ne pas exister.

Évidemment, comme les mines antipersonnel étaient une arme de pauvre, nombre de pays riches se sont plu à jouer les humanistes en adhérant à la Convention. Mais aujourd'hui, alors que la guerre coûte de plus en plus cher, des armes bon marché deviennent tentantes au vu des budgets limités. C'est pas tout le monde qui, comme le CAnada, a les moyens de se payer des F-35 entre 140 et 170 millions de dollars pièce.

Bref, devant l'inflexibilité des coûts, la morale des gouvernements reste d'une souplesse exemplaire.

Quelque part, ça doit compenser…

vendredi 11 juillet 2025

jeudi 10 juillet 2025

mercredi 9 juillet 2025

Coup des tas

 



On a appris, hier, qu'un groupe, dont des militaires cAnadiens, s'entraînait afin de créer une milice antigouvernementale dans le but de conquérir un territoire du Québec.

Inutile de dire que la Gendarmerie royale du CAnada (GRC), qui avait ces conspirateurs à l'œil depuis deux ans, s'est conséquemment empressée d'agir. Il est vrai que le groupe en question ne comptait pas un tas de fanatiques; ils étaient seulement quatre. Mais, comme on dit au sein de la GRC: «À vaincre sans péril, on évite les ennuis.» Dès lors, la bande a été incarcérée. Sans doute, à l'heure actuelle, les quatre sont-ils interrogés pour complément d'enquête.

La suite des événements est prévisible. Si la milice antigouvernementale qu'ils prévoyaient créer était dirigée contre le gouvernement du CAnada, il est prévu qu'ils soient incarcérés pour une période qui sera décidée à l'issue de leur procès. Si, par contre, ils visaient de nuire exclusivement au gouverne-ment du Québec, ils seront probablement promus avec tous les honneurs réservés à leur grade.



dimanche 6 juillet 2025

Plaît comme une galette

 


vendredi 4 juillet 2025

Mots dits

 

par le prof Skannen



Cette année, le 4 juillet, fête de l'indépendance des Stazunis, coïncide avec l'adoption de la Loi sur le financement de l'État voulue par Donul Trompe. Essentiellement, ladite loi augmente les dépenses militaires – comme d'habitude – et la dette du pays, en même temps qu'elle réduit les impôts des plus fortunés et le filet social de tous les autres.

Dès lors que la richesse se concentre entre un nombre réduit de mains et que s'accroissent les ressources de l'appareil répressif, on peut en conclure que, dans les faits, se développe un déséquilibre structurel entre privilégiés repus et démunis revendicateurs, lequel mène vers un déclin, sinon la décadence.

D'autres empires sont déjà passés par là. Mais, ça, c'est une autre histoire; qui est toujours la même.

 


 


jeudi 3 juillet 2025

L'Office par en arrière

 



Nouveau battage au sujet de questions insignifiantes concernant la protection de la langue française. Cette fois, il s'agissait de l'affichage des autobus montréalais encourageant la petite équipe de hockey locale, qui se lisait: «Go, Habs, go!»

En français, cela se voulait un encouragement pour les «Habs», surnom anglophone donné, par mépris, à l'équipe en question. Quel mépris? Le «Habs» était une abréviation de «habitants», le nom qui autrefois désignait les cultivateurs francophones de la vallée du Saint-Laurent. Mais, dans son utilisation plus récente, l'expression équivalait essentiellement à «culs-terreux».

Or, quelqu'un avait protesté auprès de l'Office québécois de la langue française (OQLF) pour faire interdire l'usage de l'anglais dans ce contexte. Une intervention ressemblant davantage à une quelconque foucade qu'à une plainte légitime.

Dans un premier temps, la société de transport avait suggéré d'afficher «Allez, Canadiens, allez!» Mais voilà que l'OQLF tranche bravement et décide que le «Go» est tout à fait acceptable, en français.

Ainsi, la plainte a été rejetée de manière définitive, en attendant la prochaine tocade. Mais tout cela, bien sûr, n'est que du combat d'arrière-garde.

Et même ça, la langue française ne peut le gagner.

mercredi 2 juillet 2025

Montréal vue du sol

 


mardi 1 juillet 2025

Le sens



Curieusement, peu de gens se sont demandé, en Occident tout au moins, pour quelle raison Israël, un pays assez peu renommé pour son pacifisme, a accepté si rapidement le cessez-le-feu soi-disant proposé par les Stazunis.

Comment dites-vous? Parce qu'Israël voulait la paix? Permettez-moi d'envier votre sens de l'humour et votre don de la répartie hautement spirituel.

Non, selon des sources généralement bien informées, si Tel-Aviv a accepté, après l'avertissement yankee servi à l'Iran, de cesser ses bombardements, c'est parce qu'Israël s'est pris une raclée beaucoup plus sévère que prévu.

Alors que l'on croyait le pouvoir affaibli à Téhéran, il semble qu'il était encore assez solide pour se défendre avec opiniâtreté. Tout au moins s'il faut en croire cet article.



 

Happy CAnada!


 

lundi 30 juin 2025

Capitule CAnada

 



Vous connaissez la dernière du «Capitaine CAnada», M. Mark Carne(y)?

Figurez-vous que, pas plus tard qu'hier au soir, ce dernier a décidé d'annuler la taxe sur les services numériques qui devait entrer en vigueur aujourd'hui. Washington voyait d'un très mauvais œil qu'un pays étranger pût oser taxer ses multinationales du numérique, aussi Donul Trompe avait-il décidé, vendredi dernier, de mettre un terme aux négociations concernant les fameuses barrières douanières appliquées aux importations cAnadiennes.

Tout de suite, Ti-Mark s'est étalé devant la présidence yankee et a ainsi renoncé à faire payer leur juste part aux exploiteurs du Web. Tout un défenseur des intérêts cAnadiens, à la veille de la fête nationale de son pays, véritable symbole de fierté d'un océan à l'autre!

Quelle leçon doit-on tirer de ce grossier opéra bouffe? Eh bien, les Yankees savent maintenant qu'il suffit de donner du poing sur la table pour que le CAnada se couche; alors, imaginez qui va céder sur toute la ligne, côté barrières douanières…

Quant aux CAnadiens, une fois que les Stazunis les auront dépouillés, leur gouvernement viendra leur expliquer à quel point ils auront été gagnants dans l'affaire.

Il faut dire que, au Québec, on connaît cet air de la chanson libérale.

dimanche 29 juin 2025

Brutanniques

 



Évidemment, ça la fout mal. La nomination de Mme Blaise Metreweli à la tête des services secrets britanniques suscite une certaine polémique. En effet, son grand-père a espionné au bénéfice de l'Allemagne nazie pendant la guerre.

Cela évoque, bien sûr, l'impérialisme dans sa forme la plus sauvage: les agressions territoriales, la guerre, l'asservissement de peuples, leur exploitation proche de l'esclavage, quand il ne s'agissait pas de génocide pur et simple.

Et les nazis n'étaient pas mieux.


vendredi 27 juin 2025

Contrats contraints

 




jeudi 26 juin 2025

16 pour sang

 



On connaît la romance. Le président des Stazunis, M. Donul Trompe, se plaint depuis des années que l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) profite de ses largesses. À l'entendre, son pays assume les coûts de l'Organisation presque au complet, alors que les autres membres ne paient pas leur juste part.

Alors, pour amadouer le fier-à-bras, les partenaires de l'OTAN ont décidé de consacrer 5% de leur produit intérieur brut (PIB) aux budgets militaires. Pour mettre les choses en contexte, notons que, jusqu'à maintenant, le CAnada n'y dépensait que 1,4%. Lorsque la décision a été prise d'accepter une hausse majeure des dépenses militaires, personne n'a pensé à demander au premier ministre cAnadien, M. Mark Carne(y), où il entendait prendre l'argent. Dans les subventions aux pétrolières? Dans les paradis fiscaux? Dans la pleine application de la fiscalité aux grandes entreprises?

Mais bien sûr que non! L'argent sera réaffecté depuis les budgets réservés au logement, à la santé, à l'éducation et aux autres composantes du filet social. Oui, car, voyez-vous, il est de tradition dans le cadre d'une économie capitaliste d'aller prendre le plus d'argent là où il y en a le moins.

D'autre part, il faut aussi noter que les Stazunis contribuaient pour leur part à environ 16% des budgets totaux de l'OTAN, en 2024. Une aubaine quand on songe que l'OTAN suit aveuglément 100% de leur politique.




mercredi 25 juin 2025

Montréal vue du sol

 


mardi 24 juin 2025

Mots dits

 

par le prof Skannen



La fête nationale du Québec est célébrée le 24 juin. Bien sûr, cette date renferme une grande valeur symbolique depuis la nuit des temps. En fait, à la préhistoire, on soulignait déjà tout particuliè-rement les solstices, qu'ils soient d'hiver ou d'été, comme en font foi les nombreux monuments cyclopéens datant du néolithique ou de l'âge du bronze.

En effet, le 21 juin – on le sait – est le jour le plus long de l'année. Mais ce n'est que trois couchers de soleil plus tard que l'on peut constater à l'œil nu – le premier instrument d'observation astro-nomique des humains – que les journées com-mencent à raccourcir. Dès lors, nos très lointains aïeux cherchaient à prolonger la durée de la lumière pour conjurer le retour de l'obscurité, d'où les fameux feux de la Saint-Jean.

Est-ce parce qu'il est étroitement associé au personnage du Christ
, personnification de la lumière – c'est son cousin, après tout –, que le 24 juin fut, dans le calendrier chrétien, attribué à Jean le baptiste? Je n'en serais pas étonné.

Toujours est-il que Jean est mentionné dans les Évangiles et dans le Coran, comme l'est Jésus. Chose amusante, il est aussi mentionné dans des chroniques anciennes, ce qui n'est pas le cas du Christ. Et qui était ce Jean le baptiste? Il semble qu'il avait deux fonctions principales. D'une part, il aspergeait d'eau les gens qui en faisaient la demande; de l'autre, il gardait des moutons. On se doute de laquelle de ces deux activités il tirait sa subsistance.

Ainsi, dans le folklore québécois, Jean fut souvent représenté accompagné d'un mouton, animal qui fut longtemps le totem du peuple québécois. Les ovins, n'est-ce pas, sont doux, pacifiques et soumis. C'est donc à la fois pour assumer une certaine tradition et pour renverser les idées reçues que, au cours des années 1960, le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) adopta le logo représentant le profil d'un bélier stylisé. Un bélier, c'est-à-dire un défenseur du troupeau, lui-même déjà beaucoup moins pacifique ou soumis.

Alors, comme toujours à pareille date, les vœux sont de rigueur. Tout d'abord, je vous souhaite une bonne Saint-Jean. En espérant – comme chaque année – que ce soit la dernière au sein du CAnada.



lundi 23 juin 2025

Le suivi et le suivant



L'autre jour, je suis tombé sur un article intitulé Est-ce qu'Israël contrôle l'Amérique, ou est-ce l'Amérique qui contrôle Israël? La réponse à la question semblait évidente, compte tenu de l'importance respective des deux pays. Bien évidemment, les Stazunis étant plus riches, plus puissants et plus influents, ce sont eux qui, en toute logique, devaient mener dans cette dyade.

Or voici que les événements à l'international donnent un éclairage nouveau sur cette question. On se souvient que c'est Israël qui, le premier, a commencé à bombarder l'Iran. Or, pour une rare fois, l'agressé a riposté, de sorte que des civils ont été victimes, à Tel-Aviv entre autres, de la réponse somme toute musclée. C'est alors que Washington a décidé d'entrer dans la danse, comme l'aurait fait tout bon lieutenant aux ordres de son supérieur lorsque ce dernier se trouve en difficulté.

C'est Jacques Brel qui chantait autrefois «qu'il est plus humiliant d'être suivi que suivant». Je ne saurais dire si je suis d'accord là-dessus. Ce qui est certain, c'est qu'il n'y a d'honneur ni pour l'un ni pour l'autre.