samedi 15 février 2020

Une presse libre… de tout faire




Ce n’est pas pour rien qu’on nous serine constamment que – quelle chance nous avons! – nous vivons dans une partie du monde servie par une presse libre et indépendante.

Ainsi, chaque fois que les médias, écrits ou autrement, relayent unanimement une information, on ne peut douter de la véracité de cette dernière. En effet, un tel concert, si bien accordé, ne peut être possible que si l’information convoyée est exacte. 

Il est vrai que l’autre explication serait quelque peu gênante. Pour ce faire, il faudrait que l’information soit non plus recueillie, mais produite – ou à tout le moins adaptée – par une instance quelconque.

Or on sait que la plupart des médias au CAnada et au Québec, grâce à la concentration, sont contrôlés par une demi-douzaine de groupes de presse (Bell Media, Shaw Media, Rogers Medias, Quebecor, Transcontinental, Torstar Corporation), plus la Canadian Broadcasting Corporation. On sait aussi que, mises à part leurs petites rivalités pour accaparer des parts de marché, ils collaborent entre eux dans le cadre de différents partenariats.

Alors, une presse libre?

Il est vrai que, aux yeux de certains, la liberté, ça ne se partage pas.


vendredi 14 février 2020

Le clown est péquiste II




L’humoriste Guy Nantel, qui brigue présentement la chefferie du Parti québécois, a révélé dans Je me souviens… de rien, un ouvrage qu’il a rédigé, des choses assez surprenantes.

Entre autres, il y affirme être prêt à revoir la loi sur l’affichage, afin de tenir compte du caractère multiculturel de Montréal. Comme si les commerçants du centre-ville n’en faisaient déjà pas assez à leur tête…

De plus, advenant qu’il fasse l’indépendance, il voudrait conférer à l’anglais un statut de langue nationale minoritaire. Bin, qu’il commence par faire l’indépendance et on tiendra un référendum là-dessus. À condition, je suppose, que les gens en veulent un..

Et si toute cette salade indigeste ne suffisait pas, il envisagerait également l’ajout d’un symbole anglais sur le drapeau d’une éventuelle république du Québec. Comme ça, il aura l'air de celui de la ville de Montréal.

Déjà, j’ai été renversé quand j’ai pris connaissance de tout ceci. En effet, compte tenu de son élocution, j’ignorais qu’il sût écrire.

Quant au drapeau, je propose la version ci-dessous qui met bien en évidence ce que nous avons le plus souvent vu en provenance du CAnada anglais et ce qui le résume si bien.





«C Series» noire




À une époque, Bombardier demandait à ses employés œuvrant à la fameuse «Série C» de rouvrir leur convention collective – à la baisse, évidemment. Elle leur promettait alors, une fois que le projet d’avion commercial décollerait – sans jeu de mots –, qu'ils décrocheraient le pactole.

On connaît la suite. À force d’administration chaotique et partiellement compétente, tout le projet s’est écrasé lamentablement– sans davantage de jeu de mots. À tel point que la majorité des actions ont été cédées à un constructeur rival, Airbus, qui a rebaptisé l’appareil le A220, lequel a, malgré tout cela, affiché, à l’automne 2019, des défauts de construction.  

En plus de l'apport, plus ou moins volontaire, des employés de Bombardier, on sait que les gouvernements – celui du Québec, surtout – ont largement contribué de manière directe ou indirecte au projet. Rien qu’en 2016, au moment de la cession d’actifs à Airbus, Québec avait investi 1,3 milliard de dollars, afin de maintenir sa participation; minoritaire, bien évidemment.

Pour sa part, c’est un total de 7 milliards de dollars que Bombardier a engloutis dans ce naufrage lamentable, avant de retirer ses billes du projet en date d’hier. 

Conclusion? 

D’abord, souvenez-vous de cette histoire, et des promesses d’origine qui l’ont accompagnée, la prochaine fois qu’on essaiera de gagner votre appui pour un autre projet mirobolant au succès assuré.

Ensuite, souvenez-vous-en, lorsque quelqu’un – pas toujours du secteur privé – vous incitera à revoir vos conditions de travail à la baisse.

Temporairement, bien sûr…


jeudi 13 février 2020

Pauv' souris*



* La rédaction, ne reculant devant aucune dépense, offre à nos distingués lecteurs un deuxième titre à cette chronique: Chauve-souris, tu m'inquiètes.



À ma zone




mercredi 12 février 2020

Gros fils du fils





Hihidjab!




«Afghanistan.
Surprise à Kaboul: la serveuse est un robot (avec hidjab).»


Un robot servant aux tables dans un restorapide de Kaboul. Déjà, c’est sexiste, parce que l'on considère que ce robot doit être une femme. Ensuite, c’est crétin, parce qu’on lui a formé la tête comme s’il portait un hidjab.

En fait, c’est tellement ridicule qu’on ne sait plus si c’est drôle ou tragique.

Je me demande s’il ôte ses chenilles quand il va prier à la mosquélectronique.


mardi 11 février 2020

lundi 10 février 2020

Lascar capote*





* Comme dans le verbe «capoter» et non dans le sens de préservatif.

Alarme à l’armée




C’est tout de même bizarre que le seul, dans cette photo, qui soit à peu près svelte et léger est aussi le seul civil.

Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée quand les soldats commencent à se prendre pour des flics...


dimanche 9 février 2020

Souriez pour la caméra!




Il aurait été repéré par une caméra, suivi par un drone et immobilisé à l’aide d’une porte automatique.

Il paraît même que ce serait une mine antipersonnel nouveau genre qui l’aurait avalé.

Mais ça… Est-ce que ça se peut, d’abord?

Pour la caméra, je veux dire…


La personne avant toute chose

En passant, certaines personnes se sont étonnées de voir avec quelle rapidité le fils de Pierre Elliott Trudeau s'était fait pousser une barbe. Pourtant, quoi de plus facile quand on est plein de fertilisant?


Que dire de moins?




Vous vous souvenez de la première fois que des installations militaires yankees ont été attaquées par l'armée d'une nation ennemie depuis la Deuxième Guerre mondiale? 

Indice: c’était il y a un mois de ça, le 8 janvier 2020. À l’époque, les comptes rendus diffusés en Occident ne faisaient mention d’aucune perte de vie. Tout au plus admettait-on quelques blessures et de légers dégâts.

Bien entendu, dans le même temps, les Iraniens annonçaient avoir causé plus de 80 morts et avoir blessé presque 200 personnes, en plus de destructions étendues. Mais, évidemment, comme les Iraniens ne sont pas des Yankees, il est hors de question d’accorder le moindre crédit à ce qu’ils racontent.

Bennie Gordon Thompson
Depuis, quelques individus qui y croient encore ont tenté de connaître la vérité. Ainsi, le représentant à la Chambre Bennie Gordon Thompson a logé une demande dans le cadre de l’accès à l’information afin de connaître l’étendue des pertes lors de la fameuse attaque et le Pentagone lui a répondu que l’armée US avait subi 139 pertes de vies, sans compter 146 blessés. En plus, 15 hélicoptères, 2 avions-cargos et 3 drones avaient été «gravement endommagés», sans doute une ellipse signifiant que quelques pièces de ces appareils seront récupérables après nettoyage.

Mais ce qu’il y a de plus frappant dans le cas de M. Thompson, qui préside le Comité sur la sécurité nationale, c’est qu’un membre du gouvernement ait à insister afin qu’on lui révèle ce genre de chose.

Vous croyez que ce même gouvernement vous dira la vérité à vous?