samedi 29 juin 2013

Jim Papineau




Saviez-vous que le chef de la Banque mondiale s’appelle Jim Yong Kim? Saviez-vous que, en outre, il est doué d’un esprit de clairvoyance équivalent à celui du commun des mortels, ce qui est somme toute relativement rare chez les grands bourgeois?

Dernièrement, mon pote Jim a expliqué à des journalistes dégoulinants d’admiration qu’aucun pays n’est à l’abri des troubles sociaux. Évidemment, il faisait allusion au Brésil et à la Turquie. Il aurait pu aussi parler du Chili ou de l’Égypte, entre nombre d’autres, et même, s’il s’était réveillé l’an passé, du Québec.

En outre, ce qui est encore plus admirable, il semble avoir trouvé ça tout seul!

Apparemment, les actions unilatérales d’institutions semblables à la sienne, comme le chômage accru causé par la mondialisation, le sabotage systématique du filet social, le vol éhonté des fonds de retraite, les privatisations à outrance et la financiarisation des intérêts privés avec de l’argent public – bref, le capitalisme sauvage qu’on appelle surtout néolibéralisme –, finissent par rencontrer l’opposition d’un nombre croissant de citoyens. Tombant des nues comme une plume d’ange, il s’en est rendu compte, mais il n’a pas l’air de comprendre pourquoi.

Si aucun pays n’est à l’abri des crises, c’est surtout parce qu’il y a partout des gens comme lui.

Ça ne prend pas une tête à Papineau pour comprendre ça, il me semble...

vendredi 28 juin 2013

mardi 25 juin 2013

L’éducation rend sourd



L’OCDE a déclaré que le CAnada est le pays au monde où les gens sont le plus instruits. Évidemment, on ne peut pas toujours être le «plusse meilleur» tout le temps dans tous les domaines. Cette année, un an après le printemps érable – quel hasard, tout de même! –, c’est celui où on est le plus éduqué.

Et le mieux, sans doute.

Ce qui m’étonne là-dedans, c’est que, dans des pays où l’éducation est nettement moins accessible, les gens se laissent moins facilement rouler dans la farine.

Serait-ce parce que l’éducation est comme la masturbation? 

lundi 24 juin 2013

Happy St. John the Baptist!


 Braves petits Québécois, passez une Happy St. John! Oui, avec la déliquescence qui touche la fibre nationale, j’ai pensé que cela vous ferait plaisir de vous faire souhaiter une bonne fête nationale dans la langue qui est de plus en plus de mise de nos jours.

Songeons d’ailleurs un instant à toute la symbolique rattachée à la fête: saint Jean-Baptiste. En d’autres termes, un meneur de moutons privé de sa tête. Ce n’est pas sans nous rappeler le type de gouvernement que nous avons présentement...




Bref, il ne faut pas se demander qu’est-ce qu’on fait ici, en 2013, largués comme on ne l’a pas été depuis la Grande Noirceur. Trouvons un réconfort certain à la pensée que les illuminés du temps jadis ne sont plus ici pour troubler notre sommeil.




Dans une semaine, nous aurons le plaisir d’aimer le CAnada. À ce moment, nous serons moins soûls, mais plus lucides.