samedi 17 juin 2017
vendredi 16 juin 2017
Propagande haineuse
Dans un article récent, publié sous la plume de Mme Hélène Buzetti, Le Devoir a révélé l'étendue des crimes à caractère haineux au CAnada. Par «crime haineux», on entend des délits commis aux dépens des personnes en fonction de l'appartenance de ces dernières à une race, une culture ou une religion. Il est à noter que les crimes haineux imputables à l'orientation sexuelle sont en baisse, mais que les autres sont en nette augmentation partout au CAnada.
Là où les révélations intéressent particulièrement, c'est par rapport au classement des villes et régions dans ce palmarès assez peu reluisant. Par exemple, il est notable que 7 des 10 villes où des crimes de ce type ont été déclarés se situent en Ontario-la-pure. Par ailleurs, en gardant le chiffre 10 à l'esprit, on remarque qu'aucune des 10 villes où sont commis le plus de crimes haineux ne se trouvent au Québec, Montréal tombant au 11e rang.
Plus fort encore, Ottawa, cette ville symbolisant la diversité et le multiculturalisme tolérants cAnadiens occupe de 5e rang, tandis que sa vis-à-vis de l'autre côté de la rivière des Outaouais, Gatineau, arrive au 19e rang.
Désormais, vous saurez quoi répondre lorsqu'un pharisien de passage décriera le Québec au sujet de sa prétendue xénophobie. C'est au CAnada qu'on observe le plus de d'intolérance.
Et l'étude dont parle Le Devoir n'aborde même pas la question de l'intolérance aux dépens des francophones. Curieusement, il appert que cela ne concerne pas la criminologie.
Cela relève davantage de l'ethnologie, dirait-on.
jeudi 15 juin 2017
Échec et Mattis
Le chef du Pentagone s'appelle James Mattis. Autre fait méconnu, dernièrement celui-ci a fait une sortie à propos de l'état d'impréparation de l'armée yankee. Devant la Commission des forces armées de la Chambre des représentants, il s'est fendu d'une diatribe où il a souligné la faible aptitude au combat de l'armée US.
Notons en passant que, après les prestations assez peu convaincantes de cette immense machine de guerre, depuis le Vietnam jusqu'à la Syrie, en passant – est-il besoin de le rappeler? – par l'Afghanistan et l'Irak, il était temps que quelque quidam s'en rende compte.
Là où il a commencé à déraper, c'est lorsqu'il a évoqué les causes de cette évidente impuissance. Selon lui, il s'agirait de la limitation des budgets qui aurait amené la baisse d'efficacité des forces armées de son pays. Or, ce bon M. Mattis semble perdre de courte vue que les budgets des Stazunis à eux seuls représentent plus du tiers des dépenses militaires de la planète tout entière! Si on additionne celles de la Chine, de l'Arabie saoudite, de la Russie, du Royaume-Uni, de l'Inde, de la France et du Japon (par ordre décroissant d'importance), on arrive à l'équivalent de ce que les Stazunis dépensent. Alors – et sans vouloir contredire le bon M. Mattis –, il est difficile de croire que l'inefficacité de l'armée US est due à un manque de moyens.
Prenons par exemple les Talibans, qui tiennent tête aux Yankees et à leurs alliés, afghans et autres, depuis 16 ans. Je me demande à combien se chiffre leur budget militaire, eux.
mercredi 14 juin 2017
mardi 13 juin 2017
Victoire facile
La guerre contre le terrorisme que mènent actuellement les Stazunis a connu un tournant. En effet, un groupe combattant en Syrie a été rayé de la liste des organisations terroristes par Washington. Quelle belle victoire, n'est-ce pas?
Il s'agit ici du tristement célèbre Front al-Nusra ayant fait partie de l'État islamique jusqu'en avril 2013, époque à laquelle il s'en est séparé pour joindre ce qui est connu en ce moment sous le nom de Daech. Depuis ce moment, le Front al-Nusra a progressivement montré patte blanche, affirmant entre autres que ses ambitions se limitaient au renversement de régime en Syrie et changeant de nom à deux reprises (Jabhat Fateh al-Sham, en 2016, et Hayat Tahrir al-Sham, récemment).
Dans un dernier temps, rompant en apparence avec Daech, le Front al-Nusra s'est affilié à la Brigade Zenki, une unité jugée «modérée» par les Yankees, de sorte que le Front a été retiré de la liste des organisations terroristes. A-t-il pour autant cessé ses activités? A-t-il pour autant changé ses méthodes? La réponse est clairement non.
Mais c'est un vieux truc lorsqu'il s'agit de combattre le crime: le plus facile est de rendre la loi plus laxiste.
lundi 12 juin 2017
Marre!
Comme vous le savez sans doute, le président des Stazunis, M. Donald Trompe, a unilatéralement retiré son pays des accords de Paris sur le climat. Tel que son discours annonçant cette décision dans le jardin de roses de la Maison Blanche l'avait indiqué, il en avait marre. Marre de voir le développement de son pays entravé par des décisions étrangères; marre de voir des nations profiter des accords pour continuer à se développer avec des énergies non renouvelables; marre de voir d'autres rire aux dépens des Stazunis.
Au prétexte de vouloir restaurer des emplois dans l'extraction du charbon, M. Trompe avait donc décidé de ne plus se conformer aux accords visant à restreindre le réchauffement climatique.
Tout d'abord, lesdits accords n'étaient en aucune façon contraignants, car ils avaient été signés sur une base volontaire. Si peu contraignants, en fait, que les grandes sociétés multinationales polluantes voulaient que les Stazunis demeurent partie prenante à ces accords afin de leur fournir la feuille de vigne nécessaire pour qu'elles puissent continuer leurs activités comme si de rien n'était.
Ensuite, s'il est vrai que des emplois avaient été perdus dans le domaine du charbon, quantité d'autres avaient été créés par l'industrie des énergies dites vertes. En fait, la proportion des emplois entre les industries du gaz et du charbon combinées et ceux générés par les énergies propres sont, respectivement, de 1 contre 5, selon le Sierra Club.
Le président Trompe en a marre de subir les décisions des autres. Eh bien, appelons ça un retour d'ascenseur.
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