samedi 2 décembre 2023

CAQ forminable!

 




M. François le Gault*, a reçu une bien mauvaise nouvelle, cette semaine. En effet, lors de la plus récente magouille fédérale, le CAnada a décidé, sans appel d'offres, d'acheter une quinzaine d'avions militaires auprès de Boeing, aux Stazunis. Évidemment, l'espoir que le contrat aille à la société aéronautique québécoise Bombardier a été déçu.

Qu'a fait M. le Gault, lui qui avait demandé et obtenu une majorité décisive en chambre afin de pouvoir tenir tête à Ottawa? Encore une fois, et comme nombre de ses prédécesseurs, il s'est étalé tel le proverbial paillasson. C'est sa version de la résistance à Ottawa, la même que celle de tous les collabos.

Ah oui! François le Gault, c'est un premier ministre dans la droite ligne de pensée de Bob-la-Job ou John James Charest: québécois par sa naissance, cAnadien par sa pensée et vendu par vocation.





* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)


vendredi 1 décembre 2023

Joyeux Noël


 

 Revoici le temps de l'année que je préfère. C'est-à-dire le moment où, comme tant de monde, je m'en mets plein les poches avec toutes les cochonneries de Noël.

C'est avec ça que j'ai payé ma villa sur la Riviera, là où je vais passer les prochaines semaines loin des Fêtes.

 

Volte-face de bouc

 


jeudi 30 novembre 2023

Henry Kissofdeath



C'est avec une grande tristesse que la rédaction a appris le décès inopiné de M. Henry Kissinger, celui qui fut, pendant de nombreuses années, le grand architecte de la politique étrangère des Stazunis.

M. Kissinger laisse dans le deuil une nombreuse famille aimante qui gardera toujours de lui le souvenir d'un parent attentionné et rempli de compassion.

Nous prenons la liberté de conseiller aux proches d'inhumer M. Kissinger dans un cercueil doublé de satin rouge. Tout ce sang qu'il a sur les mains risquerait autrement de faire tache.
 

La sommation qu'on ne peut refuser



Le principe est toujours le même. Les augmentations de tarifs – comme les réductions de services – sont décidées et estampillées derrière des portes closes, malgré que, une fois adoptées, elles soient présentées éventuellement aux élus.

Ce n'est pas la faute de l'actuel patron d'Hydro-Québec. M. Michael Sabia, autrefois habitué de régenter la CDPQ (Caisse de dépôt et placement du Québec et non pas le Centre de développement du porc du Québec), n'a pas coutume de demander l'avis d'autrui. Car si la CDPQ a été fondée par un gouvernement respectant la démocratie, l'institution elle-même n'est pas tenue de la pratiquer.

C'est le grand héritage du capitalisme sauvage. À cet effet, veuillez pardonner l'archaïsme. De nos jours, il faut dire «néo-libéralisme»; mais, rassurez-vous, le principe est toujours le même.


 

Interrogation sur les interrogatoires

 



L'article ici

mercredi 29 novembre 2023

À perte de vue

 

L'article ici


Le nouveau président de l'Argentine se nomme Javier Milei. Entre autres qualités, il est un néo-libéral farouche qui rêve de supprimer l'État dans son pays pour laisser toute la place à l'initiative privée. Est-il nécessaire de mentionner que les gens qui espèrent une amélioration de leur situation financière n'ont encore rien vu?

La population a voté pour lui, car elle a rejeté les politiques de son prédécesseur Alberto Fernandez, lequel a été incapable de redresser la barre économique, en bonne partie face à l'endettement du pays auprès du Fonds monétaire international (FMI).

En quelque sorte, on pourrait dire que le FMI, l'institution la plus néo-libérale qui soit, a ainsi favorisé indirectement l'élection d'un ardent néo-libéral. Bref, l'argent a fait une partie du boulot et l'aveuglement de l'électorat a fait le reste.  

En fait, on pourrait dire que les gens n'ont toujours rien vu…








Plaisirs solidaires

 


mardi 28 novembre 2023

Chacun de son côté

 



Ce qu'il y a de bien, avec plus d'un co-porte-parole (que de traits d'union!), c'est que cela évite à un seul politicien de parler des deux côtés de la bouche.


Le propre du sale



L'Albartâ, mécontente des politiques environnementales cAnadiennes, a décidé de se soustraire unilatéralement à la réglementation fédérale concernant la production d'électricité «carboneutre», c'est-à-dire qui n'est pas produite avec des énergies fossiles sales.

Pour ce faire, elle a voté dans sa législature provinciale la Loi sur la souveraineté de l'Alberta dans un Canada uni. Imaginez un instant, s'il fallait que l'Assemblée nationale du Québec vote une loi similaire sans même l'appliquer, le tollé qui secouerait tout le CAnada, d'un océan à l'autre.

Mais, dans le cas qui nous occupe, non seulement la chose ne produit qu'un entrefilet dans la presse en général – et dans La Presse en particulier –, mais en plus le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau se contente d'ignorer la décision, la déclarant dépourvue de fondement juridique, en l'acceptant visiblement.

Ainsi, c'est par la bouche du ministre de l'Environnement, M. Steven Guilbeault, que le CAnada s'est écrasé sur ce dossier. On reste perplexe quand on pense avec quelle facilité et empressement Ottawa se mêle des affaires du Québec quand ce dernier tente de mener une politique différente de la sienne. On n'a qu'à songer aux saillies de l'ancien ministre des Affaires intergouvernementales, M. Stéphane Dion, à l'époque où, pourvu que le Québec fût concerné, c'était niet sur toute la ligne.

C'est à croire que l'énergie sale a une vie propre.


 

lundi 27 novembre 2023

La parole d'argent

 



Heureusement qu'il y a des journalistes de La Presse* pour nous expliquer que nous sommes beaucoup mieux à nous contenter de ce que nous avons que d'aspirer à améliorer notre situation financière.

Oui, songeons un peu à tous ces malheureux qui exigent – et obtiennent – des augmentations à répétition. Les voyons-nous plus heureux pour autant? Pas du tout! 

Qu'il s'agisse des industriels, des financiers, des membres de conseils d'administration ou même de députés qui se votent des hausses de salaire mirobolantes – jusqu'à 30 % dans certains cas –, ont-ils l'air comblés pour autant? Si cela était le cas, pour quelle raison vont-ils demander des augmentations l'année suivante?

Non, croyez-moi chers enfants, La Presse a parfaitement raison. Vous n'avez pas besoin de plus que ce que vous avez déjà. Même si vous travaillez au salaire minimum, que vous êtes chômeur ou assisté social, avoir plus d'argent ne ferait que vous compliquer la vie.

Laissez donc ces soucis à des gens qui sont payés pour s'enrichir.




* La Presse est un organisme à but non lucratif pouvant délivrer des reçus de dons pour fins d'impôt, en plus de vendre ses abonnements et de percevoir des redevances de publicité. Le quotidien est donc bien placé pour vous faire la leçon en matière d'argent.