vendredi 4 décembre 2020

Le marché du chômage


 

jeudi 3 décembre 2020

Y est parfâ!




Le gars Legault – c’est-à-dire M. Ratapo – a évalué sa gestion de l’épidémie en cours d’année. Comme beau cadeau de Noël en avance, il nous a annoncé que ladite gestion avait été parfaite. Pas un accroc lors  de ses pléthoriques interventions, au cours desquelles il a tant payé de sa personne afin de dire aux autres quoi faire.


Notons au passage que le protagoniste soucieux de modestie aime bien dire, afin de susciter encore plus d’admiration, qu’il fera mieux la prochaine fois. Maintenant qu’il est parfait, M. Ratapo n’a plus aucun effort à déployer dans l’avenir.


Finalement, il s’est trouvé une bonne excuse pour plus tard.



mercredi 2 décembre 2020

OTAN en emporte le vent

 


Norme en do

 



C’est une tendance lourde que de confier aux médias le recyclage du personnel politique. Comme il convient, la consigne obéit à des normes implicites. Ainsi, une personne sera affectée à un média ou à un autre moins selon ses talents qu’en fonction des motifs de son départ.


Par exemple, un ancien ministre – ou quelqu’un de hautement ministrable – ayant perdu sa réélection se retrouvera à une table ronde à la télévision de Radio-CAnada en tant qu’analyste de l’actualité parlementaire. De même, un ex-ministre qui aura terminé sa météoritique carrière comme simple député recevra en apanage une chronique régulière dans les pages d’un quotidien extrêmement lu. Enfin, si la carrière politique de la personne a connu quelque remous plus ou moins douteux, celle-ci se retrouvera devant un micro radiophonique à parler comme elle chante: faux.


mardi 1 décembre 2020

Juste un Trudeau

 


Vous ne m'ôterez pas de l'idée qu'il n'a pas l'air propre avec cette moustache.



L’horreur




La responsable des dossiers de la sécurité publique de la ville de Montréal remet sa démission «à un moment critique», selon le quotidien La Presse.


Pourquoi critique? Parce qu’il est question à Morial de «définancement» de la police et de racisme systémique en son sein. Et pourquoi en ce moment? Parce que ces questions ont été soulevées en cours d’année aux Stazunis.


Alors de deux choses l’une. Ou bien il n’y avait pas de racisme systémique ni de question relative au financement des forces de l’ordre jusqu’à récemment et ces problèmes ont été importés de fraîche date du sud de la frontière. Ou alors, ces questions ont été gardées sous le boisseau jusqu’à aujourd’hui, dans l’indifférence générale, et l’actualité yankee a fourni le prétexte afin de les aborder chez nous.


Dans un cas comme dans l’autre, on en est réduit à se demander ce que nous deviendrions sans les Stazunis. Peut-être serions-nous contraints à nous responsabiliser et à devenir autonomes.


Quelle horrible perspective!







lundi 30 novembre 2020

Lesen macht frei!




Il faut admettre que le monde littéraire est souvent particulièrement «téteux»*. Novembre est le mois du Salon du livre à Montréal (c’est au Québec, tout près du CAnada). Conséquemment, en ces temps d’épidémie, il fallait trouver moyen d’en tenir une version pouvant éviter la contamination. Bref, on a mis sur pied un Salon du livre virtuel, ce qui est en quelque sorte une contradiction de termes.


Entre autres «activités», on avait établi, sous l’éminent patronage de l’Association des libraires du Québec (ALQ), laquelle est considérée comme faisant partie du monde littéraire, un Facebook Live intitulé Lire en chœur. Parmi les invités faisant part de leurs suggestions de lecture, on remarquait le gars Legault, mieux connu sous le nom de M. Ratapo. Or, les suggestions du premier ministre ont été retirées par l’ALQ. Pour quelle raison? A-t-il présenté des œuvres du genre de Tactiques de guérilla par Ernesto Guevara ou La guerre révolutionnaire par Mao Tsé-toung?


Pas du tout. Simplement, on a critiqué l’ALQ pour avoir ainsi fourni une tribune à M. Ratapo. Vous savez le peu d’estime que je porte à ce dernier, mais tout de même, pour une fois qu’on a autre chose qu’un inculte comme premier ministre, il eut fallu lui laisser la bride sur le cou.


Ce n’est pas comme si ses lectures allaient sortir des sentiers battus.


Pas plus que le reste.




*Pusillanime