Voyage

 

Ah bin! La p'tite visite!

 

Montréal vue du sol

 

Fleurs printanières

L'appâté chinois

 

Mettre en joug

On dirait que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau ne sait plus quoi faire de son argent. Depuis des jours, on assiste à une criée de projets qui doivent – en théorie – faire pleuvoir des milliards de dollars sur la tête des CAnadiens, des CAnadiennes et des Québécois… éventuellement.

Il y a cependant un domaine qui échappera à ce déluge de subsides, apparemment: les budgets consacrés à l'OTAN. On sait que, par le passé, les Stazunis avaient reproché à certains membres de l'Organisation, dont le CAnada, de ne pas faire leur part quant au financement du gourdin manié par Washington.

En effet, le gouvernement yankee s'attend à ce que ses féaux financent à tout le moins en partie ses politiques impérialistes. Essentiellement son discours est: «Il me coûte très cher de dominer la planète et je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul à payer pour ça.»

On ne saurait reprocher aux auteurs de l'oppression de vouloir en faire un acte gratuit.

Pour eux, en tout cas.

 

Infériorité numérique

 

Le char est en panne

 

Constitution fictive

 

Qui ne se souvient pas du caractère sacré de la Constitution cAnadienne? Lorsqu'elle fut rapatriée, et réécrite de manière unilatérale par son gouvernement, le père du fils de Pierre Elliott Trudeau en avait pratiquement fait la plus précieuse relique de son pays.

Il est amusant, aujourd'hui, de voir son fils n'en tenir aucun compte quant au respect des champs de compétence respectifs du fédéral et des provinces. En fait, on assiste à un viol de cet auguste bout de papier dont le CAnada – à venir jusqu'à aujourd'hui – était si fier.

En tout cas, il en était énormément fier quand il s'agissait de mettre des bâtons dans les roues du Québec, surtout en matière linguistique, mais aussi dans quantité d'autres domaines. En de tels cas, le document était sacro-saint, pratiquement sorti de la tête de Jupiter.

Apparemment, il ne s'agit, finalement, que d'une lampe d'Aladin dont le génie tient à ce qu'elle sert uniquement quand cela favorise les intérêts du CAnada, une attitude purement impérialiste.

De là à ce que la Constitution soit reléguée parmi les œuvres de fiction, il n'y a qu'un pas qui peut être facilement franchi.

Vire au virus

 

Rabroue ha, ha!

 

Peuple ingrat!

 

Les lisiers de l'Élysée

 

Voir ici

L'adroit à se défendre

 

Même heure, même «post»

 

C'est la méthode CAnada, surtout libérale: le fédéral met sur pied des programmes qui ne correspondent pas aux attentes des provinces dans le champ de compétences de ces dernières.

La manœuvre permet au parti au pouvoir de consolider les intentions de vote en sa faveur. Ce n'est pas pour rien que les annonces arrivent assez tôt avant les élections afin d'avoir le temps de mettre sur pied le cadre d'application. Ensuite, il est trop tard pour faire marche arrière et le programme, quel qu'il soit, est lancé en fanfare.

Puis, après un certain temps, et non un temps certain, Ottawa retire son financement et les gouvernements provinciaux – surtout au Québec – se retrouvent à financer en bonne part un programme qu'ils n'ont pas voulu.

Enfin, les provinces doivent aller quémander le manque à gagner à Ottawa qui, pingre juste ce qu'il faut, négocie son appui de manière à prendre le contrôle des champs de compétence qu'il désire.

C'est peut-être ça, être «postnational»: ne pas respecter les bases de la nation cAnadienne.

Boisson d'avril

 

Bernie et Frank, le duo Paul
interprétant son dernier succès
La tournée achève

Pis de panaque!

 

En ce lundi, 1er avril, on assiste  l'entrée en vigueur de la fameuse taxe carbone qui a fait tant couler d'encre dans l'indifférence quasi générale.

Il s'agit d'un prélèvement qui touche les industries et les particuliers. Pour les entreprises, la taxe est fixée en fonction de leurs émissions de carbone – ou gaz à effet de serre, si vous préférez. Quant aux particuliers, il s'agira d'un prélèvement prenant effet au moment de l'achat de combustibles fossiles.

Depuis des mois, le Parti conservateur du CAnada (i.e.: encore plus conservateur que les autres) s'est échiné à contester cette initiative, lui qui appelle de tous ses vœux la création d'un gouvernement maigre et inefficace, tout juste bon à diriger les fonds publics vers le secteur privé.

Malgré tout, le fils de Pierre Elliott Trudeau – et accessoirement premier ministre – a persévéré (c'est bien la première fois de sa vie!) et la nouvelle taxe carbone entre en vigueur aujourd'hui partout au CAnada.

Partout? Non! Car un petit village gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. En effet, les Territoires du Nord-Ouest et la Colombie-Britannique avaient déjà une taxe carbone reconnue par Ottawa. Quant au Québec, il dispose d'un système différent mais équivalent, de sorte que la nouvelle taxe n'y sera pas appliquée.

Donc, pas de quoi paniquer: poisson d'avril!

 

Charles étroit

 

«Je suis le chemin, la vérité et le viaduc»*

 

 

* Évangile selon Jean 14.6, ou à peu près...

Acquittez l'équité

 

Avez-vous remarqué ce symptôme partagé par presque tous les gouvernements usés par le pouvoir? Pour leur plus grande part, ils lancent à la cantonade des projets fumeux, à moitié bâclés, dans l'espoir bien mince que cela résonne auprès d'un électorat lassé. D'ailleurs, plus le blasement dudit électorat est marqué, plus les idées évoquées en lieu et place d'un programme politique cohérent semblent farfelues.

Un exemple récent du gouvernement de ma CAQ est celle du sempiternel troisième lien que le conseil des ministres du Québec ne cesse d'agiter çà et là, comme un épouvantail a contrario cherchant non plus à éloigner les oiseaux, mais à les prendre dans un ancien rets.

De même, le fils de Pierre Elliott Trudeau, fidèle à la pensée de son père puisqu'il n'en possède pas lui-même, a décidé de s'en prendre systématiquement aux compétences provinciales. Après sa fin de non-recevoir récente au sujet de l'immigration, voici qu'il veut se mêler des questions relatives au logement, ce qui n'est pas du tout de son ressort. Dans ce dessein, il invoque le principe d'équité envers les locataires, ce qui lui permettra très certainement, à un autre moment, d'être inflexible envers les contribuables.

Bref, l'équité est flexible, comme la compétence de nos dirigeants.

J'aime les rues de Montréal!

 

On n'est pas en démocratie; on est en business

 

Drain vil

 

Petites papules rouges

 

Karl Mulroney

 

L'ancien premier ministre cAnadien, M. Brian Mulroney est décédé, dernièrement. Quoiqu'il ait souffert de problèmes de santé au cours des années, sa disparition a donné un choc à l'ensemble de la population, à tel point que les hommages n'ont pas manqué de pleuvoir pour souligner ses réalisations.

Chose particulièrement frappante, les témoignages ont fusé au Québec tant des milieux souverainistes que fédéralistes. Progressistes, conservateurs et libéraux de toutes tendances n'ont pas manqué d'encenser les réalisations de M. Mulroney, lequel aura, ainsi, au moins une fois dans sa distinguée carrière, fait l'unanimité autour de lui.

De tous ces témoignages, le plus touchant fut certainement celui de Mme Pauline Cossette, 81 ans, qui a affirmé affectueusement que l'ancien premier ministre était celui de la classe ouvrière. Ce témoignage d'une vénérable personne du troisième âge n'est pas sans rappeler la citation de Mme Solange Denis, 63 ans en 1985, où elle jeta à la face de M. Mulroney, le 19 juin de cette année-là: «Tu nous as menti! Tu nous as fait voter pour toi, puis, là, "Good bye, Charlie Brown!"»

Il faut comprendre Mme Denis. La désindexation des pensions de vieillesse qu'elle reprochait au chef du gouvernement se situait dans la même période que l'implantation de la TPS, de l'adoption de l'accord de libre-échange et de l'alignement de la politique économique cAnadienne sur celle de Ronald Reagan aux Stazunis.

Pas de doute: Brian Mulroney et Karl Marx, même combat.

Justin Macron

 

1930-2024

 

Yves Michaud

Santé en plan

 

Cherchez bien dans votre mémoire. Il y a deux ans, le gouvernement de M. François le Gault*, par la bouche de son ministre de la Santé M. Christian Dubé, a lancé le très célèbre «Plan santé» (sic), lequel a rencontré l'indifférence générale.

C'est à tel point que, si on pose la question à n'importe qui, personne ne saura dire quel est l'aspect principal de cette initiative. Il est vrai qu'on en est à la énième mouture du règlement des problèmes affligeant le réseau de la santé, qui ont tous échoué dès lors qu'ils consistent à engager plus d'administrateurs que de thérapeutes.

Quant au «Plan santé» (sic), version 2022, son aspect principal tenait à ce qu'il cherchait à réduire les listes d'attente interminables en chirurgie. Or quelle solution le génial ministre avait-il trouvée afin de désengorger les salles d'opération du réseau public? Mais tout simplement de diriger les patients vers les cliniques privées.

La «solution» consistait donc à pelleter le problème ailleurs. Or même ce simulacre de réforme n'a pas réussi à atteindre son objectif. Les listes d'attente sont encore trop longues et, visiblement, le ministre reste dépassé par la situation, incarnation même du principe de Peter.

Souhaitons tout de même un joyeux second anniversaire au «Plan santé» (sic). Espérons qu'il lui reste à tout le moins assez de tonus pour souffler les bougies du gâteau.

* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)

NDP TDC

 

Le Nouveau Démocratic Party (NDP) avait déposé hier à la Chambre des communes une motion appelant à la reconnaissance de l'État de la Palestine.

Inutile de dire que le gouvernement s'est retrouvé dans ses petits souliers tant était grande son inquiétude de déplaire à son patron yankee. Aussi, le Parti libéral du CAnada (PLiC) a-t-il fait pression sur le NDP afin qu'il apporte des amendements à sa motion – presque rien, à peine 14 au total! – ce qui est revenu à modifier ladite motion grandement et à la vider pratiquement de toute mesure contraignante quant à une éventuelle reconnaissance. Mentionnons au passage que 139 pays membres de l'Organisation des Nations unies, sur les 193 qu'elle compte, ont déjà reconnu l'existence de la Palestine.

Finalement, le NDP a plié devant son chef, le PLiC, et a édulcoré sa motion pour qu'elle se limite à demander, poliment et sans insister, que la paix revienne au Proche-Orient.

Reste à savoir de quelle paix il s'agit. Celle de 1948, de 1956, de 1967, de 1973 ou celle de toutes les autres fois où Israël s'est battu contre l'un ou l’autre de ses voisins?

P.-S. À ceux qui se demandent ce que signifie le sigle «TDC», cela veut dire «trou de C… Anada».

Elle dure en sotte

 

Maudit Lou Skannen!

 

Franc soit le Gault*

 

* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)

 

 

 

Flingue-flagne

 

 

Le nom Hunter Biden vous dit-il quelque chose? Déjà, le patronyme devrait vous mettre la puce à l'oreille. En effet, c'est le fils du président des Stazunis, M. Joe Bidon. Quant à son prénom («chasseur», en français), il était prédestiné, puisque Hunter se retrouve face à la justice, présentement, pour une histoire d'arme à feu.

Un bref retour en arrière nous permet de comprendre un peu le contexte de toute l'histoire. À une autre époque, il souffrait d'une sévère dépendance aux drogues et à l'alcool, contre laquelle il s'est battu une bonne partie de sa vie. Officiellement sobre maintenant, il ne l'était pas en 2018 au moment où il fit l'acquisition d'une arme à feu. Il avait alors nié toute dépendance à des substances illégales. Cette fausse déclaration pourrait, en théorie, le rendre passible d'un emprisonnement.

Aujourd'hui, il est utilisé par les conservateurs, les populistes et l'extrême droite yankees afin de nuire au président. Et c'est sans rire que les ténors de la libre possession aux Stazunis, ceux qui s'époumonent à invoquer le fameux Deuxième amendement, se sont ligués aujourd'hui pour défendre les règles contrôlant la vente des armes à feu.

Remarquez, chacun sa drogue. Pour certains, c'est le crack; pour d'autres, ce sont les guns.

«Les Amâricains, eux autres, ils l'ont!»

Appréhension de la compréhension*

 

Nouvelle lubie à la mairie de Montréal: un réseau étendu de tramways. C'est la mode, en ce moment. Même Québec, avec ses dénivelés importants, désire se munir d'un réseau sur voie ferrée.

Or, quiconque est un habitué du métro de Montréal peut en témoigner: les pannes et les ralentissements – quand ce ne sont pas des évacuations pures et simples – s'y succèdent de plus en plus souvent. Les raisons en sont multiples: bris d'équipements, usure des infrastructures, manque de moyens pour entretenir convenablement le matériel, tout y passe. Et toujours, lors de la reprise du service, cette petite phrase irritante: «Merci de votre compréhension.» C'est un peu raide, compte tenu du fait qu'on n'explique jamais la cause de la panne. Il n'y a donc rien à comprendre; sinon, peut-être, qu'on se fout un peu de notre gueule.

Bref, à ce stade – sans mauvais jeu de mots –, on a l'impression que la ville de Montréal se cherche un autre éléphant blanc qu'elle pourra négliger au fil du temps, sans avoir un jour les moyens de le faire fonctionner adéquatement, si vous voyez ce que je veux dire…

Merci de votre compréhension.

* Cela n'est pas un pléonasme, dans le contexte, mais une allitération. Ou est-ce une assonance?

Fitzgibbon de ma CAQ

 

Cas CAnada

 

Le non-sens des priorités

Alors que les infrastructures croulent, que le prix du panier d'épicerie explose, que le logement se raréfie, que le système de santé est plus malade que jamais, que l'éducation échoue, que l'environnement périclite, que la gabegie règne en maître, que l'immigration échappe à tout contrôle raisonnable, que les droits de la personne se réduisent comme une peau de chagrin, que la langue est en perdition accélérée, que les compétences provinciales sont chaque jour minées un peu plus, est-il besoin de dire à quel point les partis politiques québécois sont à la recherche de solutions aux problèmes qui confrontent notre réalité actuelle?

Fort heureusement, le NDP provincial (Solidarity Kweebake) n'est jamais à court de mesures originales et à propos. Qu'a-t-il suggéré, dernièrement? D'offrir des produits menstruels gratuits dans les établissements publics…

Il n'y a pas à dire, c'est original. Surtout sur le plan du sens des priorités.

 

Empressés serviteurs de l'État

 

Anti-potes

 

Le premier ministre du CAnada, le fils de Pierre Elliott Trudeau, n'a pas mâché ses mots lorsqu'est venu le temps de s'en prendre à son adversaire principal M. Peter Hair-hare (Poil-lièvre).

En effet, il n'a pas hésité à affirmer que leurs visions respectives sont «extrêmement opposées». Et, pour une rare fois, le premier ministre actuel n'a pas tort. On connaît la forte propension de M. Hair-hare à vouloir comprimer les  dépenses dans les services sociaux afin de pouvoir subventionner, directement ou autrement, les grandes entreprises, qu'elles soient cAnadiennes ou non. À l'inverse, le fils de Pierre Elliott Trudeau veut, pour sa part, donner plus d'argent aux grandes entreprises afin de devoir comprimer les budgets des services sociaux.

On ne peut pas être plus aux antipodes l'un de l'autre.

De la mesure en toutes choses

 

Sévices de santé

 

Course contre la ponte

 

Pape étant

 

C'est avec inquiétude que l'on apprend les ennuis de santé du pape Frenchie Un. En effet, il doit présentement restreindre ses activités à cause de cela.

Je me suis laissé dire que certains esprits chagrins – au nombre desquels je ne compte pas, fort heureusement – ont poussé l'outrecuidance jusqu'à demander: «Quelles activités?»

Eh bien, à ces paltoquets, je me permets de répondre que les activités du pape sont nombreuses. Tout d'abord, il siège dignement sur son trône papal. Ensuite, il est toujours prompt à dire aux autres quoi faire, quoiqu’avec un certain retard afin que les indignes puissent avoir le temps de cesser leurs exactions en faisant usage de leur libre arbitre. Et puis, il reçoit des dignitaires chez lui ce qui l'oblige – je suppose – à faire le ménage, même s'il n'a pas toujours le temps de préparer la bouffe. Sans compter qu'il est extrêmement difficile de garder des vêtements blancs immaculés et que, rien qu'avec la lessive, il doit en avoir pour des heures à travailler d'arrache-pied. Enfin, il y a toute cette correspondance à laquelle il répond assidûment, surtout ses admirateurs inconditionnels qui lui demandent des photos autographiées tant ils sont reconnaissants pour tout ce que le pape fait à leur bénéfice personnel.

Vivement qu'il se rétablisse afin que les choses aillent mieux dans le monde, comme à l'époque où il était pétant de santé.

Respect (de la vie privée des célébrités)

 

Ç'pas si haut!