vendredi 10 novembre 2017

La force de la démocratie



L’expérience catalane met en lumière les travers des régimes dits «démocratiques». En effet, un référendum ayant exprimé, à hauteur de 90%, le désir de la population de la région de devenir une nation souveraine a été ignoré.

Bien pis, ce référendum n’est pas seulement resté lettre morte auprès du gouvernement central. Madrid a lancé une série de mesures répressives pendant et après le scrutin. Interventions policières musclées afin d’empêcher le vote et, aujourd’hui, une série de rafles et d’incarcérations, tant en Espagne qu’à l’étranger.

Toute une classe politique indépendantiste se retrouve en ce moment à l’ombre et sous la menace de sentences très lourdes au motif de «sédition», de «rébellion», voire même de «haute trahison». La répression s’est abattue avec la lourdeur coutumière, celle-là même à laquelle nous sommes habitués de la part de dictatures tiers-mondistes, généralement indéfectiblement soutenues par les Stazunis.

Cela doit faire réfléchir n’importe quelle minorité qui aspire à l’indépendance. Le chemin démocratique vers cet objectif est sans issue. Glisser de petits bouts de papier dans des boîtes en carton ne changera rien à l’ordre établi, sinon inciter ce dernier à s’«établir» plus solidement et avec des moyens qui n’ont rien de démocratique. Bref, quel que soit le système, il se maintient toujours en bout de ligne par la force.

Que ceux qui aspirent à la liberté sachent que la force finit toujours par avoir le droit pour elle.

Bois clair


mercredi 8 novembre 2017

Stephen ta yeule


mardi 7 novembre 2017

Cent ans



Pote en ciel



Qu’est-ce qu’Alison Hewson, Charles Philip Arthur George Windsor, prince de Galles, et le fils de Pierre Elliot Trudeau ont en commun? Ils sont tous trois des proches – pour ne pas dire des potes –, respectivement, de Bono, d’Elizabeth II et de Stephen Bronfman. Qu’est-ce que ces trois-là ont en commun? Ils ont tous eu recours à de l’évasion fiscale, s’il faut en croire les «Paradise Papers» diffusés dernièrement. Ces documents font état des avoirs placés dans des paradis fiscaux par des personnalités connues.

Bien évidemment, les quidams mentionnés ci-dessus ne sont pas les seuls – et de loin – à s’adonner à ce genre de pratique hautement discutable. Car ce à quoi servent les paradis fiscaux, et à rien d’autre, c’est de se soustraire à ses obligations citoyennes. Alors, quand de grands philanthropes, comme Bono, ou des chefs d’État, comme Elizabeth II pour ne nommer qu’elle, viennent nous faire la leçon sur l’importance du partage et de l’entraide, j’aimerais qu’ils commencent par faire le ménage de leur cour.

Remarquez, pour eux, «faire le ménage» consiste surtout à effacer les traces de leur prévarication – car c’est bien de cela qu’il s’agit –, de sorte que certains ex-politiciens ou des juristes, par exemple, peuvent toujours affronter les micros en affirmant haut et fort qu’ils n’ont jamais eu recours à de si basses pratiques. Jusqu’à ce qu’on les prenne, éventuellement, la main dans le tiroir-caisse.

La prochaine fois qu’on remettra en question votre générosité humanitaire ou votre conscience sociale, surtout si cette critique provient de l’une ou l’autre de nos soi-disant «élites», n’hésitez pas à répondre que vous, au moins, vous payez vos impôts.

Pour elles, cela n’est qu’une potentialité évitable.

lundi 6 novembre 2017

Faciès fessier


* «Cette ressemblance avec une autre partie de son anatomie tient probablement à l'orifice!»

Peuple ingrat!

C’est avec une profonde émotion que, en ce triste matin de novembre, nous avons pris connaissance de la défaite électorale de not’ bon maire, Denis «de poule» Coderre. Nous voici maintenant tous un peu orphelins. Que notre sort nous cause quelque inquiétude devant l’inconnu qui se dresse devant nous, quoi de plus normal? Mais, au moins, il est une consolation qui point au sein de notre désarroi: Denis n’est pas parti à tout jamais. Tout comme cela s’est passé lorsqu’il a cessé d’être petit ministre à Tawa, ou qu’il fut évincé de la candidature de la circonscription d’Outremont par son propre parti, les médias vont sûrement – et dans pas longtemps – nous l’enfoncer une fois de plus au fond de la gorge.

Entre-temps, nous aurons en mémoire tous ses hauts faits, dont le plus récent, la fameuse course de chars électriques. Qui se souvient du gagnant de cette compétition de Formule E? Personne.

Par contre, maintenant, on connaît le nom du perdant.

Vois-y, Valérie!

dimanche 5 novembre 2017