samedi 28 avril 2018

Coiteux quitte


Réponds à la pelle

«Roule-moi une pelle, mon cochon.»



vendredi 27 avril 2018

François Therrien



En politique, il n’existe vraiment que deux grands courants. Ou bien on favorise davantage l’égalité entre les citoyens, ou bien on favorise les disparités, et ce, qu’il s’agisse des revenus, de l’éducation, des soins de santé, de l'accès aux services gouvernementaux et de tout le reste.

Dans le premier cas, on est de gauche et, selon qu’on prône une égalité plus rigoureuse, on peut aller vers l’extrême gauche. Sinon, lorsqu’on se place plutôt du côté de l’assiette au beurre, on est social-démocrate.

À l’inverse, dans le second cas, on est de centre droit lorsqu’on est mondialiste et néolibéral avec quelques miettes pour la classe moyenne, et conservateur lorsque les miettes restent sur la table. Lorsqu’on tape sur les doigts de ceux qui réclament au moins quelques-unes des miettes qui traînent encore, on est de l’extrême droite.

Bref, quel que soit l’endroit où on se situe dans le spectre politique, on est ou bien plus à droite ou bien plus à gauche. Il n’y a pas de point mort où on serait, comme l’avait une fois, il me semble, proféré le père du fils de Pierre Elliott Trudeau, à l’«extrême centre». Ce serait comme vouloir se tenir debout sur la pointe – et non la tête – d’une épingle. Dès que l’on prend position sur un dossier, on versera tantôt à gauche et, au Québec, tout le temps à droite.

Que, aujourd’hui, François Legault, le chef de ma CAQ, prétende qu’il n’est ni de droite ni de gauche est bien entendu un incommensurable non-sens. Est-il sincère? Alors il est ignorant. Est-il menteur? Alors il est hypocrite. Dans un cas comme dans l’autre, il devrait plaire à l’électeur moyen.

Qu’est-ce qu’on est, sinon de droite ou de gauche?

Rien du tout.


jeudi 26 avril 2018

Coupe dans le monde


Ex-PLiQ?



Selon certains, un député du Parti libéral du Québec (PLiQ), que l’Éternel a désigné pour diriger à jamais vos affaires, aurait fait preuve d’inconduite à caractère sexuel.

Quatre ans plus tard – son sang n’ayant fait qu’un tour, mais peut-être a-t-il des problèmes de circulation, le pauvre homme –, son chef, M. Philippe Couillard (le nom est marrant), a décidé de sévir. En termes de PLiQ, cela veut dire de noyer le poisson avec une enquête interne, de manière à étouffer l’affaire tout au moins jusqu’aux prochaines élections.

Une fois réélu, le PLiQ pourra oublier toute l’histoire pendant les 4 années suivantes. Au pire, on pourra reléguer le député fautif à l’arrière-banc ou tout simplement à le chasser du caucus.

À moins, évidemment, que le PLiQ soit porté au pouvoir avec une faible majorité, auquel cas il faudra trouver un bon prétexte pour le garder.


Moi aussi,je peux afficher des images discutables.


mercredi 25 avril 2018

Trempe et Trompe


Trompe et Trempe sont dans le salon Ovale.

Trompe s'en va.

Qui reste?

Abbott et Costello



En 2015, après 12 ans de tractations de coulisse et devant la communauté internationale, les Stazunis et l’Iran en étaient venus à une entente sur la question du nucléaire. Essentiellement, il s’agissait alors de rendre presque impossible la préparation de matières fissiles pour la production d’armes de destruction massive, tout en permettant, sous étroite surveillance internationale, l’utilisation de l’atome à des fins civiles. L’entente avait été conclue sous l’égide de la Russie, de la Chine, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la France.

Aujourd’hui, le président yankee Donald Trompe a décidé unilatéralement que le traité de non-prolifération iranien ne lui convient plus. Pour lui, le fait qu’il permette toujours l’utilisation de l’atome, fût-de à des fins pacifiques, est encore trop. Comme le compromis n’est pas son fort, il entend déchirer l’accord et le remplacer par quelque chose de plus contraignant. Plus contraignant pour l’Iran, il va sans dire, et plus astreignant en faveur de l’impérialisme stazunien.

Dans le même temps, la France hésite à donner suite au projet de Washington, quoique le Royaume-Uni finira bien par tapiner dans le sens voulu par les Yankees.

L’ennui, c’est que les autres garants de l’accord (Chine, Russie, Allemagne), ainsi que l’Iran, n’entendent pas du tout rouvrir les discussions sur le sujet. Apparemment, 12 ans ont amplement suffi et il n’est plus question pour eux de rempiler.

Alors, pour la galerie, Donald Trompe et Emmanuel Marron font leur petit numéro comique en faisant mine de se tripoter mutuellement avec affection. Mais on sait déjà que toute remise en question du traité avec l’Iran entraînerait un isolement des Stazunis sur la question.

Il est vrai que le président yankee ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez auquel la communauté internationale s’apprête à lui claquer la porte.



Parole de Philippe


mardi 24 avril 2018

Singh détend


Baise balle


Il tance et compte!



Lucien «Butch» Bouchard, toujours aussi indispensable pour imposer le respect.

Celui des patrons, en tout cas...

lundi 23 avril 2018

Poste royale



Le premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard (le nom est marrant) est allé en Chine, en janvier dernier. Il s’agissait d’une de ces missions vitales pour notre prospérité économique; tellement vitale que, avec ou sans, nous ne verrions aucune différence dans notre vie quotidienne.

Bref, les 7 jours qu’il a passés là-bas ont coûté 610 000 $ au bas mot, et il ne s’agit là que des dépenses officielles. La facture finale ne sera – peut-être – connue que bien plus tard.

Je ne puis m’empêcher de penser que, lorsque je voyage, il m’en coûte environ 1 000 $ par semaine; un peu plus maintenant, avec l’inflation. Mais il est vrai que le bon premier ministre ne se déplace pas seul. Rien que l’hébergement des gardes du corps – et quel corps! – représente une dépense importante. Mais il est vrai que, moi, personne ne souhaite me donner des baffes.

Il y a tellement de mauvais esprits partout et d’ingrats que ce cher, bon, gros, vieux Philippe a raison de se prémunir d’une gifle royale qu’il ne mériterait pas, lui qui se dévoue tant pour ce peuple qui, de toute façon, va voter pour lui aux prochaines élections.

Ce cher grand homme, éternel au poste.