samedi 27 février 2021

T’as tout?

 



Jeudi dernier, l’immensément compétent ministre de la Santé et des Sévices sociaux, nul autre que M. Christian Dubé, a évoqué la possibilité d’instaurer un «passeport vaccinal». L’idée est-elle que toute personne non vaccinée soit mise au ban de la société? On ne sait pas vraiment, puisque l’extraordinairement capable ministre n’a pas jugé bon de préciser dans quel contexte cet outil pourrait servir.


Eh bien, moi, je dis non! Cent fois, mille fois non!


Quoique la nature du fameux passeport n'ait pas été définie, il semblerait que ce dernier serait présenté par le biais d’un téléphone intelligent. Or, qu’en serait-il des gens qui n’ont pas de téléphone cellulaire? De ceux qui en ont un, mais qui préfèrent réserver l’intelligence à leur propre personne? De ceux qui n’aiment pas le traîner constamment? De ceux qui l’auraient oublié, perdu ou pulvérisé dans un élan de frustration?


Vous voyez bien que tout cela ne vaut rien. Sans compter que ce serait une atteinte majeure aux droits de la personne.


Je propose, en lieu et place, que toute personne ayant reçu le vaccin soit également tatouée au front afin d’indiquer le type et la marque du vaccin; la date de l’inoculation; celle du suivi vaccinal prévu; le nom du thérapeute ayant procédé, ainsi que le lieu de l’inoculation, en plus de toute autre information pertinente*.


Ainsi, il ne restera plus qu’à interdire aux gens de porter un chapeau.





* Entre autres renseignements, il serait nécessaire d’ajouter au tatouage l’avertissement selon lequel le vaccin ne protège pas contre l’infection, comme le rappelait M. Benoit Mâsse de l’École de santé publique de l’Université de Montréal avec un à-propos des plus pertinents dans le contexte actuel. Il faut bien s’encourager quelque part…


La droite adroite

 



Beaucoup d’agitation dans le paysage médiatique yankee, en ce moment. Il appert que le Parti démocrate – celui qui est au pouvoir – exerce des pressions, que d’aucuns qualifieraient d’indues, afin d’inciter les fournisseurs de services câblés à cesser de distribuer certaines chaînes. 


Les diffuseurs visés appartiendraient à la nébuleuse d’extrême droite et seraient, nommément, Fox News, One America News Network et Newsmax, qu’on accuserait de répandre de la désinformation pouvant avoir des conséquences néfastes sur les esprits faibles, comme en témoigne l’émeute du 6 janvier dernier. Or, puisqu'il s’agit des Stazunis, on imagine que l’esprit n’est pas leur force.


Évidemment, si la chose devait s’avérer vraie, ce serait l’objet d’un scandale relativement important. Pourquoi «relativement»? Parce que, même si on fait disparaître des ondes trois chaînes d’extrême droite, il en reste encore suffisamment* pour véhiculer l’idéologie de droite, conservatrice ou néolibérale, lesquelles ne répugnent pas, au besoin, à laisser quelques commentateurs y aller d’opinions extrêmes.


Bref, pour autant que l’empire soit concerné, le discours fascisant n’est certes pas une espèce en voie de disparition. Mais c’est toujours adroit de prétendre le contraire.



* MSNBC, CNN, Blaze TV, Fusion TV, InfoWars, NewsNet, Newsy, Bloomberg Television, pour ne nommer que les plus importants.

vendredi 26 février 2021

Déni de Denis

 


Bosser*




Grave manchette, aujourd’hui. En effet, on apprend qu’Alexeï Navalny, l’opposant d’extrême droite russe, sera transféré dans un camp de travail. Déjà, l’establishment occidental avait eu ses vapeurs à la suite de son arrestation et du procès subséquent.


Mais cela n’était rien en comparaison des critiques qui vont sourdre d’ici quelques jours. Imaginez un peu: condamner un rupin à travailler! Y a-t-il sort plus funeste pour ceux qui ont de l’argent? Cette punition est une chose infiniment pire que d’affamer des pauvres.


Et pourtant, quelqu’un comme M. Navalny devrait savoir ce qu’on affirme par chez lui: le travail rend libre.




* Le mot «bosser» prend un sens différent en français selon le côté de l’Atlantique où on se trouve. Dans l’Hexagone, par exemple, il signifie tout simplement «travailler», quoiqu’avec une note péjorative. Par contre, dans le nord-est du continent américain, «bosser», en français toujours, est compris comme étant l’exercice d’un contrôle à la fois pointilleux et importun, sans doute tiré de l’anglicisme «boss».







jeudi 25 février 2021

Les mites limites



Et voici l’hypocrisie que l’on attendait! Les Yankees commencent à taper du poing sur la table afin de contraindre l’Iran à se présenter aux négociations dans le but de sauver l’accord sur le nucléaire.


Évidemment, personne ne soulève le fait que ce sont les Stazunis eux-mêmes qui ont saboté la délicate entente. Dès lors, leur «impatience» à relancer le processus demeure quelque peu controuvée. S’il est un responsable devant porter le blâme d’un tel fiasco, c’est bien le gouvernement yankee et le fait pour lui de se draper dans le suaire mité de sa fallacieuse dignité ne fait que mettre en évidence la profonde duplicité de l’interventionnisme impérial.


Parce que, au fond, tout ce que Washington veut, c’est de mettre en place des contraintes aux dépens d’autrui.


Là niche la véritable impatience.


mercredi 24 février 2021

De mes nages

 



mardi 23 février 2021

Montréal vue du sol




 

L’atonie à Toni

 



Même le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, a déploré que certains régimes aient pu profiter de la crise sanitaire afin d’«exercer un contrôle accru sur leur population».


«Certains régimes»? 


Non, non, mon Toni! Tu es complètement à côté de la plaque! Ce ne sont pas «certains régimes»; ce sont tous les régimes, quoiqu’à des degrés divers, on l’aura compris.


Évidemment, on nous brandit l’excuse commode de la santé publique, et je suis le premier à reconnaître que des mesures adéquates auraient dû être prises afin de réduire l’impact de la Covid au minimum. 


Or, il appert, s’il faut en croire les statistiques brandies par les gouvernements, que les décisions qui ont été prises n’étaient pas efficaces. À l’inverse, elles ont effectivement permis de mieux contrôler la population partout en Occident.


«Mais qu’en est-il de l’épidémie?» demanderez-vous avec raison.


Avec des mesures adéquates, incluant des soins appropriés, on peut limiter les effets d’une maladie assez rapidement. 


Inverser les effets de l'abus de pouvoir, par contre…


lundi 22 février 2021

Système de malades

 

L'article ici



Cet article décrit la problématique de la Covid telle qu’elle se déroule en Belgique. Or, l’intérêt particulier tient non pas aux différences par rapport à ce qui se passe là-bas, mais bien aux similitudes avec ce qui passe partout en Occident.


Ainsi, l’une des raisons qui incitent les gouvernements à restreindre le mouvement des populations dans le cadre de l’épidémie actuelle et à les enfermer chez elles à coups de couvre-feux tient à ce qu’il ne faut pas surcharger la capacité d’accueil des hôpitaux.


Elle est bien bonne, celle-là. Voilà des décennies que les listes d’attente s’y allongent autant que la file de civières dans les couloirs sans que cela n’ait coûté une minute de sommeil à nos dirigeants. Et maintenant, cela serait une catastrophe?


Je veux bien.


Alors si la survie du système de santé est si importante pourquoi, depuis au moins 30 ans, les gouvernements successifs l’ont-ils saboté, ici comme ailleurs, avec une succession de compressions budgétaires?


Il semble que tous les malades ne souffrent pas de la Covid, par les temps qui courent…



Montréal vue du sol

 


dimanche 21 février 2021

Les vœux de la vieille

 



C’est une constante que l’on retrouve partout dans l’éventail des religions, qu’elles soient révélées ou non. Toute mesure prise à leur endroit, et qui ne les privilégie pas, est systématiquement considérée comme inique.


En fait, les religions restent tout à fait disposées à respecter les restrictions attachées à l’épidémie présente, mais à condition qu’elles soient moins contraintes que les autres organisations. En effet, si les religions font souvent vœu de silence, cette bonne résolution vole en éclats dès lors qu’il est question de se plaindre.


Non seulement ont-elles été incapables d’accepter d’être considérées sur un pied d’égalité, elles ont aussi l’habitude, depuis des siècles, de décider pour les autres. 


Décider quoi? Eh bien, tout, quoi: chasteté, générosité, pauvreté, honnêteté et le reste.


Notez bien que tous ces vœux-là sont seulement pour autrui.