samedi 10 juin 2017

Trompe éléphantesque



Vous avez bien de la chance si vous n'êtes pas au courant de ce qui secoue présentement les Stazunis. Je vais tenter de vous résumer la situation succinctement, mais ce n'est pas facile de condenser ce qui se passe sur la piste d'un cirque où les clowns côtoient les éléphants, spectacle à la fois loufoque et lourd.

Nouvellement arrivé en poste, le président des Stazunis, M. Donald Trompe, avait tôt fait l'objet de suspicions quant à une éventuelle collusion avec une puissance étrangère – la Russie, pour ne pas la nommer. De manière assez pesante, la subtilité n'étant pas son genre, il avait fait pression sur le directeur du Federal Bureau of Investigation (FBI), la police fédérale, M. James Comey, afin que l'enquête menée aux dépens d'un de ses acolytes, Mike Flynn, soit abandonnée. James Comey ayant été réfractaire à ces pressions, le président l'avait finalement relevé de ses fonctions, d'autant plus que l'enquête sur les liens de M. Flynn avec la Russie était en train de faire tache d'huile dans l'entourage de M. Trompe, risquant de venir très près de sa personne. À quel point? Je l'ai écrit: très près de sa personne.

Maintenant, c'est le renvoi de M. Comey qui fait l'objet d'un enquête sénatoriale avec, en tête d'affiche, le témoignage de James Comey lui-même. Celui-ci, ces dernier jours, a donc raconté, en termes clairs quoique soigneusement mesurés, à quel point le président des Stazunis est un menteur compulsif, ce qui n'accroîtra guère sa crédibilité sur les scènes nationale et internationale.

Seul avantage pour la Maison Blanche, le témoignage de l'ex-directeur a confirmé que M. Trompe n'était pas personnellement visé par l'enquête sur M. Flynn. Le point principal dans cette histoire, que personne n'a encore soulevé – the elephant in the room, comme on dit en anglais –, est que le président des Stazunis n'est pas encore lui-même sous enquête. Cependant, rien n'indique que cela n'arrivera pas dans un avenir plus ou moins rapproché.

En tout cas, une chose est sûre, la chanson enfantine est de circonstance comme jamais: «Un éléphant, ça Trompe énormément.»

jeudi 8 juin 2017

mercredi 7 juin 2017

mardi 6 juin 2017

lundi 5 juin 2017

Cuillère d'argent


Marc-Yvan Côté, un ancien ministre du Parti libéral du Québec (PLiQ), a aussi été organisateur politique tant au fédéral qu'au provincial. À ce titre, il a participé à des collectes de fonds et, en conséquence, il a acquis une réputation des plus enviables dans le milieu politique. En effet, on ne compte plus les occasions où il a fait parler de lui. Mentionnons seulement la commission Gomery et la commission Charbonneau, sans oublier le point d'orgue que fut son arrestation par l'Unité permanente anticorruption, en mars 2016. Bref, c'est comme s'il était né avec une cuillère en argent dans la bouche, mais pas la sienne…

Dernièrement, il y a eu tout un battage à l'effet que Philippe Couillard (le nom est marrant), l'actuel premier ministre du Québec (PLiQ), a entretenu une relation étroite et amicale avec M. Côté, même après que celui-ci eut été banni du Parti libéral du CAnada (PLiC) en relation avec le scandale des commandites et qu'il fût devenu persona non grata dans le paysage politique. M. Couillard (ha! ha!) avait affirmé depuis qu'il avait coupé les ponts avec lui, ce qui, visiblement n'est pas le cas.

Donc, le premier ministre du Québec a eu à se défendre de cette liaison, ce qui m'apparaît exagéré, quand même. Est-on forcément coupable parce qu'on fréquente Marc-Yvan Côté ou qu'on l'invite chez soi? Tenez, moi, par exemple, je l'ai reçu à manger, l'autre soir. Le repas fut des plus agréables et j'ai été bien content de le voir. Nous avons  parlé de choses et d'autres, et ri de bon cœur toute la soirée. Quel boute-en-train, ce Marc-Yvan!

Seul bémol, j'ai été incapable de retrouver une de mes cuillères en argent. Il m'a bien aidé à la chercher, avant de partir, mais nous ne l'avons trouvée nulle part.



dimanche 4 juin 2017

Wandering CAnadian

La chanson est ici.


Pauvre ministre Barrette! L'idée qu'il se trouve si malheureux lorsqu'il erre au CAnada me chavire. Quand on pense qu'il suffirait d'une toute petite signature sur un acte constitutionnel que l'on a tenté de nous imposer par force pour qu'il puisse s'y épanouir pleinement dans toute sa cAnadianité cAnadienne multiculturelle, et le tout dans une seule langue...

Mon estomac se noue.