vendredi 23 février 2018

Trudeau maniaque


Panthère noire et Maison-Blanche



Outre la totale ineptie de ses militaires, la sidérante incapacité de ses législateurs à limiter les tueries et les bourdes infantiles de sa présidence, le grand buzz aux Stazunis, présentement, est le film Panthère noire. En effet, ce dernier fracasse des records d’assistance. Rien qu’en Amérique du Nord, il a rapporté plus de 242 millions de dollars, probablement US.

Si ça rapporte autant de fric, ça ne peut être qu’un chef-d’œuvre.

C’est le film qui fait courir les foules et qui est sur toutes les lèvres. Non seulement est-il en passe de devenir un phénomène social, mais en plus il est chargé sur le plan politique. Il représente une forme d’émancipation pour les Noirs aux Stazunis, prouvant qu’il existe un marché, auprès d’un public de Blancs, pour un cinéma mettant en vedette principalement des comédiens de race noire. C’est effectivement une chose rarement vue.

Ne ménageons pas nos éloges pour le pays des Yankees, là où un film grand public peut devenir un événement politique, tandis qu’un film politique ne peut jamais y rejoindre un grand public.

Sauf si c’est un documentaire se déroulant à la Maison-Blanche.

jeudi 22 février 2018

L’air galère



Le cirque se poursuit avec le fils de Pierre Elliott Trudeau. Cette fois, c’est un voyage en Inde qui laisse les experts perplexes. En effet, nombre d’entre eux se demandent très sincèrement au sujet de cette mission: «Que diable allait-il faire dans cette galère?»

On constate que, si le premier ministre multiplie les visites de lieux touristiques et les prises de photos en habits traditionnels colorés, lesquels ne sont portés que très rarement par les Indiens eux-mêmes, les rencontres à caractère commercial ou diplomatique s’espacent étrangement.

D’une part, sur le plan économique, l’équipe Trudeau arrive avec les mains à peu près vides. N’ayant rien de particulièrement intéressant à offrir au cours de la visite, ledit fils aurait tout aussi bien pu envoyer un courriel pour en arriver aux mêmes résultats.

De l’autre, il est accompagné par tout ce que son cabinet compte d’Indo-cAnadiens. Petit hic, cependant, ces ministres sont tous sikhs. Les Sikhs composent en Inde une minorité aux visées autonomistes, une sorte d’euphémisme pour dire que ce sont des «séparatisss». Imaginez comment serait reçu le premier ministre français à Tawa s’il était accompagné par des ministres ouvertement favorables à l’indépendance du Québec. Eh bien, c’est exactement comme ça que le fils de Pierre Elliott Trudeau a été accueilli à la Nouvelle-Delhi.

Alors il y a de quoi se demander quel est le but véritable de ce voyage pour lequel les contribuables sont en train de casquer et dont le coût projeté n’a toujours pas été révélé. Selon des observateurs mieux au fait que je ne le suis, ledit voyage est en fait une gigantesque opération de racolage afin de gagner l’estime de la communauté indo-cAnadienne.

Il est vrai que ça représente beaucoup de votes, surtout que ça ne fera pas sortir un sou des caisses du Parti libéral du CAnada.

mercredi 21 février 2018

Malheureux Maheux



Le citoyen Yvon Maheux, honnête homme d’affaires s’il en est, a été accusé l’automne dernier par le Directeur général des élections, au cours d’un épisode de veille momentané de ce dernier, de «manœuvre électorale frauduleuse». En 2016, citoyen Maheux avait versé plus d’argent à la Coalition avenir Québec (ma CAQ) que ne lui permettait la loi électorale.

Blessé au plus profond de son être par ce qu’il considère une injustice, le malheureux homme d’affaires a intenté des procédures auprès de la Cour supérieure du Québec afin de faire invalider les dispositions à la loi électorale qui, à ses yeux, ont pour effet d’«ostraciser illégalement le citoyen en le dépouillant abusivement de ses droits civiques».

En effet, dans cette période d’incroyable prospérité économique que traverse le Québec, qui n’a pas des centaines – voire des milliers – de dollars à donner afin de soutenir la démocratie, de favoriser l’égalité de tous et de promouvoir l’indépendance des partis?

Espérons que le citoyen Maheux aura gain de cause dans sa noble croisade qui n’a d’autre but que de garantir à chacun, riche comme pauvre, la possibilité de s’exprimer auprès des politiciens. Il est essentiel de s’assurer de la sorte que pouvoir politique et pouvoir économique demeurent totalement cloisonnés l’un par rapport à l’autre.

mardi 20 février 2018

La retraite à Barrette



Visiblement, ça sent les élections de plus en plus. Et, tout aussi visiblement, le Parti libéral du Québec (PLiQ) formant le gouvernement actuel est de moins en moins assuré d’être reporté au pouvoir. En tout cas, s’il faut en croire l’homme fort de la médicratie (NDLR: le gouvernement par les médecins), nul autre que l’élégant et suave Gaétan Barrette, ça fleure la fin de règne.

En effet, le bon docteur, qui est à la fois ministre de la Santé et spécialiste en radiologie, a résolu le problème de l’engorgement des hôpitaux, du surmenage des infirmières, du manque de moyens du réseau et de l’étirement des listes d’attente en accordant de phénoménales augmentations aux médecins spécialistes.

De mauvais esprits – dont fort heureusement je ne suis pas – pourraient penser qu’il se prépare une confortable retraite de la politique.

dimanche 18 février 2018

Triste comme Christ

* L'explication ici


Dans le Jaunal de Morial d’hier, un article de tête faisait état de la désaffection de jeunes anglophones vis-à-vis le Québec. Certains d’entre eux n’hésitant pas à affirmer, avec ces harmonieux accents de la langue de Shakespeare, qu’ils envisagent sérieusement de quitter la Belle Province pour trouver bien mieux sous d’autres cieux.

Au nombre de leurs récriminations, on compte le marché du travail qui les lèse, apparemment. Certains ont mentionné être tenus d’envoyer des douzaines de curriculum vitæ qui ne leur ont pratiquement rien apporté, sinon une bien maigre entrevue. D’autres mentionnent qu’il est quasiment impossible de trouver du travail au sein de la fonction publique. Qu’ils se rassurent, cependant, ces inconvénients ne sont pas l’apanage exclusif de la communauté anglophone; il s’agit d’une réalité touchant toute la population. Le fait qu’ils considèrent qu’être traités comme tout le monde est une forme de discrimination en dit long quant à leur attitude envers la société où ils vivent.

Mais surtout, c’est le comportement des francophones qu’ils goûtent peu. En effet, ils trouvent outrageant qu’on insiste sur le respect du français, surtout à Montréal. Mettez-vous à leur place…

Oui, car ils semblent incapables de se mettre à la vôtre. De tous les anglophones, ces jeunes, qui font eux-mêmes partie d’une minorité, devraient être les mieux placés pour comprendre le sentiment minoritaire commun à tous les Québécois. Eh bien, pas du tout. Ils sont même plus imperméables à ce sentiment que les autres CAnadiens. De ce côté, aucune empathie; quant à la sympathie, je ne la mentionne même pas.

Je parle donc du plus profond de mon cœur quand je dis que ce sera une profonde tristesse pour chacun d'entre nous, le jour où ils décideront de krisser leur camp une bonne fois pour toutes.