samedi 21 décembre 2024

Mister Blank

 


Des cahots au chaos

 


Décidément, qu'ils soient cAnadiens ou québécois, les libéraux* sont toujours aussi empotés quant à la question linguistique. Que ce soit pour promouvoir maladroitement un bilinguisme à deux vitesses ou pour en camoufler les failles manifestes, ils ne manquent pas une occasion de se mettre les pieds dans le plat.

Il en est ainsi dans la foulée du récent remaniement ministériel auquel s'est livré le fils de Pierre Elliott Trudeau qui, se fiant à sa courte connaissance de la politique, croit qu'il suffit de redistribuer les grades au sein de l'équipage afin de prévenir un naufrage.

Dans le sillage de ce vain brassage de cartes où dominent les petits atouts, on a vu apparaître au poste de ministre des Langues officielles Mme Rachel Bendayan, députée d'Outremont.

La cérémonie d'assermentation était à peine terminée qu'elle a trouvé le moyen de gaffer sur la question du déclin du français au Québec, entre autres en affirmant que son rôle était avant tout de protéger l'anglais au Québec et le français en dehors de la Belle Province.

Bref, une bourde de plus, digne des grands esprits libéraux. Bourde qui a suscité de vives critiques de toutes parts. Même des conservateurs, par ailleurs peu sympathiques au fait français, lui ont adressé des reproches.

Disons pour le moins que le PLiC inaugure sa fin de mandat sur les cahots. Et qu'il risque fort de finir dans le chaos.




* Notons qu'il existe deux entités représentant les libéraux: le Parti libéral du CAnada (PLiC) et le Parti libéral du Québec (PLiQ). Ils se distinguent facilement du fait que les représentants du premier sont des traîtres et ceux du second sont des collabos.


vendredi 20 décembre 2024

mercredi 18 décembre 2024

Dommages Corée latéraux



Je suis certain que vous en avez entendu parler. La dernière propagande yankee nous raconte que des soldats de la vaillante République populaire démocratique de Corée combattent actuellement sur le front ukrainien pour le compte de la Russie.

Apparemment, selon le Pentagone, il était plus facile et commode de faire venir des combattants depuis l'Extrême-Orient plutôt que de les recruter sur place. Sans compter que des soldats venus de si loin seraient certainement plus loyaux et déterminés que des Russes dont le seul intérêt dans l'affaire eût été de défendre leurs foyers.

L'Occident a ainsi évoqué avec outrage l'arrivée de ces combattants étrangers et leur déploiement dans la région de Koursk, omettant le fait que ses propres conseillers militaires et certaines de ses propres forces spéciales sont en Ukraine depuis des mois.

Dernière rodomontade, question de rassurer le public, il paraît que «des centaines» de ces soldats nord-coréens ont été tués ou blessés par les forces de Kiev.

Pour les besoins de leur propagande, plutôt que d'en abattre des centaines, il aurait été de loin préférable qu'ils en capturent vivant ne serait-ce qu'un seul…

 

mardi 17 décembre 2024

La vice et la vertu

 



Dans tout ce brouhaha causé par le départ de l'ex-ministre des Finances du CAnada, Mme Chrystia Freeland, j'avais négligé un détail aussi significatif qu'infime.

Il faut souligner que la principale intéressée a remis sa démission du cabinet, mais continuera de siéger en tant que députée du Parti libéral du CAnada (PLiC). En plus, elle a affirmé que son intention était de se présenter aux prochaines élections en dépit du fait que, s'il faut en croire les sondages, sa formation s'en ira littéralement à l'abattoir.

Alors à quoi bon de s'accrocher dans de telles circonstances? D'autres avant elle ont remis leur démission récemment et ont exprimé leur souhait soit de quitter la politique ou d'aller sévir dans d'autres juridictions.

Mais, selon moi, Chrystia joue sur le long terme. Certes, elle a abandonné l'idée de faire partie du prochain gouvernement. Elle sait, par contre, que le parti qui prendra le pouvoir aura un mandat difficile. Les relations avec les Stazunis, les différents conflits sur la scène internationale, la remontée du nationalisme au Québec et l'état des finances – elle en sait quelque chose – seront autant de problèmes insolubles. Avec un peu de chance, un gouvernement conservateur trouvera le moyen de devenir rapidement impopulaire, surtout avec d'éventuelles mesures d'austérité, et elle escompte un retour au pouvoir des libéraux au bout de quatre ans.

Le gag, c'est que, entre-temps, le fils de Pierre Elliott Trudeau aura été poussé vers la sortie et qu'une course à la chefferie pourrait alors l'avoir portée à la tête du PLiC, ce qui ferait d'elle, en cas de victoire électorale, non plus la vice-première ministre, mais la première ministre tout court. Elle ne serait pas la première opportuniste à tabler sur une défaite collective pour assurer une victoire personnelle. L'important, dans l'intervalle, est d'opter pour la circonspection.

Après tout, la discrétion n'est-elle pas une vertu?


lundi 16 décembre 2024

Chrystia son camp

 


Half laugh


 

dimanche 15 décembre 2024

Miller de rien



Le ministre cAnadien de l'Immigration, M. Marc Miller, a eu des mots assez durs envers le premier ministre du Québec, dernièrement.

On sait que les élucubrations du président élu des Stazunis, le gros ignare imbécile Donald Trompe, ont eu l'effet d'une bombe dans le paysage politique, surtout lorsque l'impulsive grande gueule a menacé le CAnada d'imposer des tarifs douaniers aux exportations de ce dernier. Bonjour le libre-échange!

Les premiers ministres provinciaux se sont récriés fortement, ce qui a incité M. Miller à ramener tout le monde à l'ordre sur cette question. Or, étant ministre de l'Immigration, on se demande un peu en quoi toute cette histoire de tarifs douaniers le concerne. N'y a-t-il pas une ministre des Finances, ou un ministre de l'Agriculture, ou une ministre des Affaires étrangères, ou un ministre du Développement international, ou une ministre de la Promotion des exportations, ou une ministre de la Petite entreprise, quelque part, qui serait autrement plus concerné par ce dossier que lui?

Cette propension suspecte à se mêler de ce qui ne le regarde pas nous laisse perplexes. L'air de rien, si le premier ministre du Québec est un «mangeux de puck», alors de quoi M. Miller est-il un «mangeux»?