samedi 14 septembre 2013

Pauline à (côté de) la plaque


Si j’étais cAnadien, je dirais un grand merci à Pauline Marois, celle qui a mieux su diviser le vote souverainiste que ne l’a fait Lucien Bouchard lui-même. À preuve, les séquelles de la purge qui a chassé des rangs du Bloc québécois (ça existait encore?) Maria Mourani.

De tergiversations en reculades, Pauline-à-côté-de-la-plaque a su miner le peu d’assurance que le retour au pouvoir du Parti québécois avait pu insuffler aux troupes, parmi lesquelles j’inclus les sympathisants. À force de tâtonnements, elle a mis de l’avant un programme bancal qui a finalement abouti à un faux débat autour d’une hypothétique et imprécise notion de l’identité québécoise contre laquelle tous s’élèvent, mais que personne ne peut définir.

Un battage stérile qui pousse en touche des problèmes plus pressants, dont celui de l’avenir de tout un peuple et qui, dans le meilleur des cas, ne finira qu’à aboutir à une autre charte dans laquelle nos aspirations nationales finiront par s’empêtrer devant l’une ou l’autre cour de pseudo-justice.

De plus en plus démobilisés – et de plus en plus vilipendés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur –, les souverainistes et leur rêve ne sont plus, pour emprunter les mots d’Yves Beauchemin, «qu’un cadavre encore chaud».

Si elle l’avait cherché, Pauline Marois n’aurait pas pu mieux servir les intérêts du CAnada.

Allez donc savoir… Comme Lucien Bouchard nous l’a prouvé depuis, elle n’est peut-être pas autant à côté de la plaque qu’on pense.


vendredi 13 septembre 2013

DERNIÈRE HEURE


Dekessé?

Ali le chimique II

Bon alors, il semble que des gens ont hésité sur le sens du bas de vignette accompagnant la capsule de l’autre jour. Pour la plupart, «Hussein le chimique» était une allusion à Saddam Hussein et à Ali Hassan al-Majid, son cousin, surnommé «Ali le chimique» par les médias occidentaux. Et ils avaient parfaitement raison.

Mais ils étaient dans l’erreur.

Dans le cas qui nous occupe, «Hussein le chimique» est une fine allusion au deuxième prénom du président des Stazunis, dont le nom complet est Barack Hussein Obama II. «Barack» provenant, j’imagine, de ce qu’il habitait un «shack su’l bord d’la track» avant d’arriver à la Maison Blanche; une baraque, quoi. «Hussein» doit indiquer, je suppose, qu’il appartenait à l’importante communauté arabe d’Honolulu où il est né. Quant à «Obama», cela doit être hérité, je pense, des origines irlandaises de sa grand-mère, une O’Bama de l’Offaly. Quant au «II», il signifie, je l’espère, qu’il n’y en aura pas d’autre après lui.

Dès lors, le surnom de «Hussein le chimique» devient plus compréhensible: Barack Obama ne vaut pas mieux qu’Ali le chimique.

mercredi 11 septembre 2013

US watch out!

Hussein le chimique

Hier soir, le pacifique président Barack Obama a prononcé un discours télévisuel empreint de compassion et de justesse. En effet, dans le contexte de la crise syrienne, et devant l’irrésolution du peuple et de ses représentants, il a voulu préciser sa position et susciter les appuis qui lui manquent encore.

Ce fut un beau et grand discours où il a d’abord fait le point sur les origines de la crise et sur la solution concoctée par le gouvernement russe. Le récipiendaire du prix Nobel de la paix a admis être soulagé par la perspective d’une résolution à ladite crise sans avoir recours à des frappes militaires, ciblées et contenues de manière à ne jamais au grand jamais causer de «dommages collatéraux».

Néanmoins, il a servi un sérieux avertissement à la Syrie, et à tous les pays: son gouvernement ne tolérera jamais qu’un État, quel qu’il soit, puisse utiliser des armes chimiques, surtout à l’endroit d’une population civile. Cette mise en garde était bien sûr assortie d’une menace directe d’intervention militaire en cas de transgression.

Après l’utilisation inconsidérée, par les Stazunis, de l’agent orange et du napalm, au Vietnam entre autres, du phosphore blanc et des armes à uranium appauvri, en Irak entre autres, mon pote Barack va leur en mettre plein la gueule!

dimanche 8 septembre 2013

Le jour du saigneur


Ce qui m’amuse beaucoup dans les discours émanant de divers horizons – et pas seulement au Québec –, c’est qu’il faut toujours respecter la religion des gens. La nouvelle morale de la tolérance a accroché son char à celui des cultes, des croyances et autres superstitions.

Il faut que les gens respectent les religions? Foutaise!

Depuis leur création, les religions n’ont jamais respecté quiconque, individus ou groupes humains. Elles ont toujours pratiqué l’exclusion sectaire – c’est même là leur raison d’être – et n’ont jamais hésité à lancer leurs fidèles contre les incroyants, comme autant de bourreaux ergomanes.

Au contraire, les religions, toutes à caractère fasciste sans exception, ne méritent aucun respect. Elles ont traversé l’histoire drapées dans l’arrogance de leur toute-puissance, ignorant la plupart du temps ceux-là mêmes qui avaient le plus grand besoin de leur secours et surtout menant aux diverses formes de gibets ceux qui tentaient de défendre les laissés-pour-compte.

Si vous pensez que les banquiers méritent votre estime, alors oui vous devez respecter les religions, car les clergés, quelle que soit leur confession, ont toujours été les plus fidèles serviteurs de la richesse et de l’iniquité.