samedi 17 mai 2025

La vie sert

 



Beaucoup ont remarqué que la première dame des Stazunis, la très slovène yankee Mme Melania Trompe, fait preuve d'une grande discrétion dans le contexte du second mandat de son mari à la Maison-Blanche. À tel point que d'aucuns s'interrogent à ce sujet. Évidemment, il est impossible d'empêcher les mauvais esprits de penser.

Certains se demandent si l'attitude distante de Mme Trompe est due à une quelconque désapprobation envers les politiques de son mari. D'autres, encore moins généreux, laissent entendre que le couple bat de l'aile, et ce, depuis des années déjà. Les plus aimables murmurent que la principale intéressée n'est guère versée dans la chose politique et que, en conséquence, juge plus approprié pour elle de restreindre au minimum ses apparitions en public.

Soyons sûrs que Mme Trompe est, en fait, une épouse aimante, viscéralement attachée à son pays d'adoption, et qu'elle n'a d'autre ambition dans la vie que de le servir au mieux de ses capacités.


vendredi 16 mai 2025

La solution à 145 %

 


jeudi 15 mai 2025

Le grand corps du CAnada

 



Cette fois, pas question de tourner autour du pot! Sitôt nommée, la nouvelle ministre des Affaires étrangères du CAnada, Mme Anita Anand – qu'on espère un petit peu moins incompétente que sa prédécesseure –, a osé critiquer le gouvernement israélien.

En effet, lors de sa première sortie publique sur la question de Gaza, elle a accusé Tel-Aviv d'«agresser» les Palestiniens. En outre, comme si la chose ne suffisait pas, elle a déclaré qu'on ne pouvait tolérer «que la nourriture continue d'être utilisée comme un outil politique».

On reconnaît bien là la haute stature morale du CAnada qui réagit contre une décision de l'État hébreu qu'il ne saurait être question d'ignorer. En effet, tant qu'Israël massacrait des femmes et des enfants, qu'il utilisait des armes prescrites par les conventions internationales contre des civils, qu'il bombardait systématiquement des refuges, qu'il empêchait les organisations humanitaires d'intervenir, qu'il visait des écoles et des hôpitaux, qu'il refusait de respecter les cessez-le-feu, ça pouvait toujours aller.

Mais, finalement, comme le génocide, tel qu'il était mené par Israël, allait un peu trop loin en provoquant une famine, le gouvernement a finalement réagi en manifestant un certain degré de réprobation.

Comme on voit, le sang du CAnada n'a fait qu'un tour; mais ça lui a pris un an et demi. Que voulez-vous, c'est un si grand corps. Et un si petit tour…


mercredi 14 mai 2025

Bob XIV serait-il un Bob Gratton?

 


mardi 13 mai 2025

Gérard Menfait


 

lundi 12 mai 2025

15% de bénédictions

 


L'art du «deal», pickle

 



En 1987, un certain Donul Trompe «publiait» un livre intitulé The Art of the Deal. Les guillemets ici étaient de rigueur, car le livre a été écrit par un certain Tony Schwartz, lequel s'était inspiré de conversations – on devrait dire «monologues» – tenues avec le principal intéressé qui, au vrai, arrive difficilement à lire; quant à écrire…

Essentiellement, le bouquin consistait en une sorte d'autobiographie ayant des ambitions didactiques afin d'expliquer comment il fallait mener des négociations d'affaires. Tant que lesdites négociations se déroulaient derrière des portes closes, il devenait ardu de juger à quel point ces conseils étaient judicieux. Or, maintenant que ce cher, bon, gros, vieux Donul occupe la présidence des Stazunis et qu'il s'est lancé à corps perdu dans une série de guerres commerciales, on peut juger du talent du personnage dans ce contexte.

C'est donc avec surprise et admiration que nous devons constater que Donul Trompe est effectivement un négociateur hors pair. Il suffit de le laisser mariner dans son jus d'incompétence, chaque fois qu'il prend une initiative mal avisée, pour le voir se négocier lui-même à la baisse et de manière forcenée, encore.

Ainsi, ses fameux tarifs douaniers punitifs de 145% appliqués aux importations chinoises ont été ramenés, en moins de 48 heures, à 30%. Nul doute qu'ils seront encore réduits prochainement, lorsqu'il sera devenu évident que 30% est un taux toujours prohibitif qui n'allégera pas de beaucoup le fardeau inflationniste menaçant les consommateurs yankees.

C'est tout un négociateur, celui qui se tire dans le pied à répétition. À ce compte-là, ce ne sont pas des jambes qu'il lui faut; c'est tout un lot de tentacules.