samedi 2 mars 2019

Raybould dingue


Quel cirque!


jeudi 28 février 2019

Une once de nonce


Yémen moque

Mme Chrystia Freeland qui arbore, pour l'occasion, son sourire particulièrement enjôleur.


Vous n’êtes bien entendu pas sans savoir que le Yémen a sombré, depuis 8 ans, dans la guerre civile. Vous êtes aussi au courant que l’Arabie saoudite, le puissant voisin, a décidé d’appuyer le dirigeant que les rebelles ont renversé et qu’elle s’est impliquée à fond dans cette guerre afin de restaurer un régime tout aussi antidémocratique que le sien. En outre, vous vous souvenez – cela avait fait grand bruit à l’époque où Stéphane Dion était l’incompétent ministre des Affaires étrangères – que le CAnada a vendu à l’Arabie saoudite des véhicules blindés pour un contrat total de 15 milliards de dollars.

Bien entendu, cet équipement militaire devait ne jamais être utilisé, comme tout bon équipement militaire, et surtout pas contre la population. Sans compter que la vente d’instruments de mort était censée engager le royaume de Saoud sur la pente savonneuse et irrésistible du droit, de la liberté, de la paix et de la démocratie confondus. Résultat, l’Arabie saoudite bombarde et massacre les civils au Yémen et tout porte à croire que tous ses équipements militaires, anciens comme récents, contribuent à l’hécatombe.

Aujourd’hui, on apprend que la ministre des Affaires étrangères, Mme Chrystia Freeland annonce que son pays – le CAnada – réservera un montant de 46,7 millions de dollars afin de venir en aide au Yémen qui connaît présentement une catastrophe humanitaire.

Bref, la contribution humanitaire du CAnada à la guerre est de 0,3% des revenus qu’il en tire.

Est-ce de la charité ou une moquerie incroyablement cynique?

mercredi 27 février 2019

mardi 26 février 2019

Au suivant!


L’oreille humanitaire

Juan Guaido, usurpateur


C’est assez phénoménal de constater la chose. D’une part, les Stazunis, à coups de sanctions arbitraires, font tout pour affamer un pays latino-américain. Puis, dans le but de provoquer un incident pouvant mener à une confrontation sanglante, ils organisent une caravane «humanitaire». Bref, pour nourrir toute une famille qu’on a réduite à la famine, c’est comme si on lui apportait quelques miettes.

Finalement, tandis que de l’aide véritable est acheminée depuis la Russie et l’Inde, le coup de force médiatique mis sur pied par Washington a relevé d’un cran la mauvaise foi lorsque les militants de droite ont décidé, alors que le convoi yankee était bloqué à la frontière par le gouvernement légitime du Venezuela, d’incendier les camions. En faisant porter le blâme sur les chavistes, évidemment.

Tout aussi évidemment, les médias de masse occidentaux – et nord-américains, en particulier – ont monté en épingle l’affaire en imputant aux forces fidèles à Nicolas Maduro ce sabotage. Quant à la vérité, chut!, surtout se taire. Personnellement, je trouve que la liberté de presse prend trop de libertés avec la vérité, par les temps qui courent.

Qu’importe puisque, pendant ce temps, l’usurpateur-président autoproclamé Juan Guaido avait rendez-vous à Cucuta en Colombie afin de rencontrer les membres du Groupe de Lima, les pays néo-libéraux des Amériques, qui cherchent par tous les moyens de se débarrasser de la révolution chaviste et d’abattre le socialisme vénézuélien.

À cette occasion, M. Guaido s’est enfui du Venezuela à bord d’un hélicoptère militaire colombien, comme si l’oreille ne dépassait pas déjà suffisamment.

lundi 25 février 2019