jeudi 13 octobre 2016

Dylan en dit long


mercredi 12 octobre 2016

Ourm al coup bas


Ourm al-Koubra est ce village syrien sur la route vers Alep assiégé où un convoi humanitaire a été bombardé, le 19 septembre dernier. Dix-huit des 31 camions qui le composaient ont été détruits dans ce qui a été décrit comme un «crime de guerre» privant une population réduite à la pire extrémité de fournitures essentielles à sa survie.

Inutile de dire que les protagonistes ont rejeté la responsabilité les uns sur les autres. Le scénario qui a été le plus souvent évoqué en Occident faisait – bien évidemment – état d'une attaque russe. Les plus généreux commentateurs mentionnaient une «bavure», semblable aux innombrables commises par les Stazunis dans les pays qu'ils ont agressés, les autres – majoritaires – parlaient plutôt d'une atrocité.

Bien entendu, ces accusations ne reposaient sur aucune preuve, sinon des «témoignages» faisant état de «tirs venant d'en haut». Curieusement, les photos prises sur les lieux montraient bien que les camions avaient été incendiés, mais les tronçons de route à proximité ne révélaient aucune trace d'impact. Mais qu'importe, c'était le fait des Russes et personne n'avait le droit d'en douter. Même des commentateurs sérieux bêlèrent dans le registre; tout était dit.

Or voici qu'on apprend d'un journaliste cAnadien – alors on sait que c'est sûrement une information fiable –, M. Christian Borys, que les Yankees maquillent certains de leurs F-18 en Syrie afin qu'ils ressemblent à des appareils russes. Et je dois dire que le talent y est. Pour le néophyte que je suis, au premier coup d'œil, la ressemblance peut abuser avec grande efficacité. Remarquez, ce ne serait pas la première fois. Lors de l'attaque de la baie des Cochons, en 1961, les Yankees avaient peint leurs avions de manière à les faire passer pour des appareils cubains

Je ne prétends pas – bien au contraire – que les Stazuniens ont utilisé ces F-18 maquillés pour bombarder le convoi. Mais ils auraient très bien pu s'en servir afin de donner le change. Quant à savoir qui a fait brûler ces camions d'aide humanitaire, on ne le découvrira peut-être jamais. Mettons que ce n'est qu'un autre coup bas dans un conflit qui en compte déjà beaucoup trop.



Ceci est un F-18


mardi 11 octobre 2016

Entre les deux, mon cœur balance...



Après des mois au cours desquels le fameux Donald Trompe, candidat de moins en moins républicain à la présidence yankee, a insulté systématiquement une large part de l'électorat, on dirait que le seuil de tolérance des Stazuniens a finalement été atteint.

Les latino-américains, particulièrement d'origine mexicaine, les Noirs, les journalistes, les immigrants, les musulmans, les opposants et même les vétérans ont tous été la cible de ses insultes. Avouez que cela fait quand même beaucoup de monde.

Et pourtant, tout cela a été encaissé, absorbé, digéré, accepté pour être finalement oublié par l'ensemble de la population, exception faite de quelques analystes politiques plus ou moins gauchisants. Or voici qu'un commentaire dudit Donald, proféré il y a de cela une dizaine d'années et enregistré à son insu, a été à l'avant-plan des médias, ces derniers jours. Donny boy y faisait étalage de sa grossièreté coutumière, mais cette fois elle était mise au service d'une attitude très dégradante à l'endroit des femmes et le faisait en plus passer pour un prédateur sexuel.

Cette fois, ce fut le déluge qui a fait déborder le dé à coudre. Cette fois, ses appuis se sont littéralement effrités sous ses pieds en l'espace de quelques jours. Même le leader républicain au Congrès s'est retourné contre lui. Il faut dire que la tendance n'était déjà pas très favorable à son parti et qu'il est actuellement soucieux de maintenir sa majorité au sein du corps législatif. Mais le comble, c'est que son colistier lui-même, Mike Pence, s'est désolidarisé de son «chef» à la suite de la divulgation de ses propos. À peu près tous les pontes républicains lui ont tourné le dos; et le sien se retrouve au pied du mur.

C'est à se demander ce qui, dans la mentalité yankee, réputée pour son intolérance et son étroitesse de vue, a bien pu susciter une telle levée de boucliers. Est-ce un attachement viscéral à des valeurs matriarcales ou tout simplement un vieux fond de puritanisme croupissant?

lundi 10 octobre 2016

dimanche 9 octobre 2016

Lagarde malade