mardi 31 décembre 2013

Sotchi-se




Voici un extrait de l’entrevue accordée par le photographe Arnold van Bruggen à Nicolas Bérubé du quotidien La Presse. M. van Bruggen est allé faire un reportage à Sotchi en vue des prochains jeux olympiques. Il est à noter que l’entrevue s’est déroulée avant les attentats. Il est à noter aussi que, en bon Occidental, M. van Bruggen a vu tout ce qui clochait avec ces jeux à venir et, sans s’en rendre compte, critique bien plus large que le seul pouvoir à Moscou.

À preuve, goûtez l’extrait suivant. Pour un Montréalais autour de la cinquantaine, ce doit être du bonbon, quoiqu’un peu amer…

«Près de 52 milliards ont été investis, mais les gens du coin n'ont pas eu leur part du gâteau. L'argent est resté entre les mains des grands entrepreneurs proches du pouvoir. Le niveau de corruption est incroyable. Autour de Sotchi, les employés des Jeux olympiques construisent des villas luxueuses pour les officiels régionaux ou des gens du gouvernement […].»

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

Est effrayante!


dimanche 29 décembre 2013

Alexandre le grand




Alexandre Paul, ce militant jusqu’ici inconnu de Greenpeace, est devenu une figure légendaire, surtout ici, au Québec, et même là-bas, au CAnada.

Il a été libéré par les autorités russes après un martyre de 65 jours dans les infâmes geôles – les plus brutales de la planète – de ce pays rétrograde et fermé, qui de surcroît foule aux pieds les droits de la personne, contrairement aux pays occidentaux et leurs amis.

En effet, le malheureux M. Paul avait tenté, avec plusieurs de ses héroïques compagnons, de monter sur une plateforme de forage dans l’Arctique et avait été arrêté avec eux par les garde-côtes russes, sans doute les plus brutaux de la planète. D’abord accusés de piraterie, puis de hooliganisme (méfait aggravé, chez nous), ils ont été jetés en prison.

M. Paul, pour sa part, y a passé 65 jours, nourri de soupe au chou et de restes de poissons qu’il cherchait si désespérément à protéger, avant d’être libéré par le gouvernement russe, l’un des plus brutaux de la planète, et rapatrié dans son pays d’origine.

Remarquons, que cela eût pu être pire.

Par exemple, M. Paul aurait pu avoir tenté de porter des secours à la bande de Gaza et, sans doute, plusieurs de ses compagnons n’auraient alors pas survécu à l’intervention israélienne. Ou encore, ils auraient pu s’en prendre à d’une installation yankee, et ils ne seraient certainement pas sortis de Guantanamo au bout de seulement 65 jours.

Nous saluons les militants de Greenpeace dont l'abnégation les encourage à choisir les bons combats à mener.

samedi 28 décembre 2013

La défense du CAnada


On savait, depuis l’ère Trudeau – mais je ne vous dit pas laquelle des deux – que la défense des intérêts du CAnada exigeait des sacrifices personnels colossaux, une abnégation de tous les instants et un total abandon de soi. Même Jean Chrétien eût pu en témoigner, lui qui dut à un moment se départir même de ses balles de golf.

Il était grand temps que cet esprit de renoncement descendît jusqu’aux plus bas échelons des serviteurs de cet État. C’est maintenant fort heureusement chose faite. Désormais, les cadets de l’armée ne recevront plus de manteaux d’hiver payés à même l’opulence des contribuables. Ils sauront enfin la douloureuse expérience consistant à servir leur pays, comme ont pu l’apprendre eux aussi les Paul Martin et autres Stephen Harper de ce monde.

Cependant, que les sous-mariniers ne s’inquiètent pas. Quant à eux, le gouvernement cAnadien continuera à leur fournir des imperméables.

vendredi 27 décembre 2013

DERNIÈRE HEURE


P(as) D(e) G(êne)

C’est vrai qu’il m’avait toujours semblé un grand sensible. Mais pas aux autres, par exemple.

Quant à moi, je suis profondément troublé par son chagrin, ce qui fait donc de moi également une victime de la catastrophe de Lac-Mégantic, si je comprends bien le raisonnement.

mercredi 25 décembre 2013

Anti-conte de Noël

En cette belle journée, la quatrième après le solstice d’hiver, je vous propose un beau conte de Noël. Évidemment, en anglais seulement; vive nous, les Nord-Américains!

À bien y réfléchir, c’est plutôt un anti-conte, car celui-ci dit la vérité.

Anti-cas...

mardi 24 décembre 2013

Sur la route de Bethléem


Par Banksy, environ 2005

lundi 23 décembre 2013

Noël s’en vient


N’oubliez pas de barrer vos portes.

Via Boing Boing

Joyeux Noël, mon Claude!


Claude Robinson, l’auteur bien connu, a obtenu gain de cause devant la cour suprême du CAnada. On se souvient que M. Robinson avait vu son œuvre outrageusement plagiée, alors qu’il s’était fait voler son idée originale – quoique largement inspirée des écrits d’un certain Daniel Defoe – par de grandes maisons de production.

Il est rassurant de constater que le bon droit triomphe toujours et que notre système judiciaire ne manque jamais de redresser les torts faits aux plus faibles, même s’il lui faut 15 ans pour y parvenir.

Je suis sûr que des esprits chagrins iront insinuer qu’un tel délai dans le rendu de sentence apparaît pratiquement comme un encouragement aux délinquants de ce monde.

Rien que pour ça, on devrait les poursuivre en justice!

dimanche 22 décembre 2013

Chemin de Damas III


D’accord, je reconnais que ça semble bizarre à première vue.

Effectivement, on est en droit de se demander qu’est-ce que Paul – ou Saul – faisait dans le royaume de Juda au Ier siècle de notre ère à persécuter des chrétiens s’il était originaire de la ville de Tarse qui se trouve en Turquie.

Commençons par le commencement.

Paul était originaire de Cilicie – où se trouvait Tarse –, une région qui comportait une minorité juive. Lui-même se considérait, apparemment, à la fois juif et citoyen romain. Comment un juif de Tarse a-t-il pu devenir citoyen romain? Le peu que l’on sait de sa vie – pour autant qu’il y ait un mot de vrai là-dedans – n’éclaircit guère ce mystère. Ses parents lui ayant assuré une éducation de scribe, il alla étudier à Jérusalem où il devint par la suite un défenseur fanatique de sa foi. Aussi, se joignit-il volontairement aux persécuteurs des premiers chrétiens, allant jusqu’à demander, et recevoir, des lettres de recommandation pour aller se livrer à ses exactions jusqu’à Damas.

On connaît le reste de l’histoire.

Quant à la Cilicie, où se situait la ville de Tarse – aujourd’hui nommée Içel –, elle demeura une province romaine, puis passa, en 395, sous la juridiction de l’empire romain d’Orient. La région finit par être conquise par les Turcs et devint partie intégrante de l’Empire ottoman jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Le traité de Sèvres, signé en 1919, démembra ledit empire, cédant certains de ses territoires à la Grèce et à l’Italie, et créant divers protectorats, dont ceux de la Palestine, de la Syrie et du Liban où est née Mme Maria Mourani que nous avons l’honneur de saluer bien bas au passage afin de marquer le respect que nous éprouvons envers la fermeté de ses convictions passées, présentes et futures.


Paul de Tarse, bien des années après avoir krissé le camp en bas de son cheval.

samedi 21 décembre 2013

Chemin de Damas II


Certains ont été intrigués par le titre de mon article d’avant-hier «Chemin de Damas», en rapport avec ce qu’il convient maintenant d’appeler l’affaire Mourani.

D’abord, on s’est demandé en quoi le débat sur la charte de la laïcité avait rapport avec le conflit actuel en Syrie. D’autres, m’ont poliment indiqué que Mme Maria Mourani était d’origine libanaise et non syrienne.

En fait, le titre faisait allusion à la légende de Paul de Tarse, telle que relatée dans les écritures, plus précisément dans les «Actes des apôtres», un des livres du Nouveau testament. En résumé, Paul – ou Saul, selon son nom juif – était un zélote de la foi hébraïque qui persécutait les hérétiques chrétiens. En chemin vers la ville de Damas, il eut une vision – la première d’une très longue série – qui le jeta en bas de son cheval, vision au cours de laquelle lui apparut le Christ lui-même.

Il fut alors converti sur-le-champ et se mit à prêcher la nouvelle foi, entre autres par le biais d’une pléthorique correspondance, connue sous le nom «Épitres de saint Paul», dont l’assommante lecture permettait d’étirer inutilement le temps consacré à l’acte de propitiation de la messe, si populaire auprès des chrétiens. Tout au moins des quelques pratiquants qui restent.

Bref, le titre que j’ai employé était purement symbolique et quelque peu ironique, puisqu’il renvoyait à une notion hautement religieuse.

Comme vous voyez, la laïcité a tout de même du bon.


Paul de Tarse krissant le camp en bas de son cheval

vendredi 20 décembre 2013

DERNIÈRE HEURE




Oui, grave dernière heure qui nous apprend que la sécurité collective du CAnada est compromise par l’incurie gouvernementale.

Le chic et le chèque



Il y a au moins une chose de bien quand Rob Ford fume du crack: on ne l’entend pas.

jeudi 19 décembre 2013

Chemin de Damas


Foudroyée par son injuste expulsion du Bloc québécois, Maria Mourani a en quelque sorte connu son chemin de Damas.

En effet, en s’éveillant entourée des mauvaises herbes bordant ledit chemin, elle a réalisé qu’elle n’était soudainement plus souverainiste du tout. À l’opposé de Jacques Parizeau qui en était descendu, elle est montée, encore chancelante, dans le train du fédéralisme. Jetant le bébé avec l’eau du bain, elle estime désormais que la Charte cAnadienne des droits et libertés (sic) est plus à même d’assurer la protection de l’identité québécoise.

Oui, oui, cette même Charte qui a miné la loi 101 au point de lui retirer toute sa force incitative, de sorte que la culture française au Québec poursuit son inexorable déclin.

L’annonce de Mme Mourani a bien entendu lancé quantité de spéculations quant à son avenir en politique. Bien qu’elle n’ait mentionné aucune velléité de se présenter pour l’une ou l’autre formation fédéraliste, je suppose qu’il s’agira soit du Parti libéral du CAnada (PLiC) ou du Nouveau Démocratic Party (NDP).

Choix difficile, tellement les deux se ressemblent et n’en ont rien à cirer de l’identité québécoise.

mercredi 18 décembre 2013

On parle de Montréal!



Lors d’un événement récent qui réunissait les maires des principales villes européennes, le maire de Zürich a profité de son passage au micro pour saluer l’élection du nouveau maire de Montréal, Denis Coderre. Heureusement, un membre du projet GAPPA a mis la main sur cet extrait qui, curieusement, avait échappé à tous les grands médias.

C’était l’bon temps!





Oui, c’était le bon temps. À l’époque, au sortir des 30 glorieuses, et en conséquence plus particulièrement de la Révolution tranquille au Québec, la situation de la classe laborieuse s’était grandement améliorée. Il faut dire que, durant cette période suivant la guerre, l’économie avait été grandement stimulée et que, en Occident, il s’agissait surtout de détourner les travailleurs du discours de gauche émanant de l’Union soviétique.

Bref, le capitalisme sauvage – pardon, le néo-libéralisme – dut faire des concessions afin de garder la mainmise sur les rapports socio-économiques. C’est alors qu’on a connu des programmes avantageux – l’assurance maladie, entre autres – et des lois syndicales faisant en sorte que le rapport de force était désormais plus équilibré devant l’omnipotence du grand capital.

Au moment de la chute du socialisme en Europe de l’Est, le filet social de là-bas a volé en éclats; et le nôtre a commencé à fondre comme un cube de sucre dans l’eau chaude. Les lois syndicales ont été les premières à passer à la trappe. Désormais, plus le droit de faire la grève sans assurer de services essentiels; plus le droit de faire la grève si ça dérange quelqu’un; oh et puis, tant qu’à faire, plus le droit de faire la grève. Les programmes sociaux ont progressivement disparu ou ont été rognés à l’extrême. Ainsi il en été de la sécurité d’emploi et de l’assurance-chômage – qu’il faut désormais appeler assurance-emploi.

Aujourd’hui, le capitalisme sauvage – je veux dire le néo-libéralisme (décidément, je suis incorrigible) – s’attaque aux régimes de retraite. Les employeurs ne veulent plus y contribuer, et les gouvernements non plus; tout au moins au niveau municipal, s’il faut en croire le duo les Denis-Régis. Voilà que le gouvernement fédéral emboîte le pas et affirme tout de go que les gens devront maintenant envisager de contribuer à des régimes de retraite privés, puisque le CAnada ne peut se permettre de bonifier les régimes de retraite existants, selon le ministre des Finances actuel, M. James Michael Flaherty dont «l’état de santé rend la voix faible et rauque», selon le quotidien La Presse.

L’attitude du gouvernement fédéral s’est heurtée à l’opposition des gouvernements provinciaux, y compris celui de l’Ontario.

Même l’Ontario! C’est tout dire!

lundi 16 décembre 2013

Bon Gesca







Comme vous avez pu le constater, je suis un lecteur assidu de La Presse. Pas parce que j’endosse les idées véhiculées par sa page éditoriale, rassurez-vous. Mais si je ne faisais que prendre mon information dans des publications orientées à gauche, vous me diriez que je suis de mauvaise foi, biaisé et – bien entendu – abreuvé de paranoïa socialisss. Alors, lorsque vient le temps de mettre en évidence les travers actuels de notre belle société libre-échangisée, je m’en remets le plus souvent aux publications mainstream pour me documenter. Question d’honnêteté intellectuelle et surtout pour prouver que le jupon bourgeois dépasse toujours.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a 6 mois, toujours dans La Presse, le chroniqueur maison Pierre Foglia s’était dressé en grand défenseur de son employeur. Il en avait même encensé la tolérance en disant qu’on ne lui avait jamais indiqué de ligne éditoriale, pas plus qu’on n’avait censuré le moindre de ses papiers. On a toujours en mémoire que sa sortie avait soulevé quelques propos, nulle part plus acides que sur le présent blogue.

Curieusement, depuis, je constate un phénomène étrange, lequel – j’en suis absolument certain – n’est en rien lié à cette histoire.

Auparavant, chaque nouvelle chronique de M. Foglia était fièrement annoncée en «première page» du site de La Presse. Depuis plusieurs semaines, il faut partir en chasse et effectuer une recherche sur ledit site afin de trouver les écrits du chroniqueur. Je ne dis pas qu’il a été mis sur la touche, bien entendu, mais tout de même, à force de ne plus le voir mis en évidence, j’avais commencé à craindre qu’il fût malade.

Mais qu’on se rassure: il est toujours là, même s’il n’y est plus vraiment.

dimanche 15 décembre 2013

Le disque de Noël 2013

Procurez-vous Lou Skannen chante Noël, un incontournable pour la période des fêtes!

Que ce soit pour vous, pour offrir en cadeau, ou les deux, rien ne rend aussi bien l’esprit de la saison que ce disque qui enchantera votre réveillon.

En vente dans tous les bons Wal-Mard.


samedi 14 décembre 2013

vendredi 13 décembre 2013

Gros fun!


La première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt, la soi-disant sociale-démocrate, n’a pas présenté d’excuses pour l’autoportrait qu’elle a pris en compagnie de David Cameron et de Barack Hussein Obama.

En effet, le geste avait été jugé – par des esprits étroits sans doute – déplacé, compte tenu du contexte solennel qui réunit les chefs d’État en Afrique du Sud, actuellement. 

Mme Thorning-Schmidt n’a vu là rien de répréhensible, au contraire, jugeant que la chose «était plutôt amusante», selon ses propres paroles.

D’ailleurs, on remarquera qu’elle n’est pas la seule à se divertir sur la photo. Ses deux comparses, représentant les pays qui ont défendu avec le plus d’acharnement l’apartheid, semblent particulièrement guillerets aux  funérailles de Nelson Mandela.

Encore une!



Encore une fois – par manque de ressources sans doute –, nos quotidiens power-corporatistes et quebecoresques (notez, dans ce dernier cas, l’absence d’accents, sans doute pour faire plus mondialisé) en ont manqué une.

Figurez-vous que les médias nord-américains, après la mort de Hugo Chavez, avaient prédit la fin de la révolution bolivarienne au Venezuela et, dans le sillage de cette débâcle, un redressement de la politique sud-américaine vers des gouvernements de bonne compagnie.

Effectivement, la victoire plus courte que prévu de Nicolas Maduro, successeur de M. Chavez, à la présidence du pays avait gonflé d’espoir les ténors de la droite. Mais voici que les récentes élections municipales remettent solidement en selle les héritiers de la révolution bolivarienne.

Quelqu’un devrait peut-être écrire à Gesca et à l’agence QMI pour leur signaler la chose, non?

jeudi 12 décembre 2013

Mise au point




M. Raul Castro, président de Cuba, a tenu à corriger ses commentaires de la veille à propos de la poignée de mains qu’il avait échangée avec M. Barack Obama.

M. Castro a précisé que si son vis-à-vis avait les mains froides, c’était parce que ce dernier venait tout juste de mettre à la poubelle un berlingot format géant d’une eau gazeuse de marque connue, à moitié rempli de glaçons, ce qui avait eu pour résultat d’abaisser la température de sa senestre. En outre, a-t-il mentionné, le climat très chaud avait fait en sorte que la paume de son homologue était devenue humide à cause, précisément, du fameux berlingot dont l’extérieur s’était couvert de condensation.

Combinés, les deux phénomènes avaient donné l’impression que M. Obama avait les mains froides et moites, ce que M. Castro s’est empressé de démentir.

mercredi 11 décembre 2013

À go on relaxe



Our Way To Fall | Yo La Tengo (2000)

Ce ne sont ni des Hispaniques, ni Lou Reed. En espérant que cette toune vous fasse le même effet qu’à moi.

mardi 10 décembre 2013

DERNIÈRE HEURE



À la suite de cette rencontre historique, M. Raul Castro a émis un commentaire plus que flatteur à l’endroit de son vis-à-vis: «Il a les mains moites et froides, ce faux-jeton.»

Ti-Casse



Puisque, lors d’une scène de la nativité vivante, il fallait que la soi-disant sainte famille – Marie et l’enfant Jésus en particulier – arrivât à dos d’âne, les autorités ont décidé que la jeune femme représentant la Vierge devait porter un casque.

Apparemment, pas de voile là-bas non plus.

lundi 9 décembre 2013

La porte, sainte!


Hier soir, fut célébrée, avec pompe et gratitude, l’inauguration de la porte sainte en la cathédrale Notre-Dame, à Québec.

On se souviendra que cette porte, symbole d’ouverture et de convivialité, fut donnée par le Vatican afin de souligner le 350e anniversaire de l’instauration de la paroisse du même nom. En toute humilité, le pape François 1er a humblement souligné l’événement du haut du modeste balcon de la petite basilique Saint-Pierre de Rome.

La porte sainte sera accessible au public à partir d’aujourd’hui, lundi le 9 décembre. Pour les visiteurs qui connaissent peu la cathédrale Notre-Dame, il leur sera facile de trouver le saint battant. Il se trouve tout à côté de la boîte aux aumônes.

Rendons grâce à dieu.

dimanche 8 décembre 2013

Ciné-cadeau, genre



Italian Spiderman est un film mythique réalisé par Dario Russo en 1968 et produit par Alrugo Entertainment. Le film met en vedette Franco Franchetti, devenu célèbre à la suite de sa participation mémorable dans le sulfureux Mondo Sexo, et qui avait trouvé la mort en 1969 dans un accident de chasse sous-marine au harpon. 

Après le décès prématuré de sa vedette, le film culte avait mystérieusement disparu de la circulation. Ce n’est qu’en 2007 que les bobines ont été retrouvées tout à fait par hasard par un groupe d’étudiants en cinéma de l’Université Flinders, située à Adélaïde, en Australie-Méridionale. 

La copie de la bande-annonce qui a survécu (ci-haut) est en mauvais état, mais le film lui-même (ci-dessous, en italien avec sous-titres anglais), dont on a pu récupérer plus d’une trentaine de minutes, a été restauré à un niveau de qualité acceptable pour rendre honneur à ce trésor caché du 7e art. Somme toute, un inénarrable témoignage d’une époque révolue, et dont on espère qu’elle ne reviendra jamais.


Gare au départ!





Vous est-il déjà arrivé de sauter à bord au moment où le train s’ébranle? Ça nous est tous arrivé, ne serait-ce qu’à cause d’un bouchon de circulation ou d’un réveil mal réglé. À une échelle individuelle, la chose passe inaperçue, la plupart du temps. À l’échelle internationale, ça se remarque d’autant plus qu’on tente toujours de cacher le jupon qui dépasse.

Ainsi en sera-t-il des obsèques de Nelson Mandela. L’événement attirera quantité de chefs d’État dont tous ceux des pays occidentaux, Stazunis, CAnada et Royaux-Muni en tête. Leur présence à ces funérailles ne saurait masquer le fait qu’ils ont tous soutenu le régime impitoyable de l’apartheid en Afrique du Sud.

Le seul pays de l’extérieur du continent qui a effectivement combattu ce régime honni fut Cuba, et aucun autre.

Je sais, quelques journalistes prendront le temps de mentionner que le CAnada a été le premier pays occidental à imposer des sanctions économiques, à l’époque, sous l’égide de Brian Mulroney. Les journalistes honnêtes et consciencieux, pour leur part, n’auront toutefois d’autre choix que de souligner que ces «sanctions» n’étaient que volontaires et que, après qu’elles eurent pris effet, les importations cAnadiennes en provenance d’Afrique du Sud ont augmenté de 68 %. En outre, n’oublions pas que les membres du parti de Nelson Mandela sont toujours considérés par Ottawa comme des terroristes.

Oh! regardez! Le train s’ébranle!

Et il est encore plein à craquer.

samedi 7 décembre 2013

Paix en vue


Vous voulez voir la paix en marche? Voyez ici.

vendredi 6 décembre 2013

DERNIÈRE HEURE



Ça on n’en doute pas une seconde.

Ottawa les a déjà dépouillés.

Le show de la semaine




Régis et Denis nous ont gratifié de leur fameux spectacle de duo comique. Le seul problème est qu'on n’arrive jamais à savoir lequel des deux est le straight man.

jeudi 5 décembre 2013

Les guignols

Photo: Dwight Burdette, Wikimédia Commons 

Aujourd’hui, c’est la grande guignolée des médias. On nous invitera à être généreux. On nous rappellera qu’il est important de faire sa part et d’être solidaires des moins nantis. Il serait bien difficile de ne pas être d’accord. Surtout que des pauvres, on n’a pas fini d’en voir. C’est le domaine d’occupation qui a les meilleures perspectives de développement dans les années à venir. Et vous pouvez aider.

L’autre midi, à la table d’à côté 

Une bonne façon d’encourager la pauvreté chez nous, c’est d’envoyer le travail ailleurs. Mine de rien, c’est de plus en plus populaire. Et pas seulement à la Banque Royale. Un ami qui mangeait dans un restaurant du Plateau me racontait que ses voisins de table se pétaient les bretelles à propos de leurs télétravailleurs philippins. Pourquoi se forcer à payer les salaires plutôt ordinaires qui ont cours de ces jours-ci à Montréal quand on peut s’en tirer pour une fraction du prix en sous-traitant aux Philippines ou ailleurs? Poser la question, c’est y répondre.

Magasinage de Noël

Là aussi, on a une belle opportunité pour encourager la pauvreté locale. Dans les commentaires d’un article récent, un lecteur disait fièrement qu’il avait effectué tous ses achats en ligne avec des sites Web hors frontières et qu’il avait beaucoup économisé. Il encourageait tous les Québécois à en faire autant. Think Big, disait-il, comme ça Mme Marois n’aura pas le choix de baisser les taxes et les impôts.

Sauf que ce n’est pas ça qui fait que ça coûte moins cher. C’est grâce à la magie du cheap labour. Vous voulez que les choses coûtent moins cher au Québec? Allez voir votre patron et exigez d’être payé moins cher. Si tout le monde le fait, les prix vont baisser. Think small!

Et surtout, surtout, donnez généreusement à la guignolée. Parce qu’un jour, c’est peut-être vous qui recevrez le panier.

Ataraxie





mercredi 4 décembre 2013

Corée du tort


Transparency International (TI) est une ONG qui lutte contre la corruption gouvernementale. Son dernier palmarès donne un indice de ladite corruption au sein de 177 pays. Sans surprise, les pays occidentaux – là où se trouve le plus d’argent – sont ceux qui sont le moins corrompus, exception faite, bien entendu, de la Grèce et de l’Italie, deux États dans la dèche.

C’est à croire que la corruption a horreur du fric…

Pas de surprise non plus au bas du classement. Les États faillis sont les plus susceptibles de voir fleurir la corruption; des pays comme la Somalie ou l’Afghanistan. Remarquez, j’ai toujours pensé que la corruption servait surtout à déjouer les mesures de contrôle des gouvernements.

Apparemment, j’étais dans le champ.

Également au rang des mauvais élèves, on compte la République démocratique populaire de Corée. Évidemment, compte tenu du fait que les Occidentaux déplorent constamment le manque d’ouverture de ce pays, on se demande un peu comment TI a pu faire pour donner une estimation juste de la situation là-bas. A-t-on mené des entrevues constructives auprès de Kim Jong-un? A-t-on espionné les fonctionnaires? A-t-on mandaté la firme KPMG afin d’étudier les dépenses de l’État?

La question demeure ouverte, mais une chose est absolument certaine: ce pays est un des plus corrompus de la planète.

Et il a toujours tort!



mardi 3 décembre 2013

DERNIÈRE HEURE



Dire que, tout ce temps, j’étais opposé au Plan Nord!

Je me sens pas mal niaiseux, là...

Bien de chez nous

M. Emmuré Lavigne ou, comme on dit par chez lui au Québec,
Murray Levine

M. Murray Levine, Québécois de plein droit du «West island», a lancé une campagne de boycottage aux dépens du centre commercial Fairview, à Pointe-Claire. Comme le nom l’indique, ledit centre commercial abuse de l’affichage en français dans les vitrines de ses magasins.

En effet, bien que la plupart des raisons sociales des boutiques soient en anglais seulement, M. Levine, ce Québécois bien de chez nous, estime que les affiches de soldes, elles, sont en français au moins en partie. Il n’en a pas fallu davantage pour que le sang de ce Québécois attaché à ses valeurs ne fasse qu’un tour. Après tout, a-t-il expliqué, la majorité des gens du West island ne parlent que l’anglais, de sorte que l’affichage dans une autre langue que celle de ces éminents Québécois est à leurs yeux une injustice.

La chose se comprend d’autant plus aisément lorsqu’on sait que ces gens-là, typiquement québécois comme aimait à le souligner Alliance Québec autrefois, sont nés à Montréal, y ont grandi, y ont été éduqués, y ont travaillé toute leur vie, ce qui explique avec une clarté limpide qu’ils n’ont jamais pu attraper le moindre rudiment de la langue française.

Bref, le mouvement lancé par M. Levine, d’abord marginal, a fini par gagner des adhérents qui font maintenant pression sur le centre commercial Fairview. Ils parlent même présentement d’effectuer un boycottage, à la veille des fêtes, et d’aller effectuer ailleurs leurs achats du potlatch annuel.

Il ne me reste qu’à souhaiter bonne chance à mes chers concitoyens lésés et à leur donner un bon conseil.

Potete sempre andare alle Galeries d’Anjou!

Beóti!

lundi 2 décembre 2013

Pas snob Schnobb




Après avoir promis, archi-promis, de rompre avec les anciennes pratiques de copinage en politique, le nouveau maire de Montréal, l’omniprésent Denis Coderre, en a annoncé une bien bonne, la semaine passée.

Comme il avait décidé de remplacer le président de la Société de transport de Montréal, il n’a rien trouvé de mieux que de désigner pour le poste un de ses poteaux malheureux du soir des élections, ce grand journaliste qui a fait l’envie de tous les médias du Québec, Philippe Schnobb.

Quoique M. Schnobb n’a aucune expérience dans le domaine du transport en commun, hormis la fois, il y a 15 ans, où il a pris le métro pendant une tempête de neige, on n’en a pas moins voulu nous faire croire qu’il était parfait pour le poste.

Évidemment, personne n’a été dupe d’une affirmation si grotesque. À tel point que le principal intéressé, pas snob pour deux sous, est venu défendre sa propre nomination devant ses anciens collègues de la presse. «Je n’avais pas le choix, a-t-il expliqué. Je ne pouvais pas retourner à Radio-Canada pour reprendre mon ancienne job; ils l’avaient donnée à un autre petit nono.»

samedi 30 novembre 2013

Le gendarme se mari



Et rassurez-vous, les poches de l’uniforme étaient vides. Je le sais, parce que c’est moi qui suis allé le porter.


vendredi 29 novembre 2013

PPP



Finalement, « PPP », ça veut dire Pas Profitable Pantoute...

jeudi 28 novembre 2013

Députés dépités





Un comité consultatif a annoncé que les députés québécois ne sont pas assez payés.

Quoi? Nos députés ne sont pas assez payés? Et on a attendu jusqu’à maintenant pour nous le dire? Mais c’est un scandale!

Quand on pense à tout le travail qu’abattent ces gens si désintéressés, tandis que nous, les rupins, les gavés qui se gobergent sans cesse à leurs dépens, restons bras croisés alors qu’ils souffrent mille maux!

La honte me submerge. Notre devoir le plus élémentaire est de faire quelque chose. Personnellement, je propose que, en lieu et place de la guignolée, on amasse du vieux linge et des cannes de binnes qu’on pourra leur envoyer à leur bureau de comté.

Sinon, on court le risque très réel que plus un seul d’entre eux se présente aux prochaines élections.

Là, on serait mal pris!