samedi 17 juillet 2021

Le jeu des coudes




C’est avec très peu de stupeur – et encore moins d’étonnement – que l’on accueille les dernières données d’un sondage qui nous apprennent que le Parti libéral du CAnada (PLiC) et le Parti conservateur du CAnada (PCC) sont nez à nez dans la course aux prochaines élections ne devant pas encore avoir lieu dès l’automne prochain.


Pourquoi si peu de surprise? 


Mais la chose s’explique le plus simplement du monde. L’un des deux chefs de parti est très peu connu, tandis que l’autre l’est énormément.


Bande mie




C’est avec une inquiétude non dissimulée que l’on apprend une sérieuse résurgence de l’épidémie de Covid-19 aux Stazunis. Le phénomène est surtout remarqué dans les États où le taux de vaccination est au plus bas. De fait, mis à part quelques très rares exceptions, les nouveaux cas de contamination, d’hospitalisation et de décès ne concernent que des gens n’ayant toujours pas été immunisés.


Il est vrai que, dans ce pays, la question de la vaccination a été grandement politisée, surtout par les milieux populistes, conservateurs, de droite et d’extrême droite. Dans ce pays, cela fait une sacrée bande, généralement concentrée dans les États du sud. Que l’ex-président M. Donald Trompe, ait réclamé tout le crédit pour le développement du vaccin n’a pas semblé convaincre ses partisans inconditionnels de l’opportunité de s’en prévaloir.


L’inquiétude est d’autant plus grande que, si ces gens acceptaient de se faire traiter adéquatement contre la maladie, ils seraient en mesure de voter en plus grand nombre aux prochaines élections.


Quelle angoisse.


vendredi 16 juillet 2021

Aide Bidon




À la suite des importantes manifestations qui ont eu lieu là-bas, le président des Stazunis, M. Joe Bidon, a offert son aide au peuple cubain.


A-t-il décidé d’envoyer des denrées de première nécessité? Est-il disposé à apporter un soutien logistique ou technique? Préparerait-il un allégement, voire une suppression, du blocus? 


Non, non, rien de toutes ces broutilles aussi inutiles qu’insignifiantes. 


Bien plus important encore, il envisage de rétablir l’Internet, ce qui permettra à la propagande yankee d’être diffusée plus facilement sur l’île. Également, il a offert d’y envoyer des vaccins contre la Covid, alors que Cuba en produit déjà, ce qui permettra aux pharmaceutiques de faire de l’argent sur le dos du peuple cubain, tandis que le blocus se poursuivra.


Quel humaniste, ce Bidon!


jeudi 15 juillet 2021

Bran d’honneur




La rédaction de Buffet complet tient à présenter des excuses pour le traitement cavalier qu’elle a réservé aux problèmes de santé de M. Jair Bolsonaro, le président du Brésil. 


En effet, hier, le blogue l’avait innocemment brocardé à la suite de son hospitalisation pour une crise de hoquets. Or, cet inconvénient en apparence anodin, voire saugrenu, masquait en fait un problème plus grave, car M. Bolsonaro souffrirait d’une occlusion intestinale, ce qui n’a rien de drôle.


Fort heureusement, les médecins restent optimistes et excluent pour l’heure une intervention chirurgicale d’urgence. Avec un peu de chance, le traitement envisagé pourra soulager M Bolsonaro et l’amener rapidement sur le chemin de la guérison.


Nous avons donc l’honneur de lui souhaiter le plus prompt des rétablissements afin qu’il reprenne la direction de son pays selon son style habituel.


Ainsi, il pourra de nouveau épancher son bran.


mercredi 14 juillet 2021

Hic et nunc

 


Entékâ

L'article ici



Au fil des générations, les francophones au CAnada se sont fait soûler avec le discours paternaliste selon lequel le régime britannique avait offert de meilleures conditions de vie, tant économiques que politiques. Bien meilleures que celles prodiguées par le régime français. À preuve, disait-on, regardez ce qui sest passé dans les colonies de l’empire français: Indochine, Algérie et autres ont connu des soubresauts révolutionnaires et de coûteuses guerres d’indépendance.


Bien entendu, le discours faisait l’impasse sur le commerce des esclaves, sur les révoltes en Afrique, avec le Kenya en tête, et sur les luttes anticolonialistes, comme celles de l’Égypte, de la Birmanie et de l’Inde, entre autres. Sans compter les rébellions des Patriotes, au Québec*.


Mais au cœur de la question subsistait malgré tout l’idée que le joug britannique était bénéfique et bienveillant, car cette propagande était vraiment bien faite. Or, de plus en plus, on apprend que cette domination n’était pas salutaire pour tout le monde. Les Autochtones, par exemple, ont subi la volonté des colonisateurs visant soit à les assimiler totalement ou à les faire carrément disparaître. Qu’il soit culturel ou physique, un génocide reste un génocide.


À cet effet, il ne faut jamais oublier l’histoire de Louis Riel, un Métis du Manitoba, c’est-à-dire un Autochtone et un francophone dans une seule et même personne que le bon empire britannique s’est fait un devoir d’envoyer périr au bout de sa corde.


En tout cas, si un régime n’est pas bienveillant pour tout le monde, à terme, il risque fort de n’être bienveillant pour personne.





*À cet effet, notez que, à la même époque, soit en 1837, il y eut aussi une révolte dans le Haut-Canada, l'Ontario d'aujourd'hui. Curieusement, personne n'en parle jamais de celle-là. Trop embarrassante, j'imagine.


mardi 13 juillet 2021

Petite seconde bleue


L’autre jour, tandis que je fêtais la finale de la Coupe d’Europe dans la Petite-Italie à Montréal, j’ai aperçu un policier qui arborait sur sa tenue le fameux symbole de la «fine ligne bleue», représentant l’opposition fondamentale entre forces de l’ordre et population.


On aurait pu croire que les autorités policières, tellement intransigeantes quant à la tenue de ses membres, auraient pu intervenir, comme l’a fait la Gendarmerie royale du CAnada, afin de faire retirer ce symbole controversé. Mais, selon toute évidence, il n’en est rien. Il faut croire que quelqu’un, quelque part au sommet de la hiérarchie de cette vénérable institution, a décidé que cela faisait très bien sur l’uniforme de quiconque désirait affirmer ainsi sa défiance envers la masse des gens.


Remarquez bien, il ne s’agit pas du tout ici d’accuser quiconque d’effectuer un profilage racial ou autre. Il ne me viendrait pas à l’esprit de songer, ne serait-ce qu’une toute petite seconde, que nos policiers puissent s’adonner à la moindre forme de discrimination. 


Pas du tout!


Je pense, bien au contraire, que leur antipathie s’adresse à tous, sans distinction de race, de religion ou de culture.







lundi 12 juillet 2021

Patron par trop parfait




Ça a l’air qu’il paraît que le taux de chômage se situe à un plancher historique. Aussi, les patrons cherchent-ils désespérément du personnel à embaucher et, pour ce faire, ils sont à l’affût de toute une série de solutions pour leur permettre de régler ce problème majeur.


Évidemment, ils ont trouvé moyen de rejeter le blâme sur autre qu’eux. Ainsi, on rend responsable d’une partie de cette situation le vieillissement de la population, le faible taux de natalité et, donc, c’est la faute des gens qui ne font pas assez d’enfants.


J’aimerais être patron. Comme ça, je ne serais jamais responsable de rien, toujours au-dessus de tout reproche.


Bref, c’est comme on nous dit sans cesse: les patrons sont parfaits.


En tout cas, c’est vrai qu’ils ne changent jamais.


dimanche 11 juillet 2021

Pape plein d'pep

 


Nétanyahou prépare déjà son retour

 


Le bocal du rouge

L'article ici



C’est bigrement étonnant de constater que cela fonctionne encore; et à tous les coups, par-dessus le marché.


La diabolisation de la gauche, particulièrement en Amérique du Nord, n’échappe jamais aux clichés habituels, lesquels sont en vigueur depuis les lendemains de la Révolution russe. En commençant avec «l’homme au couteau entre les dents» jusqu’aux rebelles colombiens trafiquants de drogue, les attaques contre tout ce qui est «de gauche» demeurent à la fois virulentes et primaires.


Ainsi, le Nicaragua est redevenu la cible à abattre en Amérique centrale. On se souviendra que, à l’époque de Ronald Reagan, un autre président yankee aux capacités limitées, le pays avait été l’objet d’une guerre «de basse intensité» afin d’éliminer cette autre «menace» pour l’hégémonie financière et capitaliste des Stazunis.


De nos jours, il ne s’agit plus de mener ce type de conflit – du moins pas encore –, mais tout de même de déstabiliser le pays et, surtout, d’en diaboliser le gouvernement. Un bien pauvre gouvernement, d’ailleurs, qui ne cherche qu’à trouver un équilibre fragile entre une amélioration des conditions de vie des plus pauvres, d’une part, et les intérêts du grand capital – principalement yankee –, de l’autre.


On serait tenté de souligner le manque d’imagination de la droite mondialiste. Mais il ne faut pas oublier aussi cette étrange amnésie collective des masses qui réagissent devant ces discours éculés comme s’il s’agissait d’un fait nouveau.


Bref, il est plus facile de trouver de coûteux vaccins contre des virus que d’inventer une pilule améliorant la mémoire.