Franc soit le Gault*

 

* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)

 

 

 

Flingue-flagne

 

 

Le nom Hunter Biden vous dit-il quelque chose? Déjà, le patronyme devrait vous mettre la puce à l'oreille. En effet, c'est le fils du président des Stazunis, M. Joe Bidon. Quant à son prénom («chasseur», en français), il était prédestiné, puisque Hunter se retrouve face à la justice, présentement, pour une histoire d'arme à feu.

Un bref retour en arrière nous permet de comprendre un peu le contexte de toute l'histoire. À une autre époque, il souffrait d'une sévère dépendance aux drogues et à l'alcool, contre laquelle il s'est battu une bonne partie de sa vie. Officiellement sobre maintenant, il ne l'était pas en 2018 au moment où il fit l'acquisition d'une arme à feu. Il avait alors nié toute dépendance à des substances illégales. Cette fausse déclaration pourrait, en théorie, le rendre passible d'un emprisonnement.

Aujourd'hui, il est utilisé par les conservateurs, les populistes et l'extrême droite yankees afin de nuire au président. Et c'est sans rire que les ténors de la libre possession aux Stazunis, ceux qui s'époumonent à invoquer le fameux Deuxième amendement, se sont ligués aujourd'hui pour défendre les règles contrôlant la vente des armes à feu.

Remarquez, chacun sa drogue. Pour certains, c'est le crack; pour d'autres, ce sont les guns.

«Les Amâricains, eux autres, ils l'ont!»

Appréhension de la compréhension*

 

Nouvelle lubie à la mairie de Montréal: un réseau étendu de tramways. C'est la mode, en ce moment. Même Québec, avec ses dénivelés importants, désire se munir d'un réseau sur voie ferrée.

Or, quiconque est un habitué du métro de Montréal peut en témoigner: les pannes et les ralentissements – quand ce ne sont pas des évacuations pures et simples – s'y succèdent de plus en plus souvent. Les raisons en sont multiples: bris d'équipements, usure des infrastructures, manque de moyens pour entretenir convenablement le matériel, tout y passe. Et toujours, lors de la reprise du service, cette petite phrase irritante: «Merci de votre compréhension.» C'est un peu raide, compte tenu du fait qu'on n'explique jamais la cause de la panne. Il n'y a donc rien à comprendre; sinon, peut-être, qu'on se fout un peu de notre gueule.

Bref, à ce stade – sans mauvais jeu de mots –, on a l'impression que la ville de Montréal se cherche un autre éléphant blanc qu'elle pourra négliger au fil du temps, sans avoir un jour les moyens de le faire fonctionner adéquatement, si vous voyez ce que je veux dire…

Merci de votre compréhension.

* Cela n'est pas un pléonasme, dans le contexte, mais une allitération. Ou est-ce une assonance?

Fitzgibbon de ma CAQ

 

Cas CAnada

 

Le non-sens des priorités

Alors que les infrastructures croulent, que le prix du panier d'épicerie explose, que le logement se raréfie, que le système de santé est plus malade que jamais, que l'éducation échoue, que l'environnement périclite, que la gabegie règne en maître, que l'immigration échappe à tout contrôle raisonnable, que les droits de la personne se réduisent comme une peau de chagrin, que la langue est en perdition accélérée, que les compétences provinciales sont chaque jour minées un peu plus, est-il besoin de dire à quel point les partis politiques québécois sont à la recherche de solutions aux problèmes qui confrontent notre réalité actuelle?

Fort heureusement, le NDP provincial (Solidarity Kweebake) n'est jamais à court de mesures originales et à propos. Qu'a-t-il suggéré, dernièrement? D'offrir des produits menstruels gratuits dans les établissements publics…

Il n'y a pas à dire, c'est original. Surtout sur le plan du sens des priorités.

 

Empressés serviteurs de l'État