vendredi 29 mars 2019

Montez en épingle



Visiblement, il ne se passe rien d’intéressant de par le monde, quand on considère ce qui retient l’attention des gens. Dernièrement, un événement a fait le tour de la Toile avec, comme personnage principal, ce cher, bon, gros, vieux Frenchie 1, petit pape de son état pontifical.

En effet, cette semaine, alors qu’il recevait un groupe de caudataires, il a refusé que ceux-ci baisent sa bague, ce qui est, selon le protocole, la façon correcte de saluer le pape: on fait des courbettes de premier ministre libéral et on dépose un baiser à la fois pétulant et respectueux sur l’ornement digital porté par le pontife.

Or, lundi dernier, Frenchie n’a pas voulu que les empressés fidèles posent leurs roturières lèvres sur le bijou. Devant le tollé fiévreux qui s’en est suivi, les autorités vaticanes ont expliqué que le pape voulait éviter la propagation de microbes. Sans doute l’existence d’êtres microscopiques pouvant provoquer des maladies vient-elle de parvenir aux oreilles de la sainte Église catholique et apostolique, ce qui explique l’attitude nouvelle de son chef.

Désormais, on pourra poser le plus sérieusement du monde la fameuse question théologique: «Combien de microbes peuvent-ils danser sur la tête d’une épingle?»


Quelques virus de l'influenza

jeudi 28 mars 2019

Ma CAQ quête



Le gouvernement du gars Legault a annoncé qu’il songeait à retirer le crucifix sur lequel un type est épinglé en trois points. En conséquence, il est en quête d’un endroit où le «mettre en valeur».

Si ceci peut être utile, je signale à tout hasard que j’ai chez moi une très jolie poubelle dont les dimensions accommoderaient fort bien ce bel objet d’art cloué là à l’initiative de Maurice Le Noblet Duplessis.

Maurice, c'était un vrai de vrai! Y’en a pas deux comme lui.

On l’a échappé belle...


Un faucon et un vrai

Présidence impériale


mercredi 27 mars 2019

mardi 26 mars 2019

La force de l'habitude


Droits de personne

C’est dans l’oubli qu’est en train de sombrer la guerre en Afghanistan. Mais, de temps à autre, il se produit un événement qui la ramène (très) brièvement à l’avant-plan. C’est généralement soit lorsqu’un soldat yankee est légèrement blessé ou lorsque l'armée commet une énième atrocité que, en langage poli, on nomme une bavure.

Cette fois, c’est la bavure. En effet, une frappe aérienne à tué 13 personnes, dont 10 enfants, près de la ville de Kunduz. Le comble, c’est que toutes les victimes sont des réfugiés qui avaient fui les combats dans leur région d’origine. On ne sait trop si la frappe a été menée par les forces afghanes ou yankees. Parions que le rideau de l’oubli va retomber là-dessus bien avant que toute la lumière soit faite.

Dans un autre ordre d’idées, le pitre Trompe a décidé pour sa part qu’il fallait donner un coup de pouce à son pote Nétanyahou qui galère en ce moment avec sa réélection. Ce qu’il a trouvé de mieux, ce fut de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le territoire du Golan, occupé illégalement depuis 1973.

Mais attention, je ne critique pas la chose. Oh là là! pas du tout, bien au contraire!

Comme chacun sait, si on critique la politique de certains pays, cela revient à porter des commentaires désobligeants sur certaines ethnies. Vous me demanderez en quoi l’un mène tout droit à l’autre.

Personne ne sait, mais c’est comme ça.




lundi 25 mars 2019

La tête et le Guignol



Il ne manque pas d’observateurs politiques pour considérer les soubresauts agitant le Parti libéral du CAnada (PLiC) comme une tentative de putsch. Le but de l’exercice ne serait autre que de changer de «chef» avant les prochaines élections.

Si la chose était vraie, on se retrouverait une autre fois devant le manque de vision du PLiC, car, compte tenu du temps qu’une course à la chefferie exigerait, le nouveau chef n’aurait pas le temps de s’équilibrer en selle qu’il devrait s’élancer au grand galop dans le carrousel politique. Bref, commencer à pousser le fils de Pierre Elliott Trudeau vers la sortie en ce moment, c’est agir à la onzième heure.

D’un autre côté, compte tenu de l’impopularité croissante au CAnada du beau gosse, le PLiC commence à craindre de perdre le pouvoir, ce qui est inimaginable. Pensez donc que le vote en faveur des libéraux est quasi obligatoire dans ce pays, sinon pour lui payer des vacances dans l’opposition afin qu’il revienne plus fort au pouvoir. Un PLiC plus fort au pouvoir, ce n’est jamais une bonne chose pour le peuple.

Bref, les libéraux ont peut-être décidé de se débarrasser de la marionnette de service.

Ils en ont peut-être par-dessus la tête d’avoir l’air d’une bande de guignols.

dimanche 24 mars 2019

L'adage du sondage


La bulle Oger



Morgane Oger est une charmante dame de Colombrie-Bitannique (sic), qui a eu l’idée pas du tout originale de dresser un autre catalogue de la haine et de la discrimination. Par contre, là où elle innove un peu, c’est que ce catalogue serait en fait transposé géographiquement et que – ô surprise! – il couvrirait tout le CAnada, paraît-il.

C’est pratiquement la première fois que quelqu’un de là-bas reconnaît que, dans le plusse meilleur pays «postnational» (resic) et multiculturel du fils de Pierre Elliott Trudeau, on puisse rencontrer de la discrimination.

L’idée de cet étrange projet est de «faire la lumière» sur la manière selon laquelle la haine se propage, mais en étant extrêmement attentif à ce que les «allégations ne soient pas lancées à tout vent». Bref, tel qu’il convient à ce genre de mesures ni chair ni poisson, il ne faut surtout pas aller assez loin, assez vite. De là à laisser entendre qu’il y aura peut-être quelques trous «dans la map», il n’y a qu’un pas.

En plus, qu’on se rassure tout de suite, cela demeure flou au point où on peut se surprendre à penser que ça ne verra jamais le jour. Mais qu’importe, le principal est déjà sur les rails: Mme Oger a déjà créé une fondation en son nom, de sorte que le pognon devrait commencer à affluer.

J’ai déjà le slogan: «Osez avec Oger!» Ou, pour la rime, est-ce que ça devrait être: «Oger va-t-en-guerre»?

Je ne voudrais pas que le slogan soit discriminatoire, même s’il est en français.