vendredi 30 août 2013

Merci Sammy!


On vient d’apprendre que Sammy Forcillo, mieux connu par ses intimes sous le gentil sobriquet de «Monsieur Forcillo», va quitter à son tour la vie politique municipale.

Il va sans dire que c’est avec une profonde tristesse que je rapporte cette nouvelle. En effet, il est juste d’affirmer que M. Forcillo aura toujours été un conseiller municipal à part et un membre du Comité exécutif sans pareil.

Travailleur infatigable, il était en outre d’une efficacité telle que Gérald Tremblay lui-même ne savait pas ce qu’il faisait.

Merci, Sammy, pour toutes vos réalisations hors normes. Sachez que nous ne les oublierons jamais.



jeudi 29 août 2013

C’est ben de valeur, Québécoise


Chère Pauline Marois! Maintenant que le grand objectif de sa vie est réalisé – avoir son nom dans le dictionnaire –, on a l’impression qu’elle a quelque peu perdu de vue les petites choses. Comme l’intérêt premier du Québec, par exemple.

Ainsi, elle s’entête à tout mettre sens dessus dessous pour définir l’identité québécoise. Et à travers un tel remue-ménage, tout le monde se garde bien d’aborder la question de la langue, trop effrayé à l’idée de bouleverser la paix linguistique actuelle, laquelle prend la forme de la disparition lente mais sûre du français.

Il me semble qu’une première ministre responsable, tant qu’à brasser la cage, devrait au moins le faire pour des questions de fond qui risquent à terme d’avoir des conséquences irrémédiables. De toute façon, l’identité québécoise passe par la langue, non? Alors pourquoi refuser d’aborder cette question primordiale franchement?

Tant qu’à se faire traiter de racistes par le petit fils à papa Trudeau, qui s’est donné la peine de naître et rien de plus, au moins que ce soit lorsqu’on «parle des vraies affaires».

Rester obnubilés par le faux débat portant sur l’identité québécoise, en tant que société, c’est ben de valeur…

À propos du crucifix à l’Assemblée nationale

Photo : Assembléetest/Wikimédia

Note à l’intention de ceux qui ne comprennent pas comment on peut promouvoir la laïcité de l’État tout conservant un crucifix accroché au mur de l’Assemblée nationale. La raison en est pourtant toute simple.

La laïcité c’est bien, mais c’est pas une raison pour faire de la peine au petit Jésus.

(Front, bedaine, épaule gauche, épaule droite)

mercredi 28 août 2013

Boum!


Oui, boum! Ça y est!

Les Occidentaux, Stazunis en tête, ont décidé de prendre le taureau syrien par les cornes. Voilà des mois qu’ils comptaient sur une guerre tout autant sourde que civile pour les débarrasser d’un régime qu’ils n’aimaient guère – sans mauvais jeu de mots. En conséquence, ils avaient équipé, entraîné, encadré et approvisionné en sous-main une rébellion anti-régime dont les éléments les plus efficaces faisaient paraître Al-Quaïda pour une bande de joyeux fanfarons.

Or voici que, contre toute attente, au cours des dernières semaines, le régime Assad était en train de prendre le dessus sur la soi-disant Armée syrienne libre. Étant de plus en plus acculés, les rebelles se sont livrés à des actes de sauvagerie innommables, égorgeant des prisonniers de guerre ainsi que des civils, et se livrant à de nombreuses persécutions à caractère aussi bien religieux qu’ethnique.

Bien entendu, rien de tout cela n’a été rapporté dans les médias occidentaux. Certainement pas, puisque c’était la vérité…

Et puis tout d’un coup, paf! Attaque aux armes chimiques!

Depuis, c’est le ballet même pas diplomatique. Washington a décidé d’intervenir et les autres capitales attendent sagement leurs ordres. En ce moment – on le constate – les Yankees ont déplacé vers la Méditerranée des navires de guerre et ont commencé à concentrer en Arabie saoudite des chasseurs-bombardiers.

Le seul truc, c’est que ces choses-là ça prend du temps et que les mouvements militaires avaient été amorcés avant la fameuse attaque au gaz. De là à dire que tout avait été orchestré afin de légitimer une intervention unilatérale, sans l’accord de l’ONU et au mépris des lois internationales comme d’habitude, il n’y a qu’un pas. Je vous laisse le franchir sans moi, sinon on m’accuserait encore d’anti-états-unisme.


Mais la meilleure, c’est le laquais David Cameron, premier sinistre du Royaume-Uni, qui l’a proférée hier. Il a affirmé que son pays ne voulait que protéger les civils. Apparemment, la meilleure façon de les protéger, selon lui, est de leur balancer des bombes sur la gueule. Comme l’a si bien dit un colonel de l’armée yankee lors de la guerre du Vietnam au sujet de la ville de Ben Trè: «Nous avons dû la détruire pour la sauver.» Eh bien, M. Cameron ferait un excellent colonel de l’armée des Stazunis, avec sans doute le sous-lieutenant Stephen Harper à ses côtés.

Alors, hips! Tout ce déjà-vu me soûle!


mardi 27 août 2013

Maudite droïlle!


J'en étais sûr!

De toute façon, il n'y avait qu'à voir ce que ça a fait à Justin Trudeau!



lundi 26 août 2013

Sourire, tu m’inquiètes




Dure nouvelle dans l'actualité, aujourd’hui. 

Comme Philippe Couillard (le nom est marrant) avant lui, Rrrraymond Bachand a annoncé qu’il quittait une bonne fois pour toutes la vie politique. L’ex-ministre des finances et ex-candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLIQ) – surtout à ne pas confondre avec le Parti libéral du CAnada (PLIC) – a annoncé son retrait de la scène.

Hélas, désormais, seules les officines d’avocats d’affaires auront le plaisir d’être gratifiés de son petit sourire d’autosatisfaction. Il nous manquera, ce sourire. Quand, d’aventure, Rrrraymond prenait le crachoir télévisuel pour nous expliquer de combien il allait encore nous entuber, ça dorait la pilule. Prenez, par exemple, l’actuel chef du PLIQ qui veut augmenter les taxes et réduire les impôts – ou l’inverse, je ne sais plus pour la différence que ça fait... –, il lui manque cette petite touche de charisme qui rendait Rrrraymond si fendant par moments.

Alors, au revoir monsieur Bachand. Vous vous êtes si bien servi que nous ne doutons pas un instant que vous poursuivrez sur votre belle lancée. Et puis si l’insubmersible Philippe Couillard (hi! hi! hi!) se plante aux prochaines élections, il sera toujours temps de vous dépoussiérer.

Un petit sourire avec ça?