samedi 31 décembre 2022

«La Presse» à l'écoute de l'homme de la rue

 


2022

 



Étant donné que 2022 a été une année comme toutes les autres avec son cortège de guerres, de répressions, de famines, de maladies et de catastrophes naturelles, il n'a pas été facile de trouver au fil des mois les événements marquants ayant fait en sorte que l'année se distingue un tant soit peu.


Après une recherche intensive de toutes les manchettes ayant fait la une depuis janvier dernier, voici ce que notre rédaction a retenu comme points essentiels. Cette lecture présente un résumé exhaustif de ce qui fait que 2022 sera à jamais une année inoubliable.


Bonne lecture!




Janvier

Les États européens interviennent auprès de l'Organisation mondiale du commerce afin de défendre la Lituanie contre la Chine.


Février

Fin des Jeux olympiques d'hiver à Pékin. La Lituanie ne remporte aucune médaille.


Mars

Fin de l'exposition universelle de Dubaï et, non, Dubaï n'est pas au Qatar. Pas avant la Coupe du monde, en tout cas.


Avril

Invention d'un rat robot sans oreilles en Chine, sans doute en prévision de l'année du rat à oreilles.


Mai

Beaucoup d'élections présidentielles qui vont tout améliorer.


Juin, juillet et août

Inondations au Pakistan; sécheresse en Europe; feux de forêt en Afrique du Nord. Bref, ça s'équilibre. Quand je vous disais que tout allait s'améliorer...


Septembre

Mort d'Elizabeth II, impératrice du Commonwealth et du CAnada, provoquant des élans de tristesse à l'échelle de la planète que sa caste ambitionnait de posséder lors d'un autre siècle.


Octobre

Encore un tas d'élections un peu partout, y compris au Québec. Désormais, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. 


Novembre

Coupe du monde de football et sommet de la francophonie, dans le désordre.


Décembre

Céline Dion révèle finalement la maladie physique dont elle souffre. Tous ceux et celles qui admirent l'artiste souhaitent sincèrement qu'elle se rétablisse rapidement. Et moi aussi.


vendredi 30 décembre 2022

Maladroit bien à droite

 


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L’on se gèle à Los Angeles

Une autre aventure de Pat Britt (no 44)


Alors que la température anormalement basse de la côte ouest états-unienne fait craindre une reprise imminente de l’activité sismique dans la région de Los Angeles, Pat Britt est dépêché sur place, sous le couvert d’une mission scientifique, afin de rapatrier un contingent de savants de la CEE en tournée dans la région. Si certains des scientifiques ne veulent, au début, sous aucun prétexte abréger leur visite, Pat Britt parvient néanmoins à les mettre d’accord sur la nécessité d’une évacuation précipitée. Il s’aperçoit, le matin même du départ, que deux des savants en question, un homme et une femme, manquent à l’appel. Tandis que l’hélicoptère bondé de cerveaux attend patiemment sur le toit de l’hôtel, il entreprend une rapide, quoique minutieuse, enquête dans les chambres des disparus et auprès du personnel de l’hôtel. Comprenant que les deux manquants se sont enfuis, il donne l’ordre du départ à l’hélicoptère et entreprend, seul et sans ressources, de se lancer à la poursuite des transfuges qui ont fait défection à l’Ouest. Cependant, la poursuite s’engage mal dès les premiers instants, car les autorités ne semblent guère prédisposées à collaborer. En fait, elles s’ingénient même à multiplier les obstacles sur son chemin. Ulcéré par l’attitude du gouvernement états-unien dans l’affaire, Pat Britt décide de se lancer à la poursuite des savants avec les moyens du bord. Sa propre escapade ayant été remarquée par les autorités, il doit déployer des trésors d’intelligence afin de rester sur la piste des fuyards et d’échapper aux agents qui tentent de l’intercepter. De Los Angeles à Houston, c’est une poursuite infernale qui s’ébauche à travers le continent nord-américain. Ayant enfin réussi à rejoindre les fugitifs, mais pas à tromper leur escorte, Pat Britt est capturé par les agents rivaux. Craignant le pire, l’emprisonnement, la déportation, la réprimande ou même l’incident diplomatique, il n’en mène pas large. Quelques heures avant que les États-Uniens n’évacuent leurs protégés et leur prisonnier vers Washington, un commando dirigé par la redoutable Natacha Bolshoï intervient en force pour enlever le couple de savants et les soustraire à leurs gardiens. Remis en liberté, Pat Britt est immédiatement traqué par les autorités états-uniennes, mais le mystérieux Monsieur Li intervient à point nommé afin de lui permettre d’échapper à ses poursuivants. 


 – Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Jay Hovagh – 174 p. – 1994 – Avantage Natacha Bolshoï. Cette fois, Pat Britt a dû s’incliner et nul doute que ce revers temporaire est à charge de revanche. Mais que dire de la confrontation entre les sempiternels rivaux, alors que Bolshoï semble sur le point d’appuyer sur la détente ?

 – Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.

jeudi 29 décembre 2022

Talibans terrifiés

 


mercredi 28 décembre 2022

Te deum

 


La police est à la page

 


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Coup bas à Cuba

Une autre aventure de Pat Britt (no 32)


En vacances dans l’île de Cuba, Pat Britt goûte un repos bien mérité sous le couvert d’une fausse identité. Pendant un temps, son séjour n’est qu’une succession extrêmement agréable de plages magnifiques, de soleil et des meilleurs cigares du monde, le tout en charmante compagnie. Un après-midi, alors qu’il rentre à son hôtel, Pat Britt entend trois détonations tandis que des balles sifflent à ses oreilles. Incertain quant aux intentions de l’agresseur, Pat Britt se résout à collaborer avec la police cubaine afin de démasquer le tireur. Il enquête d’abord sur les autres touristes présents au moment de l’agression afin de découvrir un éventuel mobile sous-jacent. Malheureusement, aucune des personnes présentes sur les lieux de l’attentat ne présente de profil admissible en tant que possible victime. Le mystère s’épaissit lorsque Pat Britt apprend que l’agresseur n’aurait jamais pu quitter le terrain de l’hôtel sans être vu. Le suspect doit immanquablement compter au nombre des clients du lieu. À partir de ce moment, il mène une enquête discrète, interrogeant des témoins potentiels, fouillant quelques chambres. Mais ses efforts restent vains, principalement à cause du nombre de touristes. Cependant, son enquête lui permet de découvrir qu’au nombre des villégiateurs se trouve la redoutable Natacha Bolchoï et le mystérieux Monsieur Li qui, sous la menace de se trouver démasqués devant les autorités cubaines, acceptent à contrecoeur de révéler à Pat Britt ce qu’ils savent. Ainsi, apprend-on que l’attaque a été planifiée par une puissance étrangère dans le but de saboter l’industrie touristique cubaine. Cependant, le temps travaille contre Pat Britt et ses amis de la police. Le séjour des touristes à l’hôtel tire à sa fin et l’enquête piétine. Malgré ses réticences, la police cubaine accepte de se rendre à la suggestion de Pat Britt et entreprend la fouille systématique de l’hôtel et de ses dépendances. Très rapidement, une valise est découverte à l’intérieur de la remise des outils de jardinage, dans laquelle se trouvent les composantes d’un fusil à lunette. Lorsque la police cogne à la porte de la chambre d’un couple de touristes canadiens, elle se rend compte qu’ils se sont enfuis. Arrêtés au moment où ils allaient prendre la mer, on découvre qu’ils sont en fait des agents de la CIA en mission d’infiltration et de sabotage. Rapatriés par le biais d’un vol à destination du Canada, ils sont froidement poignardés à l’aéroport de Washington par le mystérieux Monsieur Li tandis qu’ils vont récupérer leurs bagages. 


 – Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Jay Hovagh – 168 p. – 1994 – Si le suspense haletant devait, contre toute attente, laisser le lecteur indifférent, les fans de Pat Britt seront étonnés de découvrir les multiples talents de séducteur de leur héros.

 – Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.

mardi 27 décembre 2022

Règle et Joly doigts

 



Peu de gens s'en souviennent, mais Mélanie Joly avait un bref instant brigué le poste de maire de Montréal. Elle s'était néanmoins assez facilement fait écarter par la grosse machine – électorale, bien entendu – de M. Denis Coderre. C'était d'ailleurs assez savoureux, à l'époque, de voir une libérale tassée sans ménagement par un autre libéral.


Bref, en termes voilés, Mme Joly s'était fait expliquer sur le long et sur le large qu'elle n'était pas assez compétente pour être maire de Montréal. Aussi, est-ce non sans surprise qu'on la voit aujourd'hui décider en théorie de la politique internationale de son pays, le CAnada.


Je dis bien en théorie, car, pour autant que son pouvoir de décision soit concerné, elle ne possède pratiquement aucune marge de manœuvre. D'une part, elle doit obéir à son gouvernement qui est, de manière tout aussi théorique, dirigé par le fils de Pierre Elliott Trudeau. Ensuite, elle doit obéir au chef effectif du gouvernement, Mme Chrystia Freeland, laquelle porte le titre provisoire de vice-première ministre et qui est, accessoirement, petite-fille d'un collabo à la fois nazi et ukrainien. Bel atavisme, dirait-on, dans le contexte actuel.


D'autre part – ce qui est le plus manifeste –, tous trois doivent une obéissance inconditionnelle au département d'État yankee, lequel dirige la politique internationale de toute l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), et bien au-delà.


Alors, quand une scribouilleuse de La Presse tente de nous soutirer une larme de commisération au bénéfice de Mélanie Joly, c'est peut-être parce qu'elle s'est fait taper sur les doigts par Washington, avec des coups de règle de plus en plus appuyés à mesure que le blâme est descendu vers le bas de la pyramide hiérarchique.


Dans tous les cas, il nous faut bien admettre que, comme elle n'était pas assez bonne pour diriger une ville, on l'a rangée à un endroit où elle ne pouvait pas faire de conneries.


lundi 26 décembre 2022

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Déroute à Bagdad

Une autre aventure de Pat Britt (no 31)


Sous une fausse identité, Pat Britt est chargé d’une mission en Irak afin d’y capturer un financier iranien dirigeant un groupe terroriste libanais*. Or, comme l’homme en question jouit de la faveur du gouvernement irakien qui n’est pas convaincu de sa culpabilité, Pat Britt doit assumer une fausse identité afin de pouvoir l’approcher. Afin de se conférer une aura de légitimité, il se fait passer pour un important marchand d’armes. Il est accueilli favorablement par l’association commerciale du pays où il établit de nombreux contacts afin d’être mis en rapport avec le chef terroriste. Malheureusement, ce dernier s’avère extrêmement méfiant, aussi ne se montre-t-il que rarement en public. Pat Britt a beau multiplier les réceptions et les pots-de-vin, il n’arrive pas à s’approcher de manière sensible de son « objectif » ni à amasser les preuves nécessaires afin de le compromettre aux yeux du gouvernement irakien. Aussi décide-t-il, afin d’obliger l’homme à faire affaire avec lui, de détruire un chargement d’armes qui doit être livré incessamment et qui est destiné au chef terroriste. Embusqué sur la route de Bagdad, Pat Britt attend en vain l’arrivée du convoi. Lorsqu’il se lance à sa recherche, il découvre des carcasses de camions achevant de brûler sur le bord de la route avec les armes à leur bord. Intrigué par ce rebondissement inattendu, il retourne à son hôtel où, le lendemain matin, il apprend par les journaux que le chef terroriste a été assassiné chez lui au cours de la nuit. L’intérêt qu’il portait à la victime faisant de lui l’un des suspects, Pat Britt décide de quitter le pays avant d’être interrogé par la police. Mais sa tentative de fuite échoue quand il est interpellé par deux inspecteurs dans le hall de l’hôtel. Désormais fugitif, il tente de gagner la frontière en recourant à quantité d’expédients dont, entre autres, se faire passer pour un conducteur de car à destination d’Amman. Chemin faisant, il est recueilli par la redoutable Natacha Bolshoï, qui lui avoue être responsable des événements de l’avant-veille. Les deux agents viennent bien près de franchir la frontière sans encombre, mais Pat Britt ayant été découvert et reconnu, il faut toute l’énergie du mystérieux Monsieur Li afin de leur ouvrir le passage et de couvrir leur fuite. 


 – Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Jay Hovagh – 176 p. – 1994 – Cette aventure compte parmi les meilleures de la série ne serait-ce que pour les brillantes répliques de Pat Britt dans son rôle de marchand d’armes. Son apostrophe du sous-ministre irakien est une pièce d’anthologie.

 – Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.



*Voir, dans la série Les aventures de Pat Britt, le roman Débandade à Beyrouth.



dimanche 25 décembre 2022

Gang de chanceux!




Le fils de Pierre Elliott Trudeau, et actuel premier ministre du CAnada, a livré son message de Noël, aujourd'hui.


Entre autres inepties, il a souligné le fait que les CAnadiens avaient de la chance de vivre en paix, dans un pays postnational qui exporte des armes en quantité à des régimes autoritaires et violents.


En fait, la seule chose qu'il n'exporte plus, c'est cette paix dont il est si fier. 


Il faut croire que ça lui coûtait trop.