Bob barre

 

C'est avec une joie immense que j'ai appris la nouvelle selon laquelle mon vieux pote Robert «Bob» Prevost a été élu pape sous le nom de Léon XIV. Honnêtement, cela ne pouvait arriver à meilleur – ou plus crédible – que lui.

À preuve, dès son discours inaugural, il a mentionné à quel point il regrettait le recul de la foi au bénéfice d'autres considérations telles l'argent, le pouvoir et le succès; bref, l'ambition sous toutes ses formes, y compris les plus déplorables.

Cette élection est donc l'aboutissement de sa quête personnelle vers le dénuement, l'humilité et la simplicité. Ce pour quoi nous l'admirons infiniment.

Lard de la négociation

 

On apprend aujourd'hui une brillante réalisation sur le plan commercial de la part de Donul Trompe.

En effet, grâce à ses talents de négociateur, il est parvenu à une entente avec le Royaume-Uni, lequel – c'est bien connu – est son plus dévoué larbin sur la scène internationale. Finalement, c'est comme imposer un accord à son paillasson.

Quelle victoire!

À défaut des mains, au moins Donul Trompe aura-t-il les pieds propres.

 

GÉRALD!

 

Plus géraldant que jamais, l'ex-maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, a géraldé son témoignage au procès de M. Frank Zampino avec toute la géraldité qu'on lui connaît.

Vibrant de géraldance comme pas un, il géraldut au tribunal de son pas alerte et a essentiellement géraldé lors de son témoignage, de toute sa géraldeur, que, essentiellement, il n'était au courant de rien pantoute, jamais et à aucun moment, même au cours des plus géraldeux.

Sacré Gérald, personne n'a plus géraldé que lui dans toute la géraldité montréalaise.

Ça, c'était tout un maire!

 

Les François et le CAnada

 

À la mort du pape Frenchie Ier, notre cher, bon, gros, vieux premier ministre, M. François le Gault*, avait émis l'idée de mettre les drapeaux des édifices gouvernementaux en berne, comme ceux du CAnada.

Il s'agissait, en fait, d'un léger oubli de sa part, lui qui avait fait adopter la loi 21 confirmant la laïcité de l'État. Ainsi, il ne pouvait être question, sans enfreindre ladite loi, de poser le moindre geste pour souligner le décès d'un chef religieux. À moins, bien sûr, que M. le Gault considérât le catholicisme comme étant au-dessus des lois, en particulier des siennes. Même lui a dû admettre que, mettre en place un régime d'exception pour une religion, aux dépens de toutes les autres, ce n'est déjà plus de la laïcité. Ce n'est pas encore de la théocratie, mais ce serait un pas dans la mauvaise direction.

Dommage, tout de même, que cette marque de respect envers la mémoire de Frenchie Ier n'ait pas eu lieu. En effet, le gouvernement québécois aurait alors souligné le décès de quelqu'un ayant collaboré plus ou moins activement avec une des dictatures militaires les plus sanglantes d'Amérique du Sud. En Occident, un tel palmarès aurait quand même mérité un petit coup de chapeau.

Fort heureusement, comme mentionné ci-dessus, le CAnada ne s'en est pas privé. Mon seul regret, c'est que le pape, au cours de son pontificat, n'a pas reçu une ovation debout à la Chambre des Communes.



* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)

Mots dits

par le prof Skannen

 

Tout de même! Je m'absente quelques petites semaines et je constate que je ne puis vous laisser sans surveillance. Vous profitez de ce que je ne suis pas là pour élire un autre gouvernement libéral à Tawa, et minoritaire de surcroît. Il n'y a pas à dire, c'est le fils de Pierre Elliott Trudeau qui doit rire dans sa barbe, pour autant qu'il s'en soit fait pousser une autre.

On sait que, en période d'incertitude, l'électeur moyen va se tourner vers un gouvernement capable de défendre ses intérêts. Quoi de plus normal? Mais, vraiment, pensez-vous qu'un banquier se souciera ne serait-ce qu'une seconde de vos intérêts? Il ne songera qu'aux siens, car c'est son réflexe premier. Est-il devenu banquier ,car il ne songe qu'à lui-même? Ne songe-t-il qu'à lui-même parce qu'il est banquier? C'est toujours le dilemme de l'œuf et de la poule.

Bref, vous ne gagnerez pas au change, soyez-en certains. C'est toujours comme ça quand on se tire dans le pied. Alors, profitez bien de votre Marc Carney en attendant d'être déçus.
 Alors, me demanderez-vous, aurions-nous dû voter pour l'autre, là? Non, puisqu'il ressemble au premier comme deux gouttes d'eau. Ceux qui nous dirigent, au sein de leurs conseils d'administration, font très attention de ne vous proposer que ceux qui les servent bien.