mardi 21 juillet 2020

Eux autres, ils l’ont l’affaire!



Aux Stazunis, sans doute le savez-vous déjà, il n’existe pas de soins universels et gratuits. Le système de santé est totalement privatisé, de sorte que, sauf exception, les gens doivent se munir d’une assurance, sinon, en cas de maladie, ils courent le risque de se voir plongés dans les dettes à vie. 

Lors de son mandat, le président Barack Obama, envers et contre la volonté de toute la droite yankee – et, croyez-moi, ça fait beaucoup de monde –, avait mis sur pied un programme forçant les compagnies d’assurance à couvrir les gens de manière satisfaisante. Malgré tout, un grand nombre de personnes possédaient déjà une assurance collective offerte par leur employeur et n’avaient pas besoin de s’inscrire à ce programme.

Or, avec l’épidémie qui fait des ravages aux Stazunis, nombre d’entreprises ont procédé à des mises à pied massives. Ainsi, plus de 5 millions de Yankees ont perdu leur assurance maladie. Si on tient compte de leurs familles qui étaient couvertes par la même assurance, on en arrive à un total de 27 millions de personnes sans recours, et ce, en pleine pandémie.

En même temps, le président actuel et son administration se sont récemment adressés à la Cour suprême afin d’invalider le programme d’assurance obligatoire mis en place par Barack Obama, menaçant de dépouiller de toute protection contre la Covid-19 plusieurs autres millions de citoyens.

Devant une telle incurie, on est en droit de se demander si l’appât du gain poussé à son paroxysme tend à rendre stupide; ou alors s’il faut être particulièrement stupide pour ainsi être aveuglé par l’appât du gain.

Que ce soit l’un ou l’autre, les décideurs yankees, eux, ils l’ont l’affaire.






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