mercredi 22 juillet 2020

Ploucs du PLiC



Le Parti libéral du CAnada (PLiC) fait mauvaise figure, en ce moment. D’abord, le commissaire à l’éthique de ce pays a mis sur la sellette le ministre des Finances, un certain Guillaume Morneau, pour raison de conflit d’intérêts dans la gestion de contrats concernant l’organisme UNIS, lequel s’est donné pour mandat de briser le cycle de la pauvreté en encourageant le développement durable.

Il semblerait que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau aurait permis des versements de fonds publics assez substantiels à cet organisme, et ce, dans des circonstances nécessitant un certain éclaircissement. Quant au premier ministre lui-même, UNIS a versé des honoraires assez importants à sa mère et à son frère. De là à penser qu’il pût y avoir quelque malversation, il n’y a qu’un pas que – fort heureusement – je ne franchirai pas aujourd’hui.

Et puisqu’il est question du PLiC, il existe une autre de ses créatures faisant la manchette en ce moment. Il faut bien admettre que ce parti n’a guère de clairvoyance avec certaines de ses nominations au poste de gouverneure générale du CAnada. 

Dans le cas qui nous occupe, il appert que la détentrice actuelle n’a pas la cote auprès de son personnel. En ces temps difficiles où le harcèlement, qu’il soit sexuel ou non, est battu en brèche dans l’opinion publique, elle a acquis, selon la rumeur, une réputation peu enviable. En effet, elle aurait créé au sein de son administration un climat toxique.

D’aucuns se récrient devant cet état de fait. Faut-il absolument rappeler à ces gens qu’il s’agit de la représentante d’un monarque étranger à la tête d’un pays xénophobe, nommée par des politiciens à l’éthique souple qui se consacrent à faire primer d’autres intérêts étrangers, tant sur la scène nationale qu’internationale?

En d’autres termes, je ne vois pas ce qui vous surprend dans tout ça.

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