Comme vous avez pu le constater, je suis un lecteur assidu de La Presse. Pas parce que j’endosse les idées véhiculées par sa page éditoriale, rassurez-vous. Mais si je ne faisais que prendre mon information dans des publications orientées à gauche, vous me diriez que je suis de mauvaise foi, biaisé et – bien entendu – abreuvé de paranoïa socialisss. Alors, lorsque vient le temps de mettre en évidence les travers actuels de notre belle société libre-échangisée, je m’en remets le plus souvent aux publications mainstream pour me documenter. Question d’honnêteté intellectuelle et surtout pour prouver que le jupon bourgeois dépasse toujours.
Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais il y a 6 mois,
toujours dans La Presse, le
chroniqueur maison Pierre Foglia s’était dressé en grand défenseur de son
employeur. Il en avait même encensé la tolérance en disant qu’on ne lui avait
jamais indiqué de ligne éditoriale, pas plus qu’on n’avait censuré le moindre
de ses papiers. On a toujours en mémoire que sa sortie avait soulevé quelques
propos, nulle part plus acides que sur le présent blogue.
Curieusement, depuis, je constate un phénomène étrange, lequel
– j’en suis absolument certain – n’est en rien lié à cette histoire.
Auparavant, chaque nouvelle chronique de M. Foglia était
fièrement annoncée en «première page» du site de La Presse. Depuis plusieurs semaines, il faut partir en chasse et
effectuer une recherche sur ledit site afin de trouver les écrits du chroniqueur.
Je ne dis pas qu’il a été mis sur la touche, bien entendu, mais tout de même, à
force de ne plus le voir mis en évidence, j’avais commencé à craindre qu’il fût
malade.
Mais qu’on se rassure: il est toujours là, même s’il n’y est
plus vraiment.
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