Après avoir promis, archi-promis, de rompre avec les
anciennes pratiques de copinage en politique, le nouveau maire de Montréal,
l’omniprésent Denis Coderre, en a annoncé une bien bonne, la semaine passée.
Comme il avait décidé de remplacer le président de la
Société de transport de Montréal, il n’a rien trouvé de mieux que de désigner
pour le poste un de ses poteaux malheureux du soir des élections, ce grand journaliste qui a fait l’envie de tous les médias du Québec, Philippe Schnobb.
Quoique M. Schnobb n’a aucune expérience dans le domaine du
transport en commun, hormis la fois, il y a 15 ans, où il a pris le métro
pendant une tempête de neige, on n’en a pas moins voulu nous faire croire qu’il
était parfait pour le poste.
Évidemment, personne n’a été dupe d’une affirmation si
grotesque. À tel point que le principal intéressé, pas snob pour deux sous, est venu défendre sa propre
nomination devant ses anciens collègues de la presse. «Je n’avais pas le choix,
a-t-il expliqué. Je ne pouvais pas retourner à Radio-Canada pour reprendre mon
ancienne job; ils l’avaient donnée à un autre petit nono.»
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