mardi 2 mars 2010

Gibelotte de bonnardelleries

Le reporter de TVA, Robert Plouffe, pose cette question trois fois: «Vous voulez alléger le fardeau fiscal de la classe moyenne et des familles. [...] De combien? Et, si oui, vous [priveriez] le gouvernement de rentrées d’argent. Or, on est déjà en déficit.» Il n’obtient pas de réponse. Martin Ouellet revient à la charge. Et à ce moment, il y a eu illumination: François Bonnardel a.tout expliqué et tout est devenu parfaitement clair: «Attention, cet allégement fiscal vient en premier lieu, si on entreprend cette révision générale, parce qu’en premier lieu, si les dépenses du gouvernement baissent, donc nécessairement les dépenses baissent, donc l’appui fiscal de la classe moyenne ou des familles va nécessairement baisser. C’est certain. Si on a moins de dépenses.... Parce que les revenus n’augmentent pas, dans une situation économique difficile, mais, veut, veut pas, on va avoir un contexte qui va être plus intéressant pour les familles. Maintenant, ce qu’on dit dans la dernière solution, “mettre de l’avant une politique tarifaire responsable”, quand ce travail va être entrepris, de cette révision, M. Ouellet, c’est certain que pour les Québécois, le contexte va être mieux. L’environnement va être plus sain dans un État, dans une fonction publique qui va être plus… Dans toutes les sociétés, là, dans les organismes. Quand on parle de cette révision, ce n’est pas juste la fonction publique, là. On dit: Ce travail doit être fait partout dans les sociétés d’état. Si demain matin la SAQ entreprend ce travail, puis le vin baisse… Bien, si le vin baisse, ça va être plus d’argent dans les poches des Québécois. Si la SAAQ entreprend ce travail aussi… Puis nécessairement, et la hausse des permis de conduire ne se fait pas. Bien, c’est encore plus… un petit peu plus de sous dans les poches des familles…»

[Cliquez sur le lien suivant pour le reste de la réponse, si vous en êtes encore capable]

Gibelotte de bonnardelleries sur les finances publiques
Antoine Robitaille, Mots et maux de la politique, 2 mars 2010

1 commentaire:

Chose a dit…

C’est bien la preuve qu’il ne faut pas confondre lucidité et cohérence.