Dès qu’un nouveau gouvernement prend le pouvoir quelque part, il est question de promesses en l’air. Dans la plupart des pays, on parle alors de l'allégement de la dette ou de l’abolition du chômage. Bien entendu, il est souvent question de réduire la pauvreté des enfants; quant à leurs parents, selon toute apparence, ils n’ont qu’à se démerder tout seuls.
Évidemment, les Stazunis ne font rien comme les autres. Là-bas, le mantra de début de mandat consiste à mettre un terme aux interminables guerres soi-disant contre-terroristes, comme en Irak ou en Afghanistan, et/ou fermer le bagne de Guantanamo.
Depuis le départ de George W. Bûche, le deuxième pire président des Stazunis, au moins l’une de ces promesses est au programme des nouveaux locataires de la Maison-Blanche.
Bien entendu, la pire chose à faire est de réaliser une promesse, car alors elle disparaît pour de bon et quel autre engagement inventer, lorsqu’on manque d’imagination? À bien y réfléchir, si l’on n’a aucune imagination, comment ferait-on, de toute manière, pour réaliser une promesse?
Oui, bon; tout se tient, quoi…
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